France. Policiers brûlés vifs : 6 à 18 ans de prison pour 5 accusés et 8 jeunes acquittés en appel, des peines moins lourdes qu’en 1ère instance, colère des avocats des victimes

post_thumb_default

La cour d’assises des mineurs de Paris a condamné samedi soir en appel cinq des treize jeunes jugés depuis six semaines après l’assaut de deux voitures de police à Viry-Châtillon (Essonne), en 2016. Une bagarre générale a éclaté lors du verdict.

Après six longues et éprouvantes semaines d’audience à huis clos, et quatre ans après les faits, le verdict est désormais tombé -dans le chaos- pour les 13 jeunes accusés d’avoir attaqué et brûlé avec des cocktails Molotov des policiers à Viry-Châtillon (Essonne) en 2016. La cour d’assises des mineurs de Paris a condamné cinq jeunes à des peines allant de 6 à 18 ans de réclusion, et en a acquitté huit autres.

La lecture du verdict a été interrompue par une bagarre générale dans le box des accusés, qui a nécessité l’intervention d’une trentaine de policiers et gendarmes. Les heurts se sont ensuite étendus dans la salle d’audience, où étaient présentes les familles des accusés. Le calme est revenu au bout d’une dizaine de minutes.

 

 

Après 14 heures de délibérations, les cinq condamnés ont été reconnus coupables de tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l’autorité publique. Trois d’entre eux ont été condamnés à 18 ans de prison, un à 8 ans de prison, et le dernier à 6 ans. Ils encouraient la réclusion criminelle à perpétuité. Les huit autres accusés ont été acquittés.

Huit condamnés et des peines plus lourdes en première instance

En première instance, huit des accusés avaient été condamnés à des peines de 10 à 20 ans de réclusion criminelle et cinq autres avaient été acquittés. Le parquet, qui avait requis des peines de 20 à 30 de prison, avait fait appel, jugeant que les peines « ne tiraient pas les conclusions » de la « gravité du crime » commis.

(…)

Les policiers Vincent et Jenny avaient été gravement brûlés, Sébastien avait eu les mains brûlées en portant secours à son collègue en feu et Virginie avait été frappée.

Le Parisien

Via Fdesouche

4 commentaires

  1. Posté par Iman le

    C’est quoi cette photo où il n’y a pas un seul français ni blanc encore une photo raciste envers les blancs ou peu être aucune photo de racaille blanche , c’est vrai que si il y avait que des blancs à surveiller il faudrait moins de police, moins de prison, il y aurait moins de vol, de viole, de coup de couteau, moins d’église qui brûle, etc etc président petit mi-cron à la guillotine .

  2. Posté par chantal le

    les jeunes qui ont attaqués les policiers et jetés des cocktail molotovs dans les voitures sérigraphies étaient seize. Sur les seize seulement treize étaient sur le banc des accusés. Sur les treize seulement cinq ont été condamnés à de la prison ferme. Quelle honte pour la justice qui ne protège pas le pilier de la république, la force de l’ordre. C’est un signal fort qui va encourager cette horde d’assassins à continuer ses méfaits. Faut-il dissoudre la justice si elle ne sert plus à rien?

  3. Posté par Rikiki le

    S’ils s’étaient appelés Pierre, Paul ou Jacques, la sentence aurait été beaucoup plus sévère. Depuis que les autorités sont maqués avec toute cette racaille, il est évident qu’il la soutienne.

  4. Posté par antoine le

    Cette racaille doit griller en enfer pour l’éternité !
    On peut très facilement écourter des douleurs aussi atroces ainsi que des coûts inutiles dans nos prisons … on les couche définitivement !

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.