Immigration : ce n’est pas près de s’arranger !
L’information est passée relativement inaperçue, infiniment plus que les accusations qui avaient été formulées initialement. À l’époque, le directeur exécutif de Frontex, le français Fabrice Leggeri, était accusé d’avoir couvert des refoulements illégaux de migrants pratiqués par les autorités grecques. La Convention de Genève interdit en effet de repousser des migrants qui tentent de passer illégalement les frontières extérieures de l’Union européenne. Les accusations semblaient très solides, malgré la résistance de l’intéressé. Le journal Le Monde, par exemple, relayait la nouvelle en ces termes : «Partisans d’une ligne dure en matière de gestion des frontières extérieures de l’Union européenne, ils (les dirigeants de Frontex, NDLR) ont enfermé l’agence dans un mensonge : les refoulements de migrants en mer Egée n’existent pas. Ils seraient une invention d’ONG « soutenues par les Turcs ». Une position proche de celle défendue par l’exécutif grec, mais aussi par l’extrême droite européenne. »
Non seulement le directeur couvrait des actes illégaux mais il mentait et versait dans le complotisme, si l’on résume. Il y a huit mois, l’eurodéputé RN Jean-Paul Garraud est venu aux nouvelles en posant la question des preuves récoltées pour porter une telle accusation. Ce n’est que mercredi dernier, le 25 janvier, que la commissaire européenne aux affaires étrangères a répondu : « À la connaissance de la Commission, à ce jour, aucune des enquêtes administratives telles que celles menées par le conseil d’administration de Frontex et par le groupe de travail sur le contrôle de Frontex n’a trouvé d’éléments de preuve de la participation de membres du personnel de Frontex à des opérations de refoulement. »
Si l’on comprend bien ce que peu de médias décryptent, nous avons donc finalement un directeur qui fut poussé à la démission en raison d’une accusation de complicité de faits… non établis. Le tout sans intervention du gouvernement français. A l’origine de ces accusations, on trouvait l’Office européen de lutte antifraude (OLAF), dont le rapport est resté confidentiel en raison des règles de fonctionnement de l’Union européenne. Mais les accusations furent relayées par des ONG, accréditées par la Commission européenne et très complaisamment relayées par nombre de médias. Une campagne de déstabilisation rondement menée.
Pourquoi cette offensive ? Parce que le directeur démissionnaire posait avec insistance la question du mandat qui lui avait été confié en 2015 à la commission européenne. Lui avait signé pour être à la tête d’une agence chargée de défendre les frontières extérieures de l’Union européenne, de plus en plus d’acteurs européens semblaient attendre de l’agence un contrôle du respect par les pays membres des « droits fondamentaux » dans leur gestion de l’immigration. Concrètement, la question était simple : Frontex est-elle une agence de police des frontières ou une association humanitaire ?
Si la question se pose, c’est parce que les textes internationaux semblent contradictoires : la convention de Genève interdit le refoulement des clandestins, mais le Code des frontières Schengen oblige les états à prévenir le franchissement illégal de leurs frontières… Qu’est-ce qui prime ? La Commission reste muette malgré l’inquiétude des européens.
Or il faut être clair : si c’est la Convention de Genève qui prime, les frontières extérieures de l’Union européenne n’existent plus. C’était l’inquiétude de Fabrice Leggeri.
À l’heure où les européens découvrent des chiffres toujours plus impressionnants de l’immigration clandestine, avec une augmentation significative en 2022, la question reste entière. Tant que la réponse n’existe pas, l’immigration clandestine ne risque pas de se tarir.
Charlotte d'Ornellas
Journaliste à Valeurs actuelles, 27.01.2023 |
Sous l’angle de la consommation l’immigration est encouragee par la droite liberale et egalement par la gauche qui voit le nombre de fonctionnaires devenir pletorique et la perspective qu’a terme sa base electorale augmente.
”La Commission reste muette malgré l’inquiétude des européens.”
Et pourtant c’est cette Commission qui parle sans arrêt de droit, de réglementation, de comm, etc …
” … une augmentation significative en 2022”
Plus de 30% en France !
https://lesobservateurs.ch/2023/01/27/immigration-les-demandes-dasile-en-france-ont-bondi-de-plus-de-30-en-2022-les-regularisations-de-clandestins-en-hausse-de-8/
”Tant que la réponse n’existe pas, l’immigration clandestine ne risque pas de se tarir.”
Cela fait le beurre de tous les passeurs et autres politicards qui prennent leurs commissions; il faut bien arrondir les fins de mois !
La CORRUPTION règne en maître à Bruxelles !
https://lesobservateurs.ch/2022/12/10/corruption-par-le-qatar-la-vice-presidente-socialiste-grecque-eva-kaili-du-parlement-europeen-interpellee/
https://lesobservateurs.ch/2021/05/03/le-scandale-de-corruption-de-lue-dont-les-medias-bienpensants-refusent-de-parler/