Favori des sondages depuis des mois, Herbert Kickl, chef du Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ, extrême droite), a décidé de faire campagne pour les élections législatives autrichiennes organisées dimanche 29 septembre en fuyant la plupart des demandes d’interview de médias établis. […]
Dans son programme, M. Kickl reprend ouvertement le vocabulaire très particulier de ce dernier, assurant vouloir transformer son petit pays de neuf millions d’habitants en « forteresse », où « le droit d’asile sera stoppé ». Il prône aussi la « remigration », afin de rendre à l’Autriche « l’homogénéité de son peuple ». Poussé à préciser ses intentions, M. Kickl a notamment évoqué l’idée de retirer la nationalité à tout naturalisé « qui s’attaque à nos valeurs », mais certains de ses candidats ont été jusqu’à évoquer la « remigration » (soit le retour dans leur pays d’origine) des « écoliers qui manquent de respect » à leurs professeurs, ou même des simples « racailles ». [..]
« Le concept de “remigration” est repris de manière de plus en plus positive, constate M. Kranebitter. On observe un glissement vers la droite de la population depuis la crise migratoire de 2015 puis la pandémie de Covid-19, avec une perte de confiance dans les institutions démocratiques et une montée du soutien aux thèses les plus radicales. » […]
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