Suisse-UE. Les fourberies d’Ignazio

Yvan Perrin
Ancien Conseiller national
Les fourberies d’Ignazio
Ignazio Cassis est un homme sournois. On pouvait certes s’attendre au pire de la part des europathes mais le conseiller fédéral PLR dépasse ce qu’on pouvait imaginer de pire. L’accord colonial qu’Ursula von der Leyen tient à nous imposer est mauvais. Ignazio Cassis ne le sait que trop. Il l’a lu. Il tient donc à ce que la population n’ait accès au texte que le plus tard possible, le temps de nous faire accroire que le salut de la Suisse passe par la soumission à Bruxelles.
Il commence donc par soumettre l’accord au référendum facultatif, moins exigeant démocratiquement puisque seule la majorité du peuple suffit, les cantons n’ayant pas leur mot à dire. Le traité colonial ne toucherait pas la Constitution. Juristes, experts et eurologues sont donc formels, pas besoin de la double majorité. Il faut un certain aplomb pour tenir ce langage. L’accord ne touche pas la Constitution, il la suspend dans ce qu’elle a de plus important, les droits démocratiques que nous nous sommes démocratiquement accordés. Notre Constitution sera soumise au bon vouloir des juges étrangers, bras armés de la Commission européenne.
Pire encore, Ignazio Cassis se comporte en vulgaire maître-chanteur. Il s’apprête à soumettre l’accord sous forme de quatre paquets comprenant un volet consacré à la stabilisation des relations bilatérales et trois autres concernant la sécurité alimentaire, l’électricité et la santé. Comme le précise le directeur de l’Office fédéral de la justice, « la population pourrait dire oui à la partie stabilisation et rejeter l'un ou l'autre des trois autres accords mais s'ils sont acceptés, ceux-ci ne pourront entrer en vigueur que si la partie stabilisation est approuvée en votation ».
Bien sûr, c’est dans la partie stabilisation qu’on trouve les juges étrangers, les représailles que Bruxelles se propose d’exercer au cas où la Suisse ne se plierait pas aux lubies européennes et la facture évolutive dont la Suisse devrait s’acquitter. A l’inverse, la clause de sauvegarde qui nous permettrait de limiter la subversion migratoire n’y figure évidemment pas. Ignazio Cassis démontre clairement par son chantage qu’il n’a aucun espoir de faire passer le texte d’une façon honnête.
Il faut remonter assez loin dans notre histoire, peut-être jusqu’à Marcel Pilet-Golaz pour trouver un conseiller fédéral aussi pitoyable. A l’époque, le Vaudois en avait trouvé un autre sur sa route, le Général Guisan. Ignazio Cassis aura affaire aux patriotes. Nous veillerons à déjouer ses tristes manigances pour rester libres comme il y a 80 ans.
Yvan Perrin, 01.05.2025

5 commentaires

  1. Posté par Olivier le

    ..sans compter la haute trahison de Viola Amherd qui a trahi le peuple en recevant Mme Van Der Leyen dans le dos du peuple avant Noël 2024

  2. Posté par CiGîtLaSuisse le

    Rappelons que l’ “europathe” Ignazio Cassis, homme “sournois”, “qui dépasse ce qu’on pouvait imaginer de pire”, est le premier Conseiller Fédéral naturalisé ! Il ne s’agit pas d’un hasard.
    Mentionnons également que la fraude électoral, très facile avec le vote par correspondance généralisé, donnera au besoin le coup de pouce nécessaire au Deepstate pour soumettre la Suisse.

  3. Posté par Robert le

    Il faudrait lui retirer la nationalité Suisse, et l’expulser en Italie, pour une période de trente ans.

  4. Posté par Jacques Davier le

    Bien dit!

  5. Posté par antoine le

    ”Ignazio Cassis se comporte en vulgaire maître-chanteur”
    Ce Conseiller Fédéral est à démissionner immédiatement, c’est INSUPPORTABLE !
    Quel langage faudra-t-il tenir pour l’éjecter !
    NON à l’UE de La Hyène !

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