Ndlr. Rappel général : La rédaction ne partage pas nécessairement tous les points de nos contributeurs.
Une résistance passive tranquille
La catastrophe sanitaire annoncée n’a pas eu lieu. Les urgences hospitalières n’ont pas été submergées et bloquées partout. Finalement, vaccinés ou pas, 1 dose ou 3, Pfizer ou Moderna, hydroxycholoroquine ou pas, rien ne distingue fondamentalement les deux groupes de citoyens. Sauf la diabolisation, les pressions psychologiques que subissent encore et injustement, les réticents, ceux qui se posent des questions. Et la survaccination de groupes non risqués, comme les enfants. Et l’isolement absurde de leurs proches des personnes âgées, les limitations et encoubles mises au deuil, à l’accompagnement par les proches et les professionnels. Pourquoi ne pas avoir laissé le choix libre et responsable de la vaccination pour les groupes à risque ? Pourquoi avoir fait croire que la transmission était freinée par la vaccination. Pourquoi avoir laissé carte blanche aux pharmas et à leurs lobbyistes et politiciens subjugués. Le masque, hors des soins aigus hospitaliers, ne sert à pas grand-chose, excepté le respect volontaire, la politesse si l’on tousse dans les lieux publiques de protéger autrui.
La santé et notre corps nous appartient, l’immunité ne saurait être confisquée et décrétée unilatéralement par l’Etat qui subit la dictature hygiéniste et les solutions finales de Big Pharma et de Big Data. L’objection de conscience, le droit à exiger des alternatives crédibles et raisonnables, le devoir de critique appartient aussi aux citoyens qui doivent être convaincus et non pas violentés par une dictature sanitaire et les moyens de surveillance amplifiés par l’intelligence artificielle. Ou les effets collatéraux destructeurs de sanctions économiques et de guerre, la migration imposée pour toutes sortes de raisons.
L’administration autoritaire des pénuries et des risques, que l’on voit lentement s’installer, est un danger majeur. Une menace sur ce que nous appelons démocratie, c’est-à-dire la prise en compte de contre-poids politiques. D’autant plus que la croissance de la consommation d’énergie et du gaspillage, la pompe aspirante de la migration, le surdéveloppement sont justifiés et stimulés par le surendettement. Les Verts se préoccupent-ils vraiment de cette dynamique qui poussera à la révolte lorsque les ceintures seront serrées de force, lorsque les petits revenus seront brutalement touchés, freinés dans les aspirations consuméristes de masse ? La croissance démographique alimentée maintenant d’abord par une migration sans contrôle est un frein à la transition écologique, une mise en échec de solutions raisonnables économiques auxquelles la population peut adhérer volontairement.
Les individus ou le Système, qui est d’abord responsable ?
Bien sûr qu’il existe des appétits voraces individuels, qu’il n’est pas toujours facile de contrôler les abus, rapport de force oblige. Le Système aussi, tellement intriqué entre les partenaires, accéléré de manière démesurée par le numérique et l’accélération toxique des échanges devient financiarisation, artificialisation de l’économie et de l’entropie qui passent les limites et mettent en danger le vivant, comme le spirituel d’ailleurs. L’intelligence artificielle, les Big Data sont certainement utiles à améliorer l’existence mais comment être sûr de la motivation des quelques-uns qui la contrôlent au sommet de la pyramide. Des financiers, des transhumanistes, des philanthropes avec des utopies de pouvoir sans limite ?
La démocratie à l’ancienne, comme la gouvernance paternaliste, sont largement dépassées par la vitesse, le virtuel, le métavers, la néo-réalité crée en boucle fermée, les algorithmes qui réalisent les fraudes inclusives nécessaires à la victoire du camp autoproclamé du Bien ? Comment s’organiser pour créer une vraie légitimité citoyenne, le bon sens commun, les choix raisonnables ? Y a-t-il une issue par le numérique ? Rien n’est moins sûr. Là aussi résistance tranquille et refus de se laisser intimider.
La neutralité est incontournable.
Après avoir eu besoin de 300 ans pour se construire, la neutralité helvétique et le rôle de bons offices ont été balayés en trois jour par une classe politique qui s’est montrée incapable de dire non au Tartarin Zelensky, une sorte d’enfant gâté intouchable et irresponsable, une sorte de Greta Thunberg en quelque sorte, qui tape du pied et exige armes, sanctions, acceptation de « réfugiés », financement de la reconstruction du désastre qu’il a largement contribué à réaliser. Et la guerre qu’il perdra, ce n’est plus que la chronique d’une défaite annoncée, d’un gâchis humain et de l’effet boomerang des sanctions toxiques.
Les solutions sont la pratique concrète de la démocratie qui doit être protégée des propagandes médiatiques et des groupes de lobbies à la Soros. Le développement de canaux d’informations et d’opinions alternatives non diabolisées est indispensable. Protéger l’Etat de droit des tyrans susceptibles, minoritaires et manipulateurs de l’opinion. Le maintien à tout prix hors de l’Otan (la neutralité collaborative est une farce pitoyable) et de l’Union européenne, arme de guerre économique au service des USA et des changements de régime pour étendre le Grand Marché Unique et inclusif, favoriser la désastreuse transition écologique (anti-souveraineté locale), la désindustrialisation, l’expropriation comme perspective de bonheur radieux.
Il est évident que la guerre par procuration en Ukraine ne sera pas gagnée par l’équipe de fanfarons de Kiev. Il est à souhaiter que les acteurs de cette tragédie finissent par se ramasser la vague boomerang de retour de leurs sanctions hostiles dans la figure. Boris Johnson est sanctionné, Draghi aussi, les paysans se révoltent en Hollande, les Allemands se préparent à geler cet hiver. Vivement une autre Europe des Nations, dans un monde multipolaire, basée sur la souveraineté et le respect de l’Etat de Droit. Le pouvoir d’achat, la possibilité de contre-poids démocratique, le droit à vivre pacifiquement l’emportent sur les folies sociétales : toilettes non-genrées, droit de mort à inscrire dans la Constitution sur un enfant à naître pour des raisons de commodité psycho-sociale et la pratique d’un auto-effacement accéléré.
Dominique Baettig, ancien Conseiller national, militant souverainiste
Je partage le point de vue de ce contributeur et aimerais en lire plus souvent de cette veine. Avec cette pandémie, c’est la liberté, le fondement même de notre civilisation, qui est attaquée. En l’occurrence la liberté de décider ce qui se passe avec son propre corps, et celle de refuser le totalitarisme.
Je comprends le rappel général : La rédaction ne partage pas nécessairement tous les points de nos contributeurs. Ton analyse dérange car elle est à l’opposé de l’information qui nous inonde. Comme pour les mesures irréfléchies pour lutter contre les différentes variantes du COVID, beaucoup d’eau coulera sous les ponts jusqu’à la reconnaissance de mauvaises décisions et le mea-culpa des informateurs.