Le Parlement souhaite interdire à l'avenir les symboles nazis tels que la croix gammée. De même, « des moyens de propagande, des signes et des symboles tels que des gestes, des slogans, des salutations et des drapeaux ».

La faucille et le marteau ne sont pas interdits, même si les partis communistes - y compris en Suisse - ont utilisé ces symboles pour politiser et même si les hordes rouges avaient fait rage tout comme les hordes brunes, faisant des centaines de millions de victimes.

Mais si vous voulez faire partie des « gentils », vous devez évidemment criminaliser les gestes nazis. Quiconque s’oppose à cette interdiction sera immédiatement placé dans le coin nazi. En ce qui concerne cette interdiction des "salutations extrémistes", je me souviens de l'année 1997: à cette époque, les milieux de la côte ouest américaine affirmaient que les banques suisses s'étaient enrichies à grande échelle grâce à des actifs dormants. Ils ont exigé de l'or de la Banque nationale suisse en guise de compensation. Je me suis défendu contre cela – tout comme le peuple suisse plus tard – devant un large public sur le thème «La Suisse et la Seconde Guerre mondiale – une clarification». J'ai remarqué que plusieurs photographes me prenaient uniquement en photo de dos et de côté pendant mon discours.

À la fin du discours, j'ai demandé pourquoi à l'un des photographes qui étaient debout, assis et même allongés avec leur appareil photo derrière moi, se cachant et prenant des photos. Ce photographe d'un éditeur réputé m'a dit ouvertement : « Monsieur Blocher, j'ai été chargé de vous photographier - et surtout le mouvement de votre main - pendant le discours, dans l'espoir que vous tendiez au hasard votre bras droit vers le public - pour aidez-vous à l’utiliser pour faire le salut hitlérien. Mais il n’y est pas parvenu.

Parce que je parle habituellement avec mes mains, il aurait pu réussir. Peut-être que je devrais aller en prison à cause de cela à l'avenir ?