Une lettre ouverte pour mettre les choses au clair. Ce jeudi 5 novembre, Emmanuel Macron signe un texte dans le quotidien britannique Financial Times. Cette lettre, également publiée en Français sur le site l’Élysée, revient sur un article d’opinion publié le 2 novembre sur le site du média économique, avant qu’il ne soit retiré car présentant des “inexactitudes factuelles”.
Son titre? “La guerre de Macron contre le ‘séparatisme islamique’ ne fait que diviser la France davantage”. Après avoir vanté la rigueur habituellement accordée au “FT”, le chef de l’État n’y va pas quatre chemins: “Sur la base de fausses citations [confondant ‘séparatisme islamique’- un terme que je n’ai jamais employé, et ‘séparatisme islamiste’- qui se trouve être une réalité dans mon pays], j’ai ainsi été accusé de stigmatiser, à des fins électorales, les Français musulmans; pire, d’entretenir un climat de peur et de suspicion à leur égard”. Emmanuel Macron entend ainsi rappeler “quelques faits simples”.
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“Dans certains quartiers autant que sur Internet, des groupes liés à l’Islam radical enseignent aux enfants de France la haine de la République, appellent à ne pas respecter les lois. C’est cela que j’ai appelé dans un discours le ‘séparatisme’. Vous ne me croyez pas? Relisez les échanges, les appels à la haine diffusés au nom d’un Islam dévoyé, sur les réseaux sociaux qui ont finalement abouti à la mort du professeur Samuel Paty il y a quelques jours. Allez visiter les quartiers où des petites filles de trois ou quatre ans portent le voile intégral, sont séparées des garçons et, dès le plus jeune âge, sont mises à part du reste de la société, élevées dans un projet de haine des valeurs de la France”, énumère le chef de l’État, précisant que l’action du gouvernement n’est “jamais contre l’islam” mais “contre l’obscurantisme, le fanatisme, l’extrémisme violent”.
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Qui finance le Financial Times ?
Des islamistes, des mondialistes ou des dhimmis ?