Le premier ministre Mark Carney désigné par le Parti Libéral (ci-dessous) a affirmé sa volonté de poursuivre l’orientation libérale en matière de politiques identitaires, en s’engageant à répondre aux revendications des groupes LGBT, notamment en matière d’accès aux bloqueurs de puberté pour les mineurs, et ce, « sans exception ».
Lors d’une conférence de presse tenue le 8 avril en Alberta, M. Carney a réitéré son appui aux mesures visant à faciliter l’accès à des traitements hormonaux et chirurgicaux pour les personnes se déclarant en questionnement ou en transition de genre, qualifiant cet accès de « droit fondamental ». Cette déclaration est intervenue environ 28 minutes après le début de l’événement.
Des journalistes l’ont interrogé sur la possibilité d’inscrire ces revendications dans la Loi canadienne sur la santé, notamment en réaction à une loi récemment adoptée en Alberta qui interdit l’accès des mineurs à des bloqueurs de puberté ou à des interventions chirurgicales de « réassignation de genre ». Carney a répondu qu’il entendait défendre l’accès universel à ces traitements « sans exception », dans le cadre d’un système de santé qu’il décrit comme un droit et non un service à but lucratif.
« Le Canada est une mosaïque. Les gens doivent pouvoir être eux-mêmes, aimer qui ils aiment... L’accès aux soins n’est pas une entreprise commerciale, c’est un droit fondamental, que nous défendrons pour tous les Canadiens », a-t-il déclaré.
Cependant, plusieurs voix médicales et scientifiques mettent en garde contre les effets irréversibles de ces pratiques. Des organismes comme genethique.org ont recensé de nombreux experts qui alertent sur les risques associés aux transitions médicales, évoquant des séquelles physiques et psychologiques durables, telles que des maladies cardiovasculaires, la perte de densité osseuse, un risque accru de cancer, des troubles de la fertilité, et une augmentation du risque suicidaire.
Des études, notamment une recherche suédoise, ont révélé que les personnes ayant subi une chirurgie de « changement de sexe » présentaient un taux de suicide jusqu’à 19 fois plus élevé que la population générale, ce qui soulève des interrogations sur l’efficacité de ces interventions dites nécessaires pour résoudre les problèmes de mal-être des gens qui se disent trans.
En dépit de ces données, M. Carney semble déterminé à poursuivre la politique entamée sous le gouvernement Trudeau. Au cours de sa première semaine au pouvoir, il a accordé plus de 2,1 millions de dollars à des groupes LGBT en Ontario et au Québec, dans le cadre d’initiatives destinées à « lutter contre la discrimination » et à réduire les « obstacles systémiques à l’égalité ».
Par ailleurs, sa fille aînée, Sasha Carney, qui s’identifie comme non binaire, a été suivie à la controversée clinique de genre Tavistock au Royaume-Uni fermée à la suite d'un rapport gouvernemental accablant. Diplômée de Yale, aujourd’hui âgée de 24 ans, elle est écrivaine et milite publiquement en faveur des interventions médicales liées à la transition de genre.
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Les
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gouverneur de la Banque d'Angleterre est plus entachée qu'il ne le
laisse entendre (en anglais, National Post)Tenir compte des avertissements sévères de la Grande-Bretagne à l'égard de Mark Carney. La
presse britannique tant de gauche que de droit s'est montrée beaucoup
plus critique à l'égard de notre nouveau premier ministre que la nôtre.
(en anglais, National Post)
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