Dans l’édito de la Tribune de Genève ce matin, en première page, le rédacteur en chef de ce journal, Pierre Ruetschi, écrit que le peuple suisse doit pouvoir « corriger son erreur » du 9 février 2014. « L’erreur, qu’elle soit individuelle ou collective, est humaine ». Titre de l’édito : « Le peuple suisse doit revoter ».
Revoter ou non, on peut en discuter. Mais ce qui choque, de façon extrême dans le cas d’espèce de cet édito, c’est la terminologie de Pierre Ruetschi. Le grand géomètre a revêtu son habit de Lumière pour descendre dans l’arène, affronter la bête immonde. Il incarne le camp de ceux qui ont compris, grâce à l’ascèse de la Raison pure, face à la masse majoritaire du 9 février, évidemment inculte, manipulée : « Est-ce que la totalité des 50,3% des votants ayant soutenu l’initiative ont mesuré toute la portée de leur vote? », demande-t-il. « A l’évidence non », rétorque-t-il, dans l’un de ses Dialogues intérieurs dignes des très riches heures du Carmel.
On salue évidemment une connaissance aussi intime des consciences de l’électorat. Le peuple suisse a voté, il a commis une erreur, il ne le sait pas, mais moi, Pierre Ruetschi, je le sais à sa place. L’erreur étant humaine, nous allons donc organiser un deuxième vote, Une « seconde chance » (sic !), afin que tout rentre dans l’ordre.
Quel ordre ? Mais celui de Pierre Ruetschi, pardi ! Celui du PLR, dont ce rédacteur en chef, au niveau genevois comme au niveau suisse, est l’infatigable porte-parole, ce qui est d’ailleurs son droit, on aimerait juste que ce soit affiché un peu plus franchement en première page du journal. L’ordre libéral, oui. L’ordre du grand patronat. L’ordre de ceux qui ont le plus intérêt, pour leurs petites affaires, à la libre circulation. L’ordre, simplement, du pouvoir actuellement en place en Suisse, et dans le canton de Genève. Plaire à M. Longchamp. Plaire à M. Burkhalter. Plaire aux patrons. Plaire aux annonceurs. Plaire à l’éditeur, tout là-haut, à Zurich, qui vend du papier comme des petits pains.
D’une manière générale, la capacité de ce rédacteur en chef à se placer du côté du pouvoir force l’admiration. Toujours d’accord avec les majorités en place. Jamais le moindre écart. Et il n’est pas le seul. La presse suisse n’appartient plus, aujourd’hui, qu’à deux géants, basés à Zurich, qui ont tout dévoré pour se partager le gâteau. Leur mode d’action et d’organisation, la primauté qu’ils accordent à leurs actionnariats, en font ontologiquement des machines libérales. C’est leur droit. Il faut juste le savoir. Le libéralisme financier, depuis plus de trente ans, a bouffé la presse suisse. Il a fait de nos grands journaux les pièces, ou les pions, d’ensembles plus vastes, gérés par des affairistes, où seule compte la rentabilité de l’action. Chez ces gens-là, on est libéral par nature, libre échangiste par affinité, hostile aux frontières par appât. Alors, vous pensez, quand on est rédacteur en chef, venir s’opposer à cette machinerie de la pensée ! Le grand horloger, dans son habit de Lumière, n’est tout de même pas fou.
Nous avons, en Suisse, des dizaines de quotidiens. En connaissez-vous beaucoup, faisant partie de ces deux grands groupes zurichois, qui nous tiendraient, en éditorial, un discours anti-libéral, ou protectionniste, ou favorable à une régulation des flux migratoires ? Réponse : il n’y en a pas. Tous disent la même chose. Tous soutiennent l’ordre libéral. Ils ne sont ni de gauche, ni UDC : ils sont, très clairement, avec le PLR et ses alliés du patronat. La vraie pensée dominante en Suisse, c’est celle-là. Considérer que le peuple a mal voté le 9 février 2014, parler à plusieurs reprises « d’erreur », c’est se mettre du côté d’un libéralisme économique qui tient aujourd’hui avec poigne les rênes et les leviers du pays. Le peuple a beau avoir dit non à cette vision du monde, exigé des contingents, non seulement on ne met pas en application sa volonté, mais on vient lui parler « d’erreur », lui expliquer qu’il s’est trompé.
C’est cela, le discours de Pierre Ruetschi. Bien au-delà de sa personne, au demeurant parfaitement respectable, c’est une mécanique d’obédience face au pouvoir en place. C’est valable sur le plan fédéral. Ça l’est, mille fois plus encore, dans un microcosme genevois où ce journal, naguère attachant et populaire, prend hélas, de plus en plus, des allures de Pravda.
Pascal Décaillet, Sur le Vif, 7 février 2015
Le référendum et son résultat du 9 février aurait pu être évité si les suisses comprenaient le sens de la constitution fédérale et si les négociateurs des bilatérales avaient connaissance de ce qu’ils négociaient.
Mais pour quelques sous de plus sur le comptoir, qui n’ont par ailleurs aucune utilité fondamentale, les suisses aux manettes ont préférés ajouter quelques saucisses à leur barbecues plutôt que d’en partager une rondelle avec d’autres suisse sous prétexte qu’ils sont déjà trop gros.
Puis ceux qui ont négocié le “rentres en suisse, c’est facile” contre un “sorts de suisse, tu meures” avec fierté, ils ont aussi voté “oui”, pour conserver du pain sur la planche, au contraire de ceux qui se battent pour des miettes depuis qu’ils ont fièrement mis en place le pillage d’acquis nationaux.
Etre un abruti, c’est d’essayer d’enfiler un gros cube dans un plus petit sans comprendre, ni chercher à comprendre, pourquoi ça ne rentre pas, puis de prendre une massue et d’insister pour que ça rentre.
Maintenant, il reste à définir quel taux d’abrutissement cela prend pour faire un égoïste qui se tire une balle dans le pied.
J’ai expliqué à ma fille de six ans comment on fait pour fabriquer un abruti:
“tu prends une grosse cloche, tu lui mets la tête dedans et plus tu la sonnes, plus c’est réussi”
La question qu’elle m’a posée ensuite fut du plus grand intérêt:
“Dis papa, c’est quoi la différence entre un abrutis et un imbécile?”
“Chérie, ce n’est ni la faute du premier, qui est devenu ce qu’il est, ni la faute de l’autre qui est comme ça naturellement”
“Ah! Alors ça veut dire qu’ils sont tous les deux sonnés la même chose?”
“Presque ma chérie, excepté que l’imbécile n’a pas besoin de mettre sa tête dans une cloche, le sable lui convient parfaitement aussi”
“Dis papa, c’est quoi le sable?”
En faisant de l’ordre je retrouve le discours, le 20 novembre 2014, de Didier Burkhalter à propos d’Ecopop. Vous savez, Burkhalter, celui qui dit « les Russes ah ouais ouais ». Il mentionne la précédente votation, du 9 février. La majorité de la population a approuvé… elle a adressé un message clair…. pour une meilleure maitrise de la migration.
C’est joli, cette formulation: un message!
Le Conseil fédéral a entendu ce message.
Génial. Il aurai donc pu ne pas l’entendre? Mais heureusement, il ( le CF) applique de manière conséquence (sic, si j’ai bien entendu 4 fois) la décision populaire, un plan de mise en oeuvre a été présenté avant l’été, un projet de loi est en train d’être rédigé, des discussions sont également en préparation avec l’Union européenne… etc.
En somme, les Suisses? Ah ouais ouais, mais le CF a entendu le message!
Je m’arrête à ce point du discours, mais il y a beaucoup à en dire.
@kandel
« Et si le résultat n’est pas dans le sens du « bon sens ». On revotera une 3ème fois. »
Justement, le PS et le CF sont en train de rédiger un texte pour nous faire revoter, texte dans lequel il y aurait des modifications suffisamment confusiogènes pour pouvoir escamoter l’essentiel, c.à.d: l’invasion de la Suisse.
Ils vont parler aux électeurs d’accords bilatéraux (les maintenir ou non), imaginant que le peuple suisse tient tellement à ces accords qu’il serait prêt à annuler la votation du 9 février.
Donc, ne pas vendre la peau de l’ours. De toute façon, nos immondes socialos et notre CF, composés de fonctionnaires nuisibles et médiocres, seraient bien capables de tout faire pour que la CH entre « en douce » dans l’UE même si l’UE est sur le point de s’effondrer, même si tout le monde cherche à se barrer !
Et ne pas oublier que la Suisse Romande surpeuplée est remplie de naturalisés du style Ada Marra, d’assistés, de fonctionnaires, … il reste peu de citoyens « libres » par rapport aux deniers publiques, aucun doute que les votes vont s’en ressentir.
Les suisses alémaniques seront là pour nous sauver, comme d’hab.
Jusqu’à quand ?
Il est clair que plus d’un million d’étranger ont été naturalisé ces vingts dernières années, on fait que leur non, pour la plus part, à l’initiative du 9.2 à été aussi serré, “ça peut se comprendre”. Et comme par hasard, Vaud, Genève, Neuchâtel, sont dans les cantons qui ont le plus naturalisé, et sont aussi les cantons qui sont dans le top du classements du rejet de cette initiative.
Genève, 40% d’étranger, plus de 20% de naturalisé, donc plus de 60%. A méditer
Si on regarde le nombre de cantons oui divisé par le nombre de cantons non, la majorité est beaucoup plus marquée, mais les médias ne parlent jamais que du nombre de votants oui divisé par le nombre de votants non, ce qui est malhonnête…
Revotons sur la libre circulation vu qu’on avait entubé les citoyens en leur parlant d’environ 8’000 entrées supplémentaires par année, … j’avais voté NON, je parie qu’une nouvelle votation donnerait en tous cas beaucoup plus de 60% de NON.
Comme tous ces laquais auraient convenus à 100% aux médias officiels de l’ancienne URSS, pas un seul courageux comme Vladimir Boukovsky qui nous avertissait à propos de l’UE, « J’ai vécu dans votre futur et ça n’a pas marché. »
Courage braves gens laborieux qui avez fait la richesse de la Suisse (un pays pauvre autrefois), VOICI UNE HISTOIRE VRAIE qui va vous faire voter PS, PLR ou PDC :
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/3b1e6f94-ae22-11e4-8a14-18075d406251/Mon_co%C3%BBteux_divorce_davec_lEtat
fonction publique samedi 07 février 2015
«Mon coûteux divorce d’avec l’Etat»
Yelmarc Roulet
Un ancien cadre de l’administration vaudoise raconte ses années de fonctionnaire «surpayé et sous-occupé». Sa fierté: s’être accroché à son poste. Témoignage sur une relation de travail destructrice
Les liens
Un héritage espagnol convoité «On cherche toujours une solution»
Deux ans payé à ne rien faire à l’État de Genève (12/01/2015)
Il a fait lui-même son calcul et montre fièrement l’addition: 1,3 million de francs. C’est ce que l’État de Vaud, son ancien employeur, a perdu à cause de lui, ou, disons, pour avoir géré de manière catastrophique un conflit de travail. Un million trois cent mille francs que la collectivité aurait pu économiser en ne surpayant pas durant des années un collaborateur sous-occupé, en congé maladie aussi longtemps que possible et qui, face au mobbing dont il se sentait victime de la part de ses supérieurs, s’est accroché.
Carlos Iglesias, 53 ans, raconte son parcours avec la sérénité de celui qui, au final, pense avoir «tiré les marrons du feu». Son témoignage à visage découvert nous a paru suffisamment inhabituel pour mériter d’être reproduit ici dans sa subjectivité.
Muni d’une licence en gestion d’entreprise de l’Université de Genève (1990), il fait une expérience d’administrateur du CICR au Rwanda et en Inde avant de se spécialiser dans les ressources humaines. En 2001, il est engagé comme responsable RH au Département de la santé et de l’action sociale (DSAS) de l’Etat de Vaud.
Durant les premières années, dit-il, tout s’est bien passé. Encore qu’il se soit rapidement senti dans une situation de doublon: «Il y avait déjà des responsables des ressources humaines dans les grands services du département et les responsabilités attendues ne sont jamais venues.»
Le conflit a commencé en 2006, lorsque son poste est «dépecé», dans le contexte des mesures d’économie «Défi» qui s’imposent alors. On lui laisse un 40% dans les ressources humaines du DSAS, tandis qu’il est rattaché directement, pour les autres 60%, au Service du personnel de l’Etat (SPEV). Là, il est chargé de case management, autrement dit du suivi de dossiers personnels de longue durée, dans le domaine de la santé au travail, notamment. Mais ça ne marche pas. A la Pontaise, au Département de la santé et de l’action sociale, il n’a rien à faire. Ou si peu. Organiser la fête du personnel: un coup de fil au traiteur et penser un peu à la décoration. Rue Caroline, au SPEV, où il est allé à contrecœur, il est très vite cantonné à «un simple travail administratif, de niveau subalterne».
Dans un cas comme dans l’autre, il conserve son salaire de responsable RH, soit 150 000 francs par an, qui correspond au maximum de la classe 13. Selon lui, l’État a préféré le mettre au bénéfice des droits acquis, plutôt que de lui proposer un nouveau contrat qui aurait entraîné des indemnités. «Mais le peu que je faisais correspondait à la classe 6 et aurait parfaitement pu être fait pour un salaire de moitié moins élevé», assure-t-il catégoriquement.
Fin 2008, constat est fait de part et d’autre que l’activité de Carlos Iglesias n’a plus rien à voir avec son contrat d’engagement. Mais il refuse la convention de départ qu’on lui propose, selon un mode de faire auquel l’État de Vaud recourt volontiers lorsque l’employeur et l’employé se séparent. «Je n’avais pas de réponse à mes demandes d’emploi et je me suis époumoné à résister», explique Carlos Iglesias pour justifier son refus. Pourtant, la pression finit par
être trop forte. En 2010, sa psychiatre le met en congé maladie pour ses 60% au Service du personnel, tandis qu’il continue à effectuer ses deux jours hebdomadaires au DSAS.
Il utilisera au maximum ses droits au congé maladie, soit sur une période de trente mois. «Soutenu par mon médecin, je demandais d’être affecté à un autre poste. J’aurais pu faire du recrutement, du bilan de compétences ou du coaching, mais le chef du Service du personnel a toujours refusé. Pour plein de monde dont on voudrait se débarrasser, le congé maladie arrange l’État», assure-t-il, rappelant au passage que dans le privé, le maximum est en principe de 180 jours.
Au DSAS, il reçoit pendant ce temps un avertissement avec menace de renvoi. On lui reproche des inexactitudes dans un rapport d’activité, lui qui ne fait déjà presque rien. Il fait recours. Le juge administratif confirme l’avertissement, mais annule comme disproportionnée la menace de renvoi.
A la fin de son congé maladie, son emploi change. Ses derniers mois à l’État de Vaud, il les fait sous forme d’un 80% regroupé au Service du personnel. Mais «c’est un poste sans consistance». En 2014, il accepte la seconde convention de départ qu’on lui propose. Non sans avoir contesté l’indemnité offerte, ce qui a pour effet de prolonger encore sa présence à l’Etat de plusieurs mois, occasionnant à celui-ci une nouvelle «perte» en salaire, charges sociales et participation
à la caisse de pension.
Au total, huit ans de relations empoisonnées avec l’État employeur. Payé à ne rien faire durant huit ans? Pas tout à fait. Il avoue s’être beaucoup occupé de ses propres affaires quand il était au bureau. Il passe un certificat en droit du travail, poursuit des activités de coaching, monte des sites internet – dont l’un est destiné à des demandeurs d’emploi, le tout pour préparer sa sortie de l’État et sa reconversion. Il rédige aussi un livre sur l’histoire de sa famille et se félicite d’avoir bien fait avancer son «dossier espagnol» (lire le complément). Personne, à l’en croire, ne venait vérifier ce qu’il faisait. «Si vous avez un projet personnel qui vous fait vibrer, vous pouvez faire du présentéisme toute votre vie.»
Après l’Etat, Carlos Iglesias est passé au chômage, qui lui a payé des cours d’anglais tous les matins. Il se lance maintenant en indépendant avec son cabinet de ressources humaines. A-t-il jamais eu mauvaise conscience d’abuser de la collectivité qui le paie? Il réfléchit un moment. «C’est l’État qui m’a mis et maintenu dans ces postes. J’ai été lésé et je n’ai pas voulu abandonner. Au final, notez que je ne me considère pas comme une victime. Je suis fier d’avoir tenu le coup et atteint mes objectifs personnels.»
Pourquoi témoigner, au risque de mettre en évidence une responsabilité partagée dans ce fiasco survenu, ironie de l’histoire, dans le secteur des ressources humaines? «Pour attirer l’attention sur ces dysfonctionnements. Mon cas n’est pas exceptionnel. La manipulation d’une relation de travail n’est une bonne option pour personne. Il est fréquent, à l’Etat, qu’on ne parvienne pas à mettre des gens devant des responsabilités et des objectifs clairs. Face aux problèmes, on botte en touche et on continue à payer.»
AJOUTER À TOUT CELA DES DIZAINES DE MILLIERS DE NOUVEAUX MUSULMANS CHAQUE ANNÉE, PRESQUE TOUS ASSISTÉS, VOULANT PRENDRE LEURS REVANCHES DE COMPLEXÉS CHRONIQUES FACE L’OCCIDENT CHRÉTIEN TELLEMENT SUPÉRIEUR, … TOUT VA TRÈS BIEN MADAME LA MARQUISE !
Revotons sur la libre circulation vu qu’on avait entubé les citoyens en leur parlant d’environ 8’000 entrées supplémentaires par année, … j’avais voté NON, je parie qu’une nouvelle votation donnerait en tous cas beaucoup plus de 60% de NON.
Super les commentaires :
– PIERRE RUETSCHI N’EST QU’UN PETIT FLICAILLON DE LA PENSÉE DIGNE DES MEILLEURS RÉGIMES TOTALITAIRES QUE L’EUROPE A CONNUS ET QUE L’ON REDÉCOUVRE AVEC LE RÉGIME SOCIALISTE FRANÇAIS.
– Désolé de vous contredire cher Pascal, mais la réalité est beaucoup plus triviale. Elle est tout simplement génétique. Certains sont nés pour être des meneurs d’autres sont nés pour être des larbins. Ruetschi fait partie des larbins, et quand le vent tournera après que l’UE se sera effondrée, il tournera sa veste comme tant d’autres avec lui.
– J’ai voté oui le 9 février 2014 et j’ai encore voté oui à Ecopop. Et je voterai oui à toute initiative pour ralentir l’INVASION !! (moi aussi et tous ceux qui ne sont pas des laquais du politiquement correct, qui pensent par eux-mêmes ont fait de même)
– SSR = Société Socialiste de Radiodésinformation (quand les djihadistes arriveront avec leurs couteaux égorgeurs, tous ces laquais de la SSR s’aplatiront plus que tous les autres, les Soljenitsyne, il y en aura, mais pas un chez ces laquais tellement bien payés pour diffuser encore et toujours la pensée unique)
– En outre, notre civilisation n’a pas à se prostituer envers l’économie. La conjoncture, ça monte, ça descend, ça remonte, etc. Par contre, une fois que des centaines milliers de faux réfugiés (dont des islamistes potentiels, comme en France ou en Suède, p.ex.) se seront incrustés chez nous, bonne chance pour les déloger.
– Et si le résultat n’est pas dans le sens du « bon sens ». On revotera une 3èm fois.
– Comme tous ces laquais auraient convenus à 100% aux médias officiels de l’ancienne URSS, pas un seul courageux comme Vladimir Boukovsky qui nous avertissait à propos de l’UE, « J’ai vécu dans votre futur et ça n’a pas marché. »
Courage braves gens laborieux qui avez fait la richesse de la Suisse (un pays pauvre autrefois), VOICI UNE HISTOIRE VRAIE qui va vous faire voter PS, PLR ou PDC :
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/3b1e6f94-ae22-11e4-8a14-18075d406251/Mon_co%C3%BBteux_divorce_davec_lEtat
fonction publique samedi 07 février 2015
«Mon coûteux divorce d’avec l’Etat»
Yelmarc Roulet
Un ancien cadre de l’administration vaudoise raconte ses années de fonctionnaire «surpayé et sous-occupé». Sa fierté: s’être accroché à son poste. Témoignage sur une relation de travail destructrice
Les liens
Un héritage espagnol convoité «On cherche toujours une solution»
Deux ans payé à ne rien faire à l’État de Genève (12/01/2015)
Il a fait lui-même son calcul et montre fièrement l’addition: 1,3 million de francs. C’est ce que l’État de Vaud, son ancien employeur, a perdu à cause de lui, ou, disons, pour avoir géré de manière catastrophique un conflit de travail. Un million trois cent mille francs que la collectivité aurait pu économiser en ne surpayant pas durant des années un collaborateur sous-occupé, en congé maladie aussi longtemps que possible et qui, face au mobbing dont il se sentait victime de la part de ses supérieurs, s’est accroché.
Carlos Iglesias, 53 ans, raconte son parcours avec la sérénité de celui qui, au final, pense avoir «tiré les marrons du feu». Son témoignage à visage découvert nous a paru suffisamment inhabituel pour mériter d’être reproduit ici dans sa subjectivité.
Muni d’une licence en gestion d’entreprise de l’Université de Genève (1990), il fait une expérience d’administrateur du CICR au Rwanda et en Inde avant de se spécialiser dans les ressources humaines. En 2001, il est engagé comme responsable RH au Département de la santé et de l’action sociale (DSAS) de l’Etat de Vaud.
Durant les premières années, dit-il, tout s’est bien passé. Encore qu’il se soit rapidement senti dans une situation de doublon: «Il y avait déjà des responsables des ressources humaines dans les grands services du département et les responsabilités attendues ne sont jamais venues.»
Le conflit a commencé en 2006, lorsque son poste est «dépecé», dans le contexte des mesures d’économie «Défi» qui s’imposent alors. On lui laisse un 40% dans les ressources humaines du DSAS, tandis qu’il est rattaché directement, pour les autres 60%, au Service du personnel de l’Etat (SPEV). Là, il est chargé de case management, autrement dit du suivi de dossiers personnels de longue durée, dans le domaine de la santé au travail, notamment. Mais ça ne marche pas. A la Pontaise, au Département de la santé et de l’action sociale, il n’a rien à faire. Ou si peu. Organiser la fête du personnel: un coup de fil au traiteur et penser un peu à la décoration. Rue Caroline, au SPEV, où il est allé à contrecœur, il est très vite cantonné à «un simple travail administratif, de niveau subalterne».
Dans un cas comme dans l’autre, il conserve son salaire de responsable RH, soit 150 000 francs par an, qui correspond au maximum de la classe 13. Selon lui, l’État a préféré le mettre au bénéfice des droits acquis, plutôt que de lui proposer un nouveau contrat qui aurait entraîné des indemnités. «Mais le peu que je faisais correspondait à la classe 6 et aurait parfaitement pu être fait pour un salaire de moitié moins élevé», assure-t-il catégoriquement.
Fin 2008, constat est fait de part et d’autre que l’activité de Carlos Iglesias n’a plus rien à voir avec son contrat d’engagement. Mais il refuse la convention de départ qu’on lui propose, selon un mode de faire auquel l’État de Vaud recourt volontiers lorsque l’employeur et l’employé se séparent. «Je n’avais pas de réponse à mes demandes d’emploi et je me suis époumoné à résister», explique Carlos Iglesias pour justifier son refus. Pourtant, la pression finit par
être trop forte. En 2010, sa psychiatre le met en congé maladie pour ses 60% au Service du personnel, tandis qu’il continue à effectuer ses deux jours hebdomadaires au DSAS.
Il utilisera au maximum ses droits au congé maladie, soit sur une période de trente mois. «Soutenu par mon médecin, je demandais d’être affecté à un autre poste. J’aurais pu faire du recrutement, du bilan de compétences ou du coaching, mais le chef du Service du personnel a toujours refusé. Pour plein de monde dont on voudrait se débarrasser, le congé maladie arrange l’État», assure-t-il, rappelant au passage que dans le privé, le maximum est en principe de 180 jours.
Au DSAS, il reçoit pendant ce temps un avertissement avec menace de renvoi. On lui reproche des inexactitudes dans un rapport d’activité, lui qui ne fait déjà presque rien. Il fait recours. Le juge administratif confirme l’avertissement, mais annule comme disproportionnée la menace de renvoi.
A la fin de son congé maladie, son emploi change. Ses derniers mois à l’État de Vaud, il les fait sous forme d’un 80% regroupé au Service du personnel. Mais «c’est un poste sans consistance». En 2014, il accepte la seconde convention de départ qu’on lui propose. Non sans avoir contesté l’indemnité offerte, ce qui a pour effet de prolonger encore sa présence à l’Etat de plusieurs mois, occasionnant à celui-ci une nouvelle «perte» en salaire, charges sociales et participation
à la caisse de pension.
Au total, huit ans de relations empoisonnées avec l’État employeur. Payé à ne rien faire durant huit ans? Pas tout à fait. Il avoue s’être beaucoup occupé de ses propres affaires quand il était au bureau. Il passe un certificat en droit du travail, poursuit des activités de coaching, monte des sites internet – dont l’un est destiné à des demandeurs d’emploi, le tout pour préparer sa sortie de l’État et sa reconversion. Il rédige aussi un livre sur l’histoire de sa famille et se félicite d’avoir bien fait avancer son «dossier espagnol» (lire le complément). Personne, à l’en croire, ne venait vérifier ce qu’il faisait. «Si vous avez un projet personnel qui vous fait vibrer, vous pouvez faire du présentéisme toute votre vie.»
Après l’Etat, Carlos Iglesias est passé au chômage, qui lui a payé des cours d’anglais tous les matins. Il se lance maintenant en indépendant avec son cabinet de ressources humaines. A-t-il jamais eu mauvaise conscience d’abuser de la collectivité qui le paie? Il réfléchit un moment. «C’est l’État qui m’a mis et maintenu dans ces postes. J’ai été lésé et je n’ai pas voulu abandonner. Au final, notez que je ne me considère pas comme une victime. Je suis fier d’avoir tenu le coup et atteint mes objectifs personnels.»
Pourquoi témoigner, au risque de mettre en évidence une responsabilité partagée dans ce fiasco survenu, ironie de l’histoire, dans le secteur des ressources humaines? «Pour attirer l’attention sur ces dysfonctionnements. Mon cas n’est pas exceptionnel. La manipulation d’une relation de travail n’est une bonne option pour personne. Il est fréquent, à l’Etat, qu’on ne parvienne pas à mettre des gens devant des responsabilités et des objectifs clairs. Face aux problèmes, on botte en touche et on continue à payer.»
AJOUTER À TOUT CELA DES DIZAINES DE MILLIERS DE NOUVEAUX MUSULMANS CHAQUE ANNÉE, PRESQUE TOUS ASSISTÉS, VOULANT PRENDRE LEURS REVANCHES DE COMPLEXÉS CHRONIQUES FACE L’OCCIDENT CHRÉTIEN TELLEMENT SUPÉRIEUR, … TOUT VA TRÈS BIEN MADAME LA MARQUISE !
Prudence! Beaucoup franchissent la barrière de Ruetschi! Le rideau de fair play!
Ceci dit, pourquoi pas une votation dont l’enjeu serai “faut-il revoter”?
J’aime bien Poutine! Il a dit, dans le discours à la Douma*”, et à propos de je ne sais plus quoi, “mettons en oeuvre et on verra ce que ça donne”! Ce qui implique un retour en cas d’échec! Pour ma part j’ai mis en oeuvre des choses que je n’approuvait pas avec droiture et célérité, au risque d’avoir tort! J’aime bien Poutine! C’est viscéral! Comme l’est l’urticaire que me donne les têtes de faux derches, dont les faciès évoquent le mensonge! Ce qui me rappelle un live que j’ai sur le feu! Dialogues aux enfers entre Machiavel et Montesquieu.
Ce qui est réjouissant, c’est de voir les commentaires à l’article sur la TdG ! C’est significatif de la volonté populaire !
Juste après la fin de la guerre, ils eurent des personnes qui ont soudainement entendus frapper à leur porte afin de répondre à certaines questions!
Si ils veulent revoter pour le 9 février….ok mais revotons aussi pour Ecopop, Schengen, et tiens l’initiative sur l’or aussi et sur l’élection du CF par le peuple aussi…et l’ONU…etc….moi je crois que ça vaut la peine!!
Fort heureusement nous avons encore quelques bons journalistes avec un réel sens critique. Bravo Monsieur Décaillet. Vous en mettez plein la gueule à ce foutriquet de la presse bien-pensante !
Les articles interdisant les Jésuites dans notre Constitution ont été abolis en mai 1973! Maintenant tout s’explique! Leuthard, de Weck sont sous leur influence, avec nos médias!
Le monde malade des Jésuites
Source: Revue Under over #14 de Joël Labruyère ” Aucun événement politique ne peut être correctement appréhendé sans considération de l’implication du Vatican. Et aucun événement d’importance dans le monde ne se produit sans que le Vatican n’y participe, que ce soit de manière explicite ou implicite. ” (Avro Manhattan, ” Chevalier “de l’Ordre de Malte, Historien britannique / 1960 – Le Vatican et la Politique dans le Monde) ” Les Jésuites offrent au monde en général un système théologique selon lequel n’importe quelle loi, Divine ou humaine, peut être enfreinte en toute impunité, et les Bulles papales ignorées. C’est une effroyable religion ; une religion que les honnêtes gens doivent abhorrer. ” (M.F. Cusack, religieuse / 1896 – Le Pape Noir) ” Les Jésuites se rient de nous ; et profitant de cette hilarité, le serpent à sonnette s’enroule à nos pieds, et vient nous frapper en plein cœur. ” (Edwin Sherman, franc-maçon américain / 1883 -La Troupe des Machinistes de l’Enfer) Ce qu’ils pensent des Jésuites: Edgar Quinet, professeur au Collège de France : « Le Jésuitisme est une machine de guerre ! Il lui faut toujours un ennemi à combattre ; sans cela, ses prodigieuses combinaisons demeureraient inutiles ! » Léon Gambetta, homme d’Etat français : « Quand la patrie baisse, les Jésuites montent ! » Opinion d’un évêque suisse :En date du 13 février 1947, Léon Savary écrit, dans la « Tribune de Genéve »…A maintes reprises, j’ai eu l’occasion de débattre la question du retour de Jésuites avec Mgr Besson. Son opinion était catégorique : toute démarche pour l’abrogation de l’art. 51 serait téméraire et inconsidérée !… « Jamais », dit-il, « tant que je serai évêque, un Jésuite n’exercera de fonction dans mon diocèse ! » Mgr Marius Besson
Bien entendu, les médias devenus des néo-libéraux, manipulent, effraient, mentent, obéissent au CF et la population se soumet aveuglément. Mais parlons finances. En effet, on nous rabâche que la Suisse gagne 1 franc sur 2 grâce à l’UE, mais lorsqu’il s’agit de construire de nouvelles crèches, écoles, appartements, infrastructures, dus à l’augmentation de l’immigration, nous entendons qu’il n’y a plus d’argent, idem pour les caisses AVS. D’autre part, si l’économie était aussi florissante, nous n’aurions pas une augmentation des chômeurs.
Et si le résultat n’est pas dans le sens du “bon sens”. On revotera une 3èm fois. Heureusement pour M. Ruetschi le ridicule ne tue pas.
Sur le site de 24heures.ch, le rédacteur en chef Thierry Meyer sort les mêmes gérémiades, la même propagande anti-démocratique, et comme par hasard les commentaires ne s’affichent pas.
Au lieu de gesticuler, de pleurnicher et de tout faire pour ne pas respecter la volonté populaire, le monde économique et politique ferait mieux de faciliter la formation continue et autres reconversions professionnelles. Ils encore 2 ans pour commencer à s’y mettre. Les plus 40 ans ne sont pas des pestiférés. On ne fait pas rejouer une finale, même perdue aux tirs au but (49.7 %). Les frontaliers participent à créer du chômage en Suisse. Alors que les professionnels étrangers de haut niveau, les experts, passent sous les radars puisqu’ils ne représentent qu’une infime minorité de l’immigration. Lorsque j’étais au chômage, cela ne m’aurait pas trop dérangé de bosser temporairement comme manoillon sur un chantier. Un salaire est un salaire.
Ce qui pénalise aujourd’hui les entreprises, ce n’est pas le résultat du 9 février, puisque le texte n’est pas encore entré en force. Donc stop au pleurnicheries! Ce qui pose problème, c’est l’inconnu, les incertitudes. Et là, le Conseil fédéral fait tout pour retarder au maximun l’application de cette initiative, entretenant donc de ce fait l’incertitude. En résumé, c’est la mauvaise volonté de la Confédération qui pose réellement problème, car le monde économique ne sait pas encore sur quel pied danser. C’est bien trop facile de faire porter le chapeau aux initiants.
En outre, notre civilisation n’a pas à se prostituer envers l’économie. La conjoncture, ça monte, ça descend, ça remonte, etc. Par contre, une fois que des centaines milliers de faux réfugiés (dont des islamistes potentiels, comme en France ou en Suède, p.ex.) se seront incrustés chez nous, bonne chance pour les déloger.
L’expérience consistant à ne pas renouveler deux fois les mêmes erreurs, je vai donc revoter oui à la lutte contre l’invasion.
Le candidat au suicide
L’autre jour, je feuilletais l’Hebdo dans un kiosque. Heureusement qu’on est en hiver, ainsi j’ai pu garder mes gants pour ne pas me salir les mains. Les raies d’acteurs ont glissé entre les pages une feuille A5 blanche cartonnée intitulée “Sortons de l’impasse”, vous savez, cette contre-initiative pour petits joueurs qui veulent rejouer une finale qu’ils ont perdue aux tirs au buts. On peut y inscrire jusqu’à quatres noms et c’est affranchi à forfait. Même si cela ne servirait à rien, j’ai presque envie d’en ramasser une et de la leur renvoyer avec un commentaire.
PS: SSR = Société Socialiste de Radiodésinformation
J’ai voté oui le 9 février 2014 et j’ai encore voté oui à Ecopop. Et je voterai oui à toute initiative pour ralentir l’INVASION !!
En somme, nous sommes coincés en Suisse entre deux grands blocs de médias: Ringard et Tamerdia (pro-libéraux) qui veulent ouvrir à fond les vannes de l’immigration pour que les dirigeants se fassent un max de blé, et la SSR qui veut également ouvrir à fond les vannes de l’immigration sous le prétexte angélique du “vivre ensemble multiculturel”. On n’est pas sorti de l’auberge.
Le peuple aurait dû accepter l’initiative Ecopop pour confirmer son vote du 9 février et ainsi obliger notre CF a mettre en oeuvre la volonté du peuple; car suite au refus d’Ecopop, ce genre d’interprétation du résultat était à prévoir..
Mais le peuple est si naïf !Il fait trop confiance en ses représentants. Il a cru que son vote du 9 février allait finir par être appliqué et que donc, pas besoin d’en rajouter .Mais c’était sans compter sur les “tordus” de la politique .!
La Tribune est un[…] de journal… Ruetschi ? …un s….. anti-démocrate ! …le PLR ? …un parti anti-Suisse !
Désolé de vous contredire cher Pascal, mais la réalité est beaucoup plus triviale. Elle est tout simplement génétique. Certains sont nés pour être des meneurs d’autres sont nés pour être des larbins. Ruetschi fait partie des larbins, et quand le vent tournera après que l’UE se sera effondrée, il tournera sa veste comme tant d’autres avec lui.
PIERRE RUETSCHI N’EST QU’UN PETIT FLICAILLON DE LA PENSEE DIGNE DES MEILLEURS REGIMES TOTALITAIRES QUE L’EUROPE A CONNUS ET QUE L’ON REDECOUVRE AVEC LE REGIME SOCIALISTE FRANCAIS.