Votations du 7.03 2021. Le voile et l’islamisation ; minimisation et tromperie face au harcèlement musulman par la politique du saucissonnage

Uli Windisch
Rédacteur en chef
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Votations du 7.03 2021. Le voile et l’islamisation ; minimisation et tromperie face au harcèlement musulman par la politique du saucissonnage (MàJ et transcription libre de l'Eclairage UW du 8.02.2021)

Éclairage UW du 8 février 2021

Nous allons aborder un sujet d’actualité, l’initiative populaire qui vise à interdire la dissimulation du visage. Pouvez-vous nous en dire plus ?

 

C’est le genre de sujet qui échauffe facilement les esprits. Nous avons plusieurs camps, évidemment ceux qui sont pour le « oui » et ceux qui sont pour le « non », mais il faut nuancer un peu. En Suisse, comme ailleurs, lorsqu’on dit « dissimulation du visage » on pense tout de suite à la burqa et la question s’est focalisée autour de la burqa, alors que c’est plus général puisque c’est aussi l’interdiction de dissimuler son visage pour les casseurs, les manifestants violents, etc. Du côté des autorités, on ne veut évidemment pas que le vote « oui » l’emporte. Le gouvernement, par le biais de la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter a donné le point de vue des autorités, mais elle voulait surtout faire en sorte que l’initiative soit refusée. Mais son argumentation est d’une faiblesse incroyable, et relève même du mensonge, voire de la tromperie. Elle nous dit qu’il n’y a vraiment que très très peu de burqas en Suisse et que cela ne vaut donc pas la peine de l’interdire pour quelques dizaines de cas. Elle dit ensuite que, concernant l’argument féministe, il y a d’autres sujets plus importants. Comme toujours, il faut minimiser, relativiser, et d’emblée elle ose intervenir en disant qu’on ne va pas modifier la Constitution pour quelques burqas. On peut dire qu’il y a mensonge et tromperie, car c’est une conférence de presse où tous les médias sont présents, et on essaye d’emblée d’inciter à voter « non ».

Il existe en Suisse une commission fédérale contre le racisme, et la responsable est une politicienne dite de droite, mais de la droite d’aujourd’hui dont on ne sait plus vraiment ce que c’est, sans compter qu’elle est quasiment intimidée par la gauche et prend souvent les mêmes positions. Cette présidente a dit que la Commission fédérale contre le racisme était favorable à la burqa, que la critique de la burqa était un prétexte pour attaquer l’islam. C’est une commission fédérale, avec des membres de tous bords, même si elle est bien évidemment fortement à gauche et comporte beaucoup de personnes de la deuxième génération immigrée, avec toutes les minorités ethniques. Mais la présidente de cette commission a fait encore mieux ! Une journaliste lui a demandé si elle avait lu le Coran, et elle lui a répondu : « J’ai lu le Coran, et certains commentaires du Coran aussi, et je n’ai pas vu de rejet des autres religions. » Comment peut-on oser dire cela lorsqu’on voit la manière dont sont traités, par exemple, les chrétiens dans certains pays musulmans ? C’est absolument inadmissible.

 

Qu’en est-il de la presse ? On peut entendre dire que les sondages ne sont pas défavorables à l’initiative.

 

C’est un premier élément très satisfaisant pour notre site, où on est parti très tôt et où on essaye de montrer que c’est toute l’islamisation rampante qui est derrière la défense de la burqa. J’ai parlé de harcèlement musulman et d’une politique de saucissonnage, ce qui veut dire que les musulmans cherchent à imposer leurs pratiques petit à petit, en prenant des thèmes particuliers. Une fois c’est le hallal, une autre fois c’est le porc dans les cantines, puis le burqini, etc. On prend des thèmes particuliers, on crée la polémique, on crée le conflit, et on insiste, insiste, insiste toujours, en se disant qu’on va finir par l’emporter, parce que, de guerre lasse, même ceux qui sont opposés à cette islamisation finiront par céder. C’est cette politique du harcèlement qu’il faut bien saisir : l’objectif est bien d’imposer certaines pratiques. Dans certains pays comme en Belgique, la sharia est déjà en vigueur dans plusieurs quartiers. Mais on minimise complètement, à partir d’un objet comme la burqa, dont on peut dire qu’il n’y en n’a pas beaucoup, effectivement. C’est quand même extraordinaire qu’il y ait si peu d’analyse sociologique et politique fondamentale de la part des autorités !

Le fait est que la population, elle, le sent – et on dira tout de suite que c’est de l’islamophobie ! L’islamophobie est l’exemple même qui est toujours invoqué, alors qu’il faut le dire, que ce n’est pas de l’islamophobie, ni une obsession raciste, xénophobe, que de se battre contre les pratiques musulmanes contraires à nos valeurs, et qu’en réalité on devrait réaliser que l’argument de l’islamophobie devient une arme d’intimidation massive. On veut empêcher d’agir contre ses pratiques en disant chaque fois : c’est de l’islamophobie, vous êtes xénophobes, vous êtes racistes. On a affaire à un véritable djihad culturel, et même à un djihad économique dans le cas du hallal. Il faut montrer ces tendances profondes que même les autorités ne veulent pas ni voir ni comprendre.

Il est très réjouissant de savoir que, pour l’instant, une majorité de la population est favorable à l’interdiction de se dissimuler le visage ; on est à environ 56% de pour, selon les sondages. Mais la campagne va être massive de la part des autorités et des médias, qui sont bien ennuyés parce que pour une des premières fois, des acteurs de gauche, des féministes de gauche, sont divisés. Certains trouvent que l’image que la burqa donne de la femme dans certains pays, où certaines luttent, jusqu’à parfois être torturées, pour ne pas porter la burqa, ça pose quand même problème ! Néanmoins, toute la gauche n’est pas pour l’interdiction. Les médias sont également ennuyés en voyant qu’il y a une forte proportion de la population qui est pour. Pourtant, ça n’empêche pas quelques sorties assez extraordinaires de la part de journalistes, mais aussi de sociologues – on voit que la sociologie mène à tout, surtout quand on est militant politique plus que sociologue ! Alors que de notre côté, nous essayons de dégager des tendances profondes, structurelles, ce qui est le rôle de la sociologie. Par exemple, une sociologue a interviewé des femmes qui portent la burqa, et on a assisté là à une minimisation générale du problème ; on va même jusqu’à dire que paradoxalement l’interdiction du niqab en France en 2010 a incité beaucoup de femmes à le porter. Voyez le genre de raisonnement ! N’interdisons pas car elles vont faire exprès de le porter ! Alors que ça s’est très bien passé dans le cas du Tessin dont on va parler puisque maintenant la burqa y est interdite.

Il y a bien sûr aussi quelques interventions de journalistes, qui par divers biais essayent non seulement de prendre position, mais carrément, il faut le dire, de trafiquer, de désinformer et de mentir. Pas plus tard que ce matin, on nous dit à la radio que la population musulmane est en train de se stabiliser. On prend comme exemple une période récente de dix, vingt ans pour affirmer qu’il n’y a pas eu une forte augmentation de cette population. Mais si on prend son évolution en Suisse, depuis les années 60-70 jusqu’à aujourd’hui on s’aperçoit que dans les années 60 il n’y avait que 16 000 à 17 000 musulmans, aujourd’hui on en est à 450 000, voire 500 000. Cela montre à quel point on veut toujours minimiser, fausser ! C’est une véritable tromperie. De plus, on dit que les musulmans ne sont que 5,5% de la population, mais on ne compte que les musulmans à partir de l’âge de quinze ans ! On peut penser que 5,5% ce n’est pas beaucoup, mais cela s’est fait en quelques décennies et il apparaît donc qu’il s’agit d’un phénomène très important, profond et structurel. On voit comme toujours une même tentative de minimiser. On nous dit encore que très peu de musulmans sont pratiquants, seulement 15 à 20% ; pourtant dans certains pays comme en France, on construit des mosquées de plus en plus gigantesques… Toujours la minimisation, et on ridiculise ceux qui essayent de dire la vérité, on tente de montrer qu’ils exagèrent, et surtout on les accuse d’être « islamophobes ».

 

Vous avez parlé de l’initiative qui a eu lieu au Tessin en 2013 ; j’aimerais revenir sur le sujet. On sait qu’en 2013 le Tessin a approuvé l’interdiction du voile avec plus de 60% des électeurs. Quelle a été la réaction, à l’époque, notamment de la communauté musulmane vis-à-vis de cette interdiction ?

 

C’est une question très intéressante, car évidemment certaines associations musulmanes sont entrées dans la danse comme je l’ai dit précédemment, et même un imam, dont on nous disait qu’il avait été formé en Suisse, est intervenu dans les médias, en 2013, expliquant qu’il redoutait les graves conséquences d’un « oui », car cette interdiction de la burqa était « contraire aux libertés individuelles ». Imaginez cela ! Les libertés individuelles ! Dans quels pays aimerait-on avoir la liberté de porter ou pas la burqa ? On utilise nos valeurs pour les inverser. Les opposants, et ici cet imam, disaient que le problème était inexistant, qu’il n’y avait que quelques rares burqas, comme ils le disaient à propos des minarets, qu’il y en avait très peu – néanmoins la population suisse a accepté leur interdiction en 2009. Ils nous disent encore qu’interdire la burqa revient à bafouer les valeurs occidentales et les droits des individus qui en découlent. Cette initiative était considérée par ces acteurs comme jouant sur la peur… Oui, on a raison d’avoir peur de certains phénomènes liés à l’islam, c’est évident. Mais là aussi, on essaye de nous dire « n’ayez pas peur », en quelque sorte… Mais si on demande son avis à la population, on verra bien que tout le monde n’est pas d’accord. On nous assure encore que les musulmans sont des gens pacifiques, intégrés, qui contribuent au bien-être de la collectivité, mais si on demande quelles seraient donc les conséquences si le « oui » l’emportait, on nous répond que l’acceptation de l’initiative entraînerait l’islamophobie ! Ce mot d’ « islamophobie » devient une arme d’intimidation massive ! On affirme qu’un « oui » altérerait l’image de la Suisse, que ça développerait l’extrémisme. Pourtant, l’image de la Suisse n’a absolument pas été dégradée après que l’initiative tessinoise eut été acceptée, au contraire ! Il y a même eu des approbations au niveau international, comme pour les minarets.

On voit donc que derrière ce fichu, ce qui semble un simple accessoire d’habillement, derrière la burqa, mais aussi du voile, se cache un phénomène beaucoup plus profond, et nous sommes coupables de ne pas nous rendre compte de ce harcèlement qui cherche à imposer petit à petit toute une série de pratiques culturelles dont une grande partie est totalement à l’opposé de nos valeurs. Et comme d’habitude, les islamo-gauchistes et les islamo-collabos, ou plutôt les islamo-naïfs faudrait-il dire, essayent de ridiculiser ceux qui luttent pour que les musulmans, et plus généralement les immigrés s’adaptent à nous et non le contraire. Quand le comprendra-t-on ?

Uli Windisch, 25.02.2021 (merci à A.L. pour la transcription libre de cet Eclairage UW)

2 commentaires

  1. Posté par Lucide le

    La présidente de la Commission fédérale contre le racisme ayant donc lu le coran, elle pourrait donc répondre à ces quelques questions :
    L’islam est-il compatible avec la culture occidentale et la démocratie ?
    Et ainsi plus précisément :
    Pour un musulman sincère et honnête, qu’est-ce qui prime, le coran ou la loi ?
    Pour un musulman sincère et honnête, qui faut-il écouter en priorité, l’imam ou le conseiller d’Etat ?
    Suivant la réponse honnête et sincère à ces questions, il sera peut-être plus clair aux islamo-naïfs vers quel genre de société ils nous mènent tout droit !

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