Le Hamas a publié fièrement une vidéo choquante de quatres otages adolescentes – Et si c’étaient vos filles?

Voici les visages des jeunes filles toujours détenues par le Hamas: leurs familles lancent un appel désespéré pour leur libération, trois mois après leur enlèvement

• Le conflit entre Israël et le Hamas est entré le 7 janvier dans son quatrième mois.

• Des dizaines d'otages sont toujours détenus à Gaza alors que les négociations piétinent.

7 janvier 2024

Par Natalie Lisbona à Tel Aviv et Andy Jehring à Londres, en exclusivité pour le Daily Mail

 

Regarder les visages terrifiés des quatre adolescentes tachées de sang défilant sous les yeux des tireurs du Hamas était pire que le pire cauchemar pour leurs parents.

Ces images obsédantes ont été prises quelques heures seulement après leur enlèvement. Liri Albag, Karina Ariev, Daniela Gilboa et Agam Berger n'étaient plus que l'ombre d'elles-mêmes.

Trois mois ont passé depuis l'enregistrement de cette vidéo où on les voit alignées contre un mur à Gaza, les mains liées derrière le dos, et elles sont toujours en captivité.

Les négociations étant dans l'impasse depuis l'effondrement du cessez-le-feu, les parents des plus jeunes femmes otages partagent ci-dessous ces photos déchirantes et exigent la libération immédiate de leurs filles.

Ils appellent les mères et les pères du monde entier à s'exprimer alors que de nouveaux détails horribles émergent, indiquant que certaines captives ont été violées sous la menace d'une arme ou amputées d'un membre.

"Imaginez qu'il s'agisse de votre fille, de votre petite fille entre leurs mains", a dit Orly, la mère de Daniela, âgée de 38 ans. Qu'est-ce que vous imagineriez ?"

Karina Ariev, 19 ans
Karina Ariev, 19 ans

Des sourires à l'horreur : l'image meurtrie et ensanglantée de Karina Ariev, 19 ans, dans une vidéo du Hamas

 

Lili Albag, 18 ans
Lili Albag, 18 ans

Des projets : Lili Albag, 18 ans, voulait parcourir le monde, avant d'être enlevée le 7 octobre

 

Eli, 54 ans, le père de Liri, a dit : « Imaginez pendant un jour que vous n'avez plus aucun contact avec votre fille et que vous savez qu'elle est entre les mains de personnes mauvaises. Alors dites-moi ce que ce serait après 90 jours. Cela nous tue. Chaque minute semble une heure.

Les filles ont été enlevées à Nahal Oz, près de la frontière avec Gaza, dans les premières heures de l'attaque du Hamas du 7 octobre, lors de laquelle 1200 personnes sont mortes et des dizaines de femmes ont été violées.

Le premier signe de vie est apparu lorsque le Hamas a partagé un court extrait où on les voyait alignées à Gaza ainsi que d’autres vidéos les montrant entassées dans des camions sous la menace d’une arme.

« Nous avons exactement compris ce qu'ils avaient fait le 7 octobre », a dit Mme Gilboa, dont la fille Daniela, 19 ans, est une musicienne talentueuse qui rêvait de devenir chanteuse.

« S'ils sont capables de ça, qu'est-ce qu'ils peuvent faire pendant 90 jours ? Je ne veux pas l'imaginer. »

Quand le dernier cessez-le-feu a été rompu le 30 novembre, Liri, 18 ans, de Yahiv, au centre d'Israël, Karina, 19 ans, de Jérusalem, Daniela, de Petah Tikva, au centre d'Israël, et Agam, 19 ans, de Holon, au centre d'Israël, ont été laissées sur place. .

Avec la montée des tensions après l’assassinat par Israël d’un dirigeant du Hamas au Liban, on craint qu’elles ne soient oubliées.

Les parents s'entraident pour faire face. « Nous pleurons beaucoup ensemble. Nous parlons beaucoup, nous nous comprenons", a dit Shira Albag, 51 ans, mère de quatre enfants, gestionnaire de comptes, dont la plus jeune fille Liri envisageait de parcourir le monde.

Des récits d’horreur ont émergé de la part de celles qui ont été libérées. La fille aînée de Shlomi Berger, Agam, est une violoniste talentueuse qui avait un avenir prometteur. "Nous avons entendu parler des abus sexuels", a dit ce père de quatre enfants, 52 ans.

« En tant que père, je ne peux pas imaginer ces choses. La famille est déchirée. »

La sœur de Karina, Sasha, 24 ans, a parlé au nom de leur mère, Ira, 44 ans, secrétaire médicale. «C'est la misère, c'est l'impuissance», dit-elle. "Ma mère est dans une situation terrible, elle ne sait pas quoi faire."

Une autre otage, Chen Goldstein-Almog, 49 ans, assistante sociale, a vu certaines des filles dans un appartement à Gaza lors de ses 51 jours de captivité.

Agam Berger, 19 ans
Agam Berger, 19 ans

Talentueuse : Agam Berger, 19 ans, apparaît ensanglantée dans une vidéo publiée par le Hamas

 

Daniela Gilboa, 19 ans
Daniela Gilboa, 19 ans

Rêves : Daniela Gilboa, 19 ans, espère devenir chanteuse

 

"Certaines d'entre elles ont un âge proche de celui de mes filles et je les ai serrées très fort dans mes bras", a-t-elle dit. Mais elle a aussi partagé des détails déchirants sur d’autres captives.

"Il y avait des filles qui avaient passé 50 jours et plus seules", a-t-elle dit. «Quand elles étaient tristes et pleuraient, leurs ravisseurs les caressaient et les touchaient. Elles ont régulièrement décrit des cas d’abus sexuels sous la menace d’une arme.

« Certaines filles ont été grièvement blessées et n'ont pas reçu de soins médicaux appropriés. Blessures par balle, voire perte de membres. Elles ont dit qu'elles pourraient supporter leur handicap, mais pas la manière dont elles ont été constamment violées.

Parlant des quatre filles, Mme Goldstein-Almog a dit : « Elles sont fortes et n'ont pas perdu espoir. Mais elles étaient au bord du gouffre il y a cinq semaines lorsque nous les avons quittées. Il faut qu'elles soient libérées. Elles ne peuvent pas rester là un jour de plus. »

https://www.dailymail.co.uk/news/article-12936173/The-faces-girls-held-Hamas-families-make-desperate-plea-release-three-months-captured.html

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Un commentaire

  1. Posté par Martel-en-Tête le

    Il eût été étonnant qu’avec deux opérations massives et continues de bombardements, n’épargnant nul espace, ni bâtiment, censées excaver des tunnels creusés à plusieurs mètres de profondeur, des otages s’en fussent tirés sans égratignure ! En somme, ces images témoignent, et c’est heureux, que ces otages (du moins ceux qui n’ont pas été les victimes collatérales des bombardements de l’IDF), à la différence de bien d’autres… et bien plus jeunes et fragilisés sont en vie, sans sérieuses carences alimentaires, apparemment, ni blessures les désignant à l’amputation ou la mort à échéance. Aussi, rien ne me semble justifier la montée en graines de tels supplices à moins, bien sûr, que l’on consente à témoigner aussi de sorts équivalents dans la partie adverse. (Sans même parler des dégâts psychologiques, quant à eux fort bien partagés et pour longtemps!) Et encore, ce n’est que propagande de guerre, sans réelle compassion sinon de l’indignation à géométrie variable dépourvue d’une portée politique de quelconque valeur, sinon à jeter de l’huile sur le feu de consciences ramollies. Même chez les plus instruits, la guerre vue d’assez loin génère fantasmes et régression symbolique, aux confins de la «mentalité primitive». Ainsi de nos arrière grands-parents et leurs histoires de petits Belges à qui l’ennemi amputaient l’index afin qu’ils ne devinssent plus tard des soldats susceptibles de tirer vengeance, et autres troubles de la personnalité engagée par personnes interposées.

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