Le voile islamique et les « idiots utiles »

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par GIORGIO GHIRINGHELLI

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Au Tessin, l'hebdomadaire « Mattino della domenica » et son rédacteur Lorenzo Quadri ont été attaqués par le front politique et médiatique progressiste pour avoir critiqué le choix d'Aziende Industriali di Lugano (AIL) - une entreprise publique détenue à 100 % par la ville - de parrainer une campagne de recrutement d'apprentis utilisant l’image d’une femme portant un voile islamique. Les grands mots ont fusé, comme « xénophobie » ou « racisme anti-musulman ». Mais ce que nos islamo-gauchistes ne veulent pas comprendre, c'est que ce qui est raciste, c'est avant tout cette idéologie totalitaire et fasciste pseudo-religieuse, appelée islam, qui prêche la haine et la violence contre tous ceux qui ne sont pas musulmans, et qui utilise des symboles tels que le foulard pour marquer les territoires conquis et islamiser l'environnement. Il est donc justifié de s'opposer par tous les moyens à la diffusion du voile islamique dans notre société, car il ne s'agit pas d'un simple vêtement ou d'une coutume religieuse inoffensive, mais d'un instrument sournois de contrôle et de soumission utilisé pour conquérir de nouveaux territoires.

Les défenseurs du voile favorisent l'islamisation

Nombreux sont ceux qui, dans le monde islamique, luttent contre tous les types de voile. Ce qui prouve que la xénophobie ou le racisme n'ont rien à voir là-dedans.

Dans une interview publiée le 23 juillet 2023 dans le « Mattino della domenica » l’ex- musulman italo-égyptien Magdi Allam, auteur du livre « Stop Islam », nous avait déclaré : « Lorsque les islamistes veulent occuper un territoire et soumettre la population à l'islam, la première chose qu'ils font est d'obliger les femmes à porter le voile. En effet, le voile est le symbole le plus manifeste de la soumission à l'islam et de la présence d'une stratégie d'islamisation. Par conséquent, défendre le voile islamique et légitimer son utilisation, c'est promouvoir l'islamisation et, en fin de compte, sa propre soumission à l'islam ».  Celui qui, chez nous, défend la « liberté » de porter le voile islamique est donc soit un collaborationniste asservi aux intérêts des nouveaux colonisateurs, soit un « idiot utile ». C'est-à-dire un naïf qui sympathise avec l' « occupant » sans se rendre compte qu'il est manipulé par lui.

Le voile est un impératif politique des islamistes

Saïda Keller-Messahli est une musulmane helvético-tunisienne, fondatrice du Forum pour un islam progressiste à Zurich.  Cette femme courageuse, lauréate du Prix suisse des droits de l'homme en 2016, avait en son temps milité en faveur de l'initiative anti-burqa approuvée par les Suisses en 2021. Dans son livre « La Suisse, plaque tournante de l'islamisme » elle accusait les politiques d’avoir délibérément ignoré le développement de l'islamisme en Suisse.  Au sujet du foulard islamique, elle écrit : « Toutes les formes de dissimulation de la femme sont la bannière de l'islam politique, qu'il s'agisse du foulard, du niqab ou de la burqa. Cette bannière rend visible la progression de l'islamisme dans l'espace public (...) Toutes les formes de dissimulation de la femme musulmane doivent être empêchées, car il ne s'agit pas d'une prescription religieuse mais d'un impératif politique des islamistes ». Et encore : « Tous les types de voile prônés par l'islam sont inacceptables parce qu'ils propagent l'idée discriminatoire que le corps de la femme est indécent et source de péché pour l'homme ». En effet, dans le Coran (33:59), Allah invite les femmes musulmanes à se couvrir de leur voile « afin d'être reconnues et de ne pas être molestées » : le voile est donc un signe de reconnaissance discriminatoire servant avant tout à protéger les pieuses musulmanes des convoitises sexuelles des hommes musulmans tout en désignant les femmes non voilées à ces mêmes convoitises.

L'islamisme se développe grâce à la gauche

Dans une interview accordée au Corriere del Ticino le 5 juin 2018 sous le titre « Il y a un plan des islamistes pour conquérir l'Europe », le grand écrivain algérien Boualem Sansal a expliqué les stratégies à long terme utilisées par les islamistes pour endoctriner et convertir les « infidèles ». Parmi celles-ci, l'islamisation de l'environnement, par exemple en faisant circuler des femmes voilées, car ainsi les gens – surtout les enfants et les jeunes – s’habituent à l’expression des valeurs musulmanes et finissent par les intérioriser.  Boualem Sansal, 76 ans, sait de quoi il parle car il a vécu de près la réislamisation de l'Algérie par la puissante secte des « Frères musulmans » après la guerre d'indépendance contre la France (1954-1962), et il a connu les horreurs de la sanglante guerre civile qui s'est déroulée de 1992 à 2002, où de nombreuses femmes ont été tuées par des miliciens islamistes parce qu'elles refusaient de porter le voile. Parmi ces  victimes il y avait une jeune femme dont Mohamed Hamdaoui, musulman algérien émigré en Suisse et élu au Grand Conseil bernois dans les rangs des socialistes, était tombé amoureux. Lorsque l'initiative fédérale contre la burqa est lancée en 2016, Hamdaoui décide de la soutenir en mémoire de son amie décapitée par les islamistes, entrant ainsi en collision idéologique avec le Parti socialiste, qui s'oppose à l'initiative. Il change donc de parti et rejoint le PDC en 2018. Dans une interview publiée le 14 avril 2018 par Le Temps, il déclare: «Je suis persuadé que la gauche est en partie responsable de la croissance de l'islamisme en Occident, car dans l'intérêt de ne pas favoriser la croissance de l'extrême droite, elle a évité d'ouvrir un débat de fond sur ce phénomène ».

Le sens du voile, c'est l'apartheid sexuel 

Parmi les Algériennes qui ont refusé de porter le voile pendant la guerre civile, Djemila Benhabib a pu sauver sa vie en se réfugiant en France en 1994. Dans son livre « Ma vie à contre-Coran », elle écrit à propos du voile : « Pour les intégristes, être musulman signifie porter le voile islamique, qui peut avoir différentes formes mais qui, par essence, n'a qu'une seule signification : l'apartheid sexuel (...). Le fait que le voile islamique soit plus ou moins toléré dans les services publics d'une grande partie de l'Europe est révélateur d'une mentalité répandue selon laquelle il fait partie de « l'identité collective musulmane » et que, par conséquent, son interdiction équivaudrait à faire preuve d'intolérance et de racisme, puisqu'après tout, il s'agit d'une question de liberté individuelle (...). Mais en acceptant le voile, nous contribuons involontairement à renforcer et à façonner l'« identité collective musulmane » telle que la conçoivent les fondamentalistes, car rien dans le Coran n'en fait une obligation explicite, comme le prétendent les fondamentalistes. »

Les femmes musulmanes trahies par les féministes occidentales

Les pseudo-féministes rouges-vertes qui se battent soi-disant pour la liberté de choix des femmes musulmanes font le jeu des islamistes et trahissent les femmes musulmanes qui, dans de nombreux pays islamiques, sont emprisonnées, torturées, défigurées à l'acide ou tuées parce qu'elles refusent de porter le voile. Dans une interview publiée le 6 mai 2019 dans le journal italien « Il Giornale », l'anthropologue féministe italo-somalienne Maryan Ismail se plaint de l'obligation de porter le voile qui existe dans plusieurs pays théocratiques et observe qu’ «en Occident, le féminisme historique a perdu cette bataille. Nous la poursuivons, nous, femmes afghanes, tunisiennes, marocaines, femmes qui essaient de s'émanciper, avec beaucoup de souffrances. Je ne compte pas sur les femmes gauchistes et féministes parce qu'elles ne comprennent pas cela. Elles ont tous les droits du monde et ne réalisent pas que les femmes musulmanes n'ont pas ces droits ». C'est aussi à cause des féministes occidentales que les femmes musulmanes qui se réfugient en Europe en quête de liberté risquent de se faire rattraper par l’islam.

Le voile islamique n'est pas un choix libre

Mais est-il  vrai que les femmes musulmanes qui portent le voile le font par libre choix ? Ecoutons Wafa Sultan, gynécologue syrienne émigrée aux Etats-Unis en 1989, où elle exerce comme psychiatre et où elle a publié des livres comme « L’Islam fabrique de déséquilibrés? » et « L'Islam en question », dont nous avons tiré les extraits suivants : « Le voile a caché les femmes musulmanes au monde et érigé une barrière entre les hommes et les femmes d'une même société ; à ce sujet, les femmes prétendent que c'est elles qui ont décidé de se couvrir la tête et que tout le monde doit respecter cette décision. C'est peut-être leur décision, mais certainement pas leur choix. C'est la peur qui lie les femmes des pays arabes à ces enseignements ».

Les entreprises peuvent interdire le voile

C'est une raison de plus pour demander en Suisse et en Europe l'interdiction du port du voile islamique, à commencer par les écoles obligatoires et les lieux de travail en contact avec le public, car ces soldates de l'islam qui rejettent les valeurs occidentales contribuent à islamiser le pays dans lequel elles vivent. La Cour de justice de l'Union européenne a récemment jugé que l'interdiction du port du voile islamique sur le lieu de travail n'est pas discriminatoire si cette mesure s'applique à tous les signes religieux afin d'éviter les conflits sociaux au sein de l'entreprise et de garantir sa neutralité pour éviter des conséquences négatives sur ses activités.  Cet arrêt devrait être pris en compte par les entreprises, comme La Poste et les Chemins de fer fédéraux, qui en acceptant le voile islamique sur le lieu de travail au nom de la tolérance envers les autres cultures et religions favorisent en fait la diffusion dans notre pays d'une religion qui, là où elle prédomine, se révèle intolérante envers les membres d'autres cultures et religions.

La liberté de religion a des limites

Pour défendre le voile islamique, certains rappellent que l'article 15 de la Constitution fédérale suisse garantit la liberté de conscience et de religion. Certes, mais ce même article précise que nul ne peut être contraint d'adhérer à une communauté religieuse ou d'accomplir un acte religieux. Il serait alors temps de préciser une fois pour toutes que l'islam n'est pas compatible avec notre Constitution, car il interdit notamment aux musulmans de changer de religion (sous peine de mort), oblige les musulmans à observer le ramadan (sous peine de mort) et oblige ceux qui veulent épouser une musulmane à se convertir à l'islam.  On peut donc se demander jusqu’à quel point il est permis d'accorder certaines libertés aux adeptes d'une telle idéologie qui, à l'époque d'Hitler, s’étaient alliés avec les nazis.

Il ne faut pas oublier que même la Déclaration universelle des droits de l'homme pose des limites aux libertés, établissant qu'aucun État, aucun groupe ni aucune personne n'a le droit de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés. Or, quiconque suit de près les agissements des islamistes en Europe sait que leur objectif déclaré est d'utiliser les libertés accordées par la démocratie pour détruire ces mêmes libertés en les remplaçant par les règles religieuses strictes de la charia.