Black-Out électrique (2de2) : le refus de l’accord cadre CH-UE n’est pas en cause.

Jean-François Dupont
Ingénieur-physicien EPFL
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Pampigny, 29 octobre 2021

 

Black-Out électrique (2de2) : le refus de l’accord cadre CH-UE n’est pas en cause.

Le refus de l’accord cadre a été plusieurs fois évoqué dans les médias pour expliquer le risque d’un Black-Out électrique. L’argument : faute de cet accord cadre, nous ne pourrions plus importer de l’électricité de l’UE en cas de pénurie.

Cet argument est une récupération politique par les déçus du refus de l’accord cadre CH-UE. Il n’explique pas le risque de Black-Out.

 

Les vraies raisons du risque de Black-Out tiennent à deux éléments : l’ouverture du marché de l’électricité et la transition énergétique.

L’ouverture du marché de l’électricité.

Il faut rappeler à quoi était due la sécurité d’approvisionnement en électricité dont nous bénéficions depuis longtemps. La sécurité d’approvisionnement exige qu’une réserve de capacité de production soit disponible en tout instant et partout dans le réseau pour compenser une faiblesse éventuelle telle que défaillance d’une centrale de production ou d’une ligne de transport. Cette réserve est bien sûr à compléter par un réseau solide, dimensionné pour les pointes : en particulier le « maillage » du réseau doit assurer que toutes les zone de consommation soient alimentées par au moins deux lignes. La question centrale, avec l’ouverture du marché est de savoir qui va financer, dans un marché ouvert, cette réserve de capacité de production. Dans le système ante (avant l’ouverture du marché), cette réserve était financée par le producteur en échange du monopole qui lui assurait des clients captifs sur un territoire donné. Il y avait un deal entre l’État et le producteur au terme duquel le producteur en échange de la sécurité financière dont il dispose grâce au monopole, investi dans cette réserve de capacité de réserve. Avec l’ouverture du marché plus aucun producteur n’est responsable de la sécurité d’approvisionnement, même dans son territoire.

Le prof. EPFL Matthias Finger, dans une étude sur l’ouverture du marché de l’électricité, avait indiqué qu’avec l’ouverture du marché, ce sera de fait le marché qui deviendra responsable de la sécurité d’approvisionnement, en prévenant : le marché ne peut pas être convoqué devant un tribunal…

Il faut rappeler que les électriciens on fait entre-eux une « Europe de l’électricité » dont les règles principales ont été fixées par les accords de l’UNIPEDE indépendamment de l’UE. Ces règles prévoyaient :

- l’interconnexion des réseaux nationaux

- les entreprises électriques pouvaient acheter et vendre de l’électricité entre elles (pas les entreprises consommatrices)

- une exigence d’autonomie électrique avec dans chaque pays une réserve propre de capacité de production

- cette réserve devait suffire pour les cas de panne d’une grande centrale. Pour des pannes plus importantes, les réserves étaient mises en commun par l’interconnexion.

L’exception notable à ces règles a été le fait de l’Italie qui a arrêté ses centrales nucléaires à la suite de Tchernobyl. Elle a compensé par des centrales au fuel. Quand celui-ci est devenu cher, elle a massivement importé de l’électricité de France et d’Allemagne qui transitait en partie via la Suisse. L’Italie a connu un gros Black-Out le 28 septembre 2003. L'Italie "dans le noir" est illustrée par cette photo satellite :

Une conséquence particulière de l’ouverture du marché a été, en tous les cas en Suisse, de modifier en profondeur les liens entre producteurs et distributeurs. En Suisse romande EOS, entreprise supracantonale, fonctionnait comme coopérative de production pour ses actionnaires-coopérateurs qui étaient les sociétés cantonales de distribution : SIG, SIL, Romande Energie, Groupe e, etc… Les distributeurs sont devenus libres d’acheter sur le marché européen, à la bourse de Leipzig. Il existait après l’ouverture des excédents importants d’électricité dus à une certaine récession dans les pays de l’Est suite à la chute du Mur. Le courant à la bourse était sensiblement meilleur marché que le prix de revient de leur coopérative. Ils en ont profité, et ils en ont profité pour fidéliser leurs clients éligibles. Mais ils n’ont pas baissé leurs tarifs à leurs clients captifs. Les coopératives de production ont eu de la peine à écouler leur production et connu des difficultés financières. On a parlé de grounding des grands barrages : plus sur

https://clubenergie2051.ch/2016/03/31/lhydraulique-cest-plus-qualpiq-comprendre-pour-agir/

https://clubenergie2051.ch/2015/09/04/debacle-de-lhydraulique-le-deni-de-realite-du-directeur-de-lofen/

André Pellen, un spécialiste ancien d’EDF a aussi constaté des effets pervers de l’ouverture du marché de l’électricité en France :

https://clubenergie2051.ch/2018/04/10/dune-ouverture-de-marche-a-une-autre/

 

La transition énergétique.

Traduction de l’Energiewende, la transition énergétique a été déclenchée politiquement en Allemagne d’abord, suivie rapidement par la Suisse en réaction politique aux évènements de Fukushima. La transition énergétique c’est la sortie progressive mais inexorable du nucléaire. La France se contente de réduire la part du nucléaire, très élevée, 70%, à 50%.

Ainsi avec une croissance des besoins en électricité, l’absence d’investissement dans la réserve de capacité et la mise hors service d’une partie importante du parc nucléaire, l’ouverture du marché et la transition énergétique s’additionnent pour créer en Europe un déficit croissant de capacité de production. S’ajoute que la transition énergétique, d’antinucléaire au départ devient anti fossile, préservation du climat oblige. Au final : la menace d’un Black Out prend de l’ampleur.

Une grande difficulté est que comme solution de rechange beaucoup d’États ont proposé de tout remplacer par des énergies renouvelables, solaires et éoliennes. Le ClubEnergie2051 a compilé les études sérieuses de spécialistes qui montraient que remplacer le nucléaire, voire aussi le fossile, par les renouvelables n’était pas réalisable avec les connaissances et les techniques actuelles :

https://clubenergie2051.ch/2018/05/14/strategie-energetique-2050-une-etude-de-plus-le-confirme-elle-est-non-faisable/

Un cas très intéressant est celui de la Suède. Suite à l’accident de Tchernobyl elle décide de sortir du nucléaire. Mais elle y met deux conditions : il faut prouver 1) que cela peut se faire sans augmenter les émissions de CO2 et 2) que cela peut se faire à un coût acceptable. Des années après avoir essayé vainement d’apporter la preuve de la faisabilité de ces deux conditions, la Suède a décidé en 2009 d’annuler son décret de sortie du nucléaire : http://energie.lexpansion.com/energie-nucleaire/comment-la-suede-a-renonce-a-sortir-du-nucleaire_a-32-841.html

Autrement dit : le trilemme du nucléaire.

Un trilemme est un dilemme à trois options au lieu de deux. Un trilemme célèbre de l’histoire est celui du communisme qui dit : on ne peut pas être à la fois 1) intelligent, 2) honnête et 3) communiste.

Le trilemme du nucléaire dit qu’on ne peut pas à la fois 1) décarboner, 2) maintenir la prospérité et 3) se passer du nucléaire.

Au final, ces fortes paroles de Michael Wider CEO d’Alpiq et président de l’AES :

« Or, avec la sortie du nucléaire, nous deviendrons de plus en plus dépendants de l’étranger à un moment où nos voisins risquent de réduire, eux aussi, leur capacité. Une chose est déjà sûre : tous les pays européens ne pourront pas devenir importateurs d’électricité. »

https://www.bilan.ch/economie/_l_europe_electrique_se_fait_sans_la_suisse_    .

Or la situation de pénurie devient générale en Europe.

 

Cet article est la suite de Black-Out électrique (1de2)  « Ils » ont dit, ou les déclarations peu cohérentes de quelques responsables https://lesobservateurs.ch/2021/10/29/black-out-electrique-1de2-ils-ont-dit-ou-les-declarations-peu-coherentes-de-quelques-responsables/

Article également publié sur : https://clubenergie2051.ch/2021/10/29/black-out-electrique-2de2-le-refus-de-laccord-cadre-ch-ue-nest-pas-en-cause/

 

Blackout de l'Italie dans le noir le 28 .9.2003, photo satellite :

 

 

JFD / 29-10-2021

6 commentaires

  1. Posté par Alain le

    Tout le monde veut se débarrasser des énergies fossiles et nucléaires tout en augmentant considérablement l’usage de l’électricité. Tout le monde sait qu’il est impossible de faire fasse rien qu’avec le renouvelable. Donc tout le monde clame que le black-out sera évité grâce aux importations, mais qui va exporter?
    Une des solutions proposée, l’interconnexion entre l’éolien de la Mer du nord et de la Baltique, est une vaste fumisterie avec les pertes sur de telles distances

  2. Posté par Jean-François Dupont le

    À socrate@LasVegas
    Vous mentionnez avec raison que l’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE est ignorée. Ce qui est un comble quand on pense à l’importance qu’ont pris les arguments écologiques. Regardez dans cet article https://lesobservateurs.ch/2013/05/24/le-slogan-manipulateur-du-meilleur-kwh/ il y a vers la fin un graphique qui compare les bilans écologiques des kWh selon leur provenance. Ce graphique montre que le nucléaire a un des meilleurs bilan écologique, juste derrière l’hydraulique. Vous avez déjà vu ce graphique publié dans les médias ou dans les bulletins des écologistes ?

  3. Posté par antoine le

    Hier soir sur la RTSocialiste, l’émission Infrarouge de M. A. Favre a été d’une médiocrité criarde !
    Ce n’est pas la faute des participants qui ont tous bien présenté le sujet de la crise énergétique actuelle.
    La médiocrité provient d’un présentateur qui gesticule et ne pose PAS les bonnes questions.
    Du genre:
    M. R. Nordmann vous trouvez censé un projet de 2’000 centrales à gaz qui vont émettre du CO2 ce qui est complètement en contradiction avec le dogme de votre parti politique (PS).
    Pour quelles raisons paie-t-on encore une redevance pour que des émissions grand public qui passent à des heures de grande écoute ne sont pas présentée pour expliquer le problème du manque d’énergie.
    – Un kWh produit par une centrale électrique commandée par l’Homme n’est pas égal à un kWh produit par des énergies renouvelables intermittentes. Il faut comparer avec de l’énergie (potentielle, chimique, mécanique, etc …) stockée (eau dans les barrages, hydrogène produit par électrolyse, air comprimé, etc …).
    On se rendra compte que le prix est 3 à 5 fois plus chères !
    D’autre part, les marges de réserves (MW) s’amenuisent au fur et à mesure de l’augmentation de la part des énergies renouvelables.
    Une information très importante : augmentation de l’énergie consomme en 2050 de 40% !!
    Cela signifie-t-il que la population va aussi augmenter de 40% … je ne veux pas une Suisse avec 12 millions d’habitants !
    La Stratégie Énergétique (SE2050) est un gouffre à fric ! Il faut complètement revoir la copie !
    L’Allemagne à investit 200-300 milliards d’Euros dans l’Energiewende (tournant énergétique) pour un résultat nul ! La concentration de CO2 continue d’augmenter et le prix de l’électricité en Allemagne est un des plus élevé en Europe !
    https://www.lalibre.be/economie/conjoncture/2021/10/20/le-prix-de-lelectricite-belge-est-le-troisieme-plus-cher-deurope-I2KUTHB5KBAOPMKBM45WIDFDWY/
    https://www.rts.ch/play/tv/infrarouge/video/electricite-le-coup-de-la-panne?urn=urn:rts:video:12615460

  4. Posté par Jandur le

    Rappel de quelques aberrations:
    – Les énergies élec et gaz sont vendues sur les marchés financiers mondiaux, sont cotées en bourse. Il y a donc speculation mondiale.
    Quand leurs prix flambent tel lors de reprise industrielle post-confinements Covid, les envolées spéculatives sont hors contrôle des gouvernements (France, producteur d’électricité nuclaire bon marché, impactée. La comm. EU, incapable de régulation).

    “Du côté du gaz, le cours à la Bourse de Rotterdam a augmenté de 300 % depuis janvier. Alors que le mégawattheure (MWh) n’a presque jamais dépassé les 30 euros depuis dix ans, il se rapproche désormais de 70 euros. Aux États-Unis, le prix a doublé depuis le début de l’année. Du côté de l’électricité, c’est encore pire, avec 110 euros du MWh”

    – Les tarifs de l’électricité sont indexés sur ceux du gaz. Il y a encore 20 ans, l’inverse motivait le gouvernement Français (EDF) à inciter les particuliers à s’équiper d’un chauffage central au gaz.

    “Une autre raison avancée pour la flambée du prix de gros de l’électricité est… la hausse du prix du gaz. En effet, le nucléaire ayant été abandonné par l’Allemagne, et les énergies renouvelables comme l’éolien étant soumises aux aléas de la météo, beaucoup de centrales électriques en Europe fonctionnent au gaz. Et comme le gaz flambe…”

    Flambée du Gaz: “en Europe, des stocks bas et une incapacité de la Norvège et de la Russie d’augmenter leurs livraisons, explique la Commission de régulation de l’énergie (CRE). ”

    Explications d’experts pour justifier ces prix délirants. “Pour les uns, ce serait la reprise économique et la forte demande venue des industriels. Pour d’autres, c’est l’augmentation du prix de la tonne de carbone, c’est-à-dire le prix à payer pour avoir le droit d’émettre du CO2, à la suite des nouvelles règles fixées par l’UE sous prétexte de limiter le réchauffement climatique. Ce prix a doublé en six mois”

    “… Tares d’une organisation économique où tous les acteurs, industriels ou producteurs d’énergie, sont libres de produire ce qu’ils veulent, sans aucune planification et en cherchant le profit maximum. Même quand les États ou d’autres organismes comme la Commission européenne interviennent, c’est pour définir un prix de la pollution, que les industriels ajoutent au prix de l’énergie. Pire encore, dans les pays comme la France, où l’électricité est très massivement produite par une seule entreprise, EDF, à travers des centrales nucléaires dont les coûts de production ne dépendent ni du vent ni du gaz,
    l’État a délibérément organisé la concurrence avec des fournisseurs qui ne produisent rien. Ceux-ci achètent l’essentiel de leur électricité à EDF, et le peu qui leur manque sur le marché international. Pourtant, à la fin, le prix de l’électricité payé par les consommateurs, prix qui est encadré par la Commission de régulation de l’électricité (CRE), ne dépend pas du prix de revient du courant réellement produit et livré,
    mais du cours du MWh sur le marché libre de l’électricité. Sur ce marché très spéculatif, le moindre aléa, changement de législation, tempête, guerre, crise, pandémie, est utilisé pour faire monter les prix.”

    https://journal.lutte-ouvriere.org/2021/09/22/gaz-et-electricite-la-folie-des-marches-speculatifs_176661.html
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/energie-5-questions-sur-la-flambee-des-prix-dans-le-monde-1350412

    Effet boomerang du “quoiqu’il en coûte”, par ex traduit en Russe : regardez du côté des producteurs & distributeurs à qui profite le crime des hauses spéculatives.

  5. Posté par antoine le

    Nous sommes à la croisées des chemins !
    D’un côté dans un pays démocratique, c’est le Peuple en votant exprime les directives pour l’approvisionnement énergétique futur.
    De l’autre côté, il y a les ingénieurs – techniciens qui ne peuvent produire que ce dont ils disposent (nucléaire, hydraulique, photovoltaïque, etc…)
    Mais le jeu est trop simple !! il y a la politique et lorsqu’elle se mêle de l’énergie, c’est la catastrophe assurée !
    La stratégie énergétique (SE2050) de Mme Leuthard est une tromperie à tous les niveaux.
    L’éolien et le photovoltaïque n’assureront JAMAIS un approvisionnement sûr ET économique de la Suisse.
    – Intermittence (de nuit et sans vent) la production égale ZERO ! Même s’il y a des milliers d’éoliennes et des centaines de km2 de panneaux solaires …
    – Stockage sous forme d’énergie potentielle (eau dans les barrage) ou chimique (électrolyse de l’eau pour la production d’hydrogène) c’est largement insuffisant à l’heure actuelle
    – Batteries, on n’en parle même pas ! C’est très cher et polluant !
    (Voir production du lithium – salar Bolivie Pérou)
    Il ne reste que les petits groupes électrogènes !
    Merci pour le bruit et la pollution.
    La transition énergétique a bien comme but de diminuer les émissions de CO2 soit disant pour lutter contre le réchauffement climatique (supposé anthropique !)
    On se dirige complètement vers l’opposé ! Merci aux Verts pastèques et Verts de gris.
    Les Black out vont ravir sainte Grata !! Elle qui ”voit” les molécules de CO2 à l’œil nu !
    Notre civilisation du XXIème siècle ne peut fonctionner qu’avec une énergie électrique abondante et bon marché, sinon c’est le collapse …
    Préparez-vous … !!
    Remarques:
    Depuis juin 2020, le prix spot du MWh à quadruplé environ.
    https://lesobservateurs.ch/2018/03/02/lausanne-le-directeur-de-la-police-soppose-aux-rondes-de-resistance-helvetique-cest-un-trouble-incontestable/
    Idem pour le tarif du gaz (spot Market TTF)
    https://www.powernext.com/fr/donnees-de-marche-sur-les-produits-spot
    Le baril de pétrole est au dessus de 82$ et le prix de la super 95/98 est proche des 2.– Frs
    Tout va bien. La CRISE énergétique est en marche.

  6. Posté par Socrate@LasVegas le

    “Les vraies raisons du risque de Black-Out tiennent à deux éléments : l’ouverture du marché de l’électricité et la transition énergétique.”

    C’est l’évidence même!!

    En parfait exemple, notre voisine la France, membre de l’ue s’il en est victime des imbéciles “verts” et pastèques, adeptes de l’invasion sub-saharienne de l’Occident quitte à devoir tout bétonner pour accueillir ces “chances” LOL

    …Mais sans tenir compte le moins du monde de l’EMPREINTE ECOLOGIQUE (https://fr.wikipedia.org/wiki/Empreinte_%C3%A9cologique) que ces sub-sahariens passant instantanément de 0.5 à 3.5 lorsqu’ils débarquent en Suisse où leur est offert:
    – Allocations
    – Logement & loyers
    – Assurance soins
    – Traducteurs
    – Assistance juridique aux frais des Suisses
    – “smart”phone 6 abonnement
    – carte de crédit chargée

    De plus chez nous les politocards (Leutarte) ont réussi à faire avaler par le peuple une transistion énergétique 2050 “magique” mais impossible à mettre en oeuvre comme le montre les étude de faisabilité (bien sûr réalisées après coup!):
    https://clubenergie2051.ch/2018/05/14/strategie-energetique-2050-une-etude-de-plus-le-confirme-elle-est-non-faisable/

    Comme l’UDC le propose, et compte tenu de l’intermittence des énergies renouvelables, de fait incapables de prendre la relève, il FAUT investir dans le nucléaire, en renouvelant les installations sur les sites déjà équipés!

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