Déchaînement du féminisme idéologique contre la publication d’une lettre de lecteur

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Vif débat à la RTS suite à la lettre de lecteur ci-dessous, qui a heurté les féministes de Fribourg. Désormais, le regard concupiscent d’un homme (espérons seulement des hommes) sur les jeunes filles légèrement vêtues est criminalisé.

Voici l’objet du scandale et de l’indignation de nos #me too romandes :

J’en ai assez de ce Covid-19 et je désire malgré lui vous parler du printemps et de ses jolies fleurs, ceci avec un peu d’humour, tout en espérant que cela va vous chasser les (mauvaises) idées. Eh oui, le printemps est là et aussi ses tenues particulières. Il est vrai que même sans mon masque Covid-19, mes lunettes de soleil s’embuent au croisement de ces belles plantes que l’on rencontre au gré de nos promenades.
Je peux dire à gorge déployée que je soutiens Georges lorsqu’il me dit qu’il n’a pas besoin d’aller à Schaffhouse pour voir une chute de reins. Elle est visible au dos dénudé de cette nymphette, de même que ces genoux faisant des clins d’œil à travers ses jeans percés et rythmée par sa démarche chaloupée. Que dire aussi de cette transparence faisant entrevoir des confettis de tissus couvrant à peine vos centres névralgiques et suspendus par quelques ficelles tendues comme des arcs sur vos deux guitares…
Aussi, je ne peux éviter de penser à cette collégienne de Gambach, pour vous dire, Mesdemoiselles et Mesdames : vous avez eu le courage de la dénonciation, mais arrêtez de déclarer que vous êtes libres de vous habiller comme vous le désirez. Avouez franchement qu’il est plus pertinent de dire : j’ai le droit de me déshabiller comme je veux, même si c’est un poil provocant. Paul

source : https://www.allybing.com/aux-jeunes-filles-en-fleurs-analyse-et-reponse/

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RTS/Forum : Lettres de lecteur, quelles limites à la liberté de la presse?

Débat entre Marie Spang, membre du collectif Grève féministe Fribourg, et Pierre Ruetschi, directeur du Club suisse de la presse.

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Résumé :

Pierre Ruetschi admet (hélas) que la lettre en question est malsaine, n’apporte rien au débat en cours, et explique que Serge Gumy, rédacteur en chef de La Liberté, a exprimé des regrets mais pas d’excuses.

Pierre Ruetschi souligne que juridiquement le billet ne peut pas être mis en cause et qu’il doit être publiable car il exprime aussi une réalité : il ne suffit pas d’ignorer les problèmes, il faut dire qu’ils existent pour pouvoir débattre.

Mais est-ce que cette bataille de tranchées entre les femmes féministes et les hommes fait avancer les débats ?
Pierre Ruetschi rappelle qu’il y a actuellement une atmosphère de grande violence : la voiture d’entreprise du journal a été taguée d’une manière qui sous-entend que le journal est complice de viol, les gens n’osent plus s’exprimer sur ces sujets.

« On se fait étriller ». Il y a ces mécanismes de déchaînement violents sur les réseaux sociaux, il y a cette volonté d’écraser l’ennemi et non de dialoguer.

Puis Pierre Ruetschi plie l'échine et ajoute qu’il y a encore des inégalités scandaleuses entre hommes et femmes.

Hélas, nous ne saurons jamais où se situent ces inégalités scandaleuses.

Cela ne suffit pas à Marie Spang, elle n’en démord pas : Gumy et son journal font la promotion du viol !

Vous vous rendez compte, La Liberté de Fribourg ! Ah, les cochons !

Marie Spang est outrée par ce billet. Et son indignation est sérieuse, elle affirme que l'auteur ne respecte pas la dignité des jeunes filles en les qualifiant de nymphettes. Le corps ne doit pas être un objet de désir sans consentement.

RTS : Peut-on laisser la possibilité aux médias d’écrire des choses pareilles ?

Marie Spang : La réaction féministe collective était « spontanée ».

Elles sont montées aux barricades pour défendre les droits des femmes trans, non-binaires, et dénoncer les agressions journalières que des femmes subissent déjà de la part des hommes.

Marie Spang, porte-parole du collectif femmes de Fribourg, exige un approfondissement de la problématique, une confrontation des idées, et une publication des lettres écrites par le collectif.

Pierre Ruetschi répond qu’en effet il doit y avoir débat, une confrontation d’idées, mais que le problème est que ces féministes ne veulent faire entendre que leurs propos, sans confrontation.

Marie Spang ne voit dans la réponse du journal qu’une chose : la culture du viol est de nouveau excusée, banalisée ; elle n’accepte pas les regrets au lieu des excuses.

Pierre Ruetschi : Oui, il existe des hommes avec une dimension lubrique, concupiscente, sans pour autant être des prédateurs, des violeurs en puissance : il faut respecter la présomption d’innocence, surtout si le crime n’a pas eu lieu.

Marie Spang se défend de tout dogmatisme, et rappelle les violences que les femmes subissent au quotidien, ce qu’est vivre dans la peur [des hommes].

« La vraie violence (…), c’est la sexualisation du corps des femmes, les regards, les actes parfois prédateurs, que les femmes subissent. »

Marie Spang voudrait, elle aussi, une confrontation de cette lettre avec une explication de la culture du viol et des violences faites aux femmes.

Elle relève que plusieurs lettres des féministes ont été refusées, parce qu’elles n’entraient pas dans la ligne éditoriale, et conclut que publier la lettre ci-dessus, « c’est un choix qui rentre dans la notion de culture du viol », des experts pourront le confirmer, ce n’est pas une notion qui est inventée par les grévistes féministes.

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Résumé et commentaires : Albert Coroz

8 commentaires

  1. Posté par pepiou le

    Si l’habit ne fait pas le moine, le genre pute ne fait pas la nonne. L’hypocrisie féminine est sans limite tout comme l’effronterie dont certaines font preuve. Peut-être qu’un séjour au fin fond de l’Afghanistan leur ferait comprendre ce qu’est la concupiscence.

  2. Posté par Julien le

    Réflexion sur les féministes 2.0:
    « J’ai jamais pu encadrer les féministes. Ces salopes n’arrêtaient pas de parler de vaisselle et de partage des tâches ; elles étaient littéralement obsédées par la vaisselle. En quelques années, elles réussissaient à transformer les mecs de leur entourage en névrosés impuissants et grincheux. À partir de ce moment -c’était absolument systématique- elles commençaient à éprouver la nostalgie de la virilité. Au bout du compte, elles plaquaient leurs mecs pour se faire sauter par des machos latins à la con. J’ai toujours été frappée par l’attirance des intellectuelles pour les voyous, les brutes et les cons. Bref, elles s’en tapaient deux ou trois, parfois plus pour les plus baisables, puis elles se faisaient faire un gosse et se mettaient à préparer des confitures maison avec les fiches cuisine Marie-Claire. J’ai vu le même scénario se reproduire, des dizaines de fois. » — Michel Houellebecq, Les particules élémentaires.

  3. Posté par Rikiki le

    Quelle histoire, on en fait tout un fromage. Admirer n’est pas violer. Préférez vous la burka ?
    Il est vrai qu’actuellement tous sujets prêtent à discourir d’une façon malsaine.

  4. Posté par Sergio le

    À force de vouloir être l’égale de l’homme, elle y a perdu son âme que l’Église lui a accordée il n’y a pas si longtemps.

  5. Posté par Baechler le

    Paul conclut son gros souci par les mots suivants : « Avouez franchement (Mlles et Mmes) qu’il est plus pertinent de dire : j’ai le droit de me déshabiller comme je veux, même si c’est un poil provocant. » Paul se trouve donc provoqué ! Ne Serait-ce pas tout simplement dû à sa frustration de ne jamais avoir su communiquer et entrer en relation avec le genre opposé au sien ? Tout cette agitation médiatique ne traduit-elle pas un problème très personnel !

  6. Posté par Edmond Richter le

    J’emmerde ces feministes casse-couilles

  7. Posté par antoine le

    Mais elle est très bien écrite cette lettre !
    – Pas de faute d’orthographe
    – Bonne syntaxe
    – Pas d’injure ou d’expression calomnieuse
    – Les mots sont très bien choisis
    – etc …
    Je ne trouve pas que c’est un appel au viol, c’est plutôt un appel du printemps et des émotions !
    La description qui choque ces féministes frustrées est pour moi légitime.
    N’y aurait-il pas une part de jalousie ?
    Toutes les femmes ne sont pas ou plus des canons de la beauté !

  8. Posté par Jean-Francois Morf le

    Merci et bonne chance à toutes celles qui font rêver les vieux messieurs.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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