Chasse à l'homme à Londres après l'attaque à la "substance corrosive" qui a fait plusieurs blessés
La police londonienne est lancée jeudi 1er février à la recherche d'un homme qui a aspergé une femme et ses deux filles d'une "substance corrosive" en pleine rue mercredi soir dans le Sud de la capitale britannique, blessant également plusieurs passants et policiers.
Les trois victimes étaient toujours hospitalisées jeudi matin et si leur vie "n'est pas en danger, les blessures subies par cette femme et la plus jeune de ses filles vont les marquer pour toujours", a souligné l'un des responsables de la police locale dans un communiqué.
Selon le chef de la police Mark Rowley, la femme et l'assaillant se connaissent, et l'hypothèse d'une attaque terroriste semble exclue.
Mercredi vers 19h30 (locales et GMT), dans le quartier de Clapham, un homme a aspergé cette femme de 31 ans et ses deux filles de huit et trois ans d'une substance "alcaline" de type soude ou eau de Javel.
Des attaques "extrêmement rares" à Londres
Le suspect, qui a également été violent envers l'une des fillettes en la projetant sur le sol, a d'abord tenté de quitter les lieux en voiture, mais il a percuté un véhicule à l'arrêt et a pris la fuite à pied. Son identité a été dévoilée par la police jeudi après-midi: il s'agit d'Abdul Ezedi, un homme de 35 ans venant de Newcastle (nord-est de l'Angleterre).
Il est reconnaissable par "des blessures importantes sur la partie droite de son visage", a précisé la police, sans plus de détails. Même s'il est repéré, Scotland Yard a demandé de ne pas l'approcher.
"Nous allons traquer cet agresseur", a promis jeudi matin sur la BBC le chef de la police Mark Rowley, qui a voulu souligner que les attaques chimiques et à l'acide étaient "extrêmement rares" à Londres.
"Ces deux personnes se connaissent, donc il n'y a donc pas de hasard", a-t-il déclaré, ajoutant que rien ne laissait présumer un motif terroriste.
Cinq policiers examinés pour des blessures "mineures"
Quatre personnes ont également été blessées lorsqu'elles ont "courageusement porté assistance" aux victimes, entrant elles aussi en contact avec cette substance. Trois d'entre elles ont du être amenées à l'hôpital pour recevoir des soins.
Des témoins interviewés par la BBC ont rapporté que la femme avait de sérieuses brûlures sur le visage et qu'elle hurlait: "Mes yeux! Mes yeux!". Cinq policiers ont également été examinés pour des blessures "mineures". Ils avaient tous quitté l'hôpital jeudi matin.
Après une série d'attaques impliquant des substances corrosives qui avaient choqué le Royaume-Uni il y a quelques années, atteignant le nombre de 941 en 2017, ces incidents se sont raréfiés grâce à un renforcement des contrôles sur la vente de ces produits en 2019.
Le nombre d'attaques est toutefois reparti à la hausse en 2022, progressant de 69% en Angleterre et au Pays de Galles avec 710 attaques selon l'organisation Acid Survivors Trust International.
Attaque à l'acide à Londres. Abdul Shokoor Ezedi, a jeté de l'acide au visage de 12 personnes. Parmi les victimes figuraient 2 enfants, dont un âgé de 3 ans. Il est actuellement en liberté et une chasse à l'homme massive est en cours. L’horreur c’est de pire en pire. pic.twitter.com/PlXXTtOoZO
— blancocide (@blancocide75) February 1, 2024
Un ”bon” londonien ou un migrant bien intégré !
Abdul Shokoor Ezedi
Que va en faire la ”j”ustice anglaise ?
C’est encore un ”fou” un cas psychologique rare qu’il faut traiter à vie … taux de réussite : ZERO.
Il faut se débarrasser au plus vite de ces ”chances”.