RTS, TJ du 24.10.2020  - Des habitants de Boudry dénoncent des actes de délinquance commis par des requérants d'asile

Délinquance autour du centre de Perreux: les explications de Noémie Guignard

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Présentatrice du TJ - RTS:
Perreux (NE) accueille le seul centre d’enregistrement pour requérants d’asile en Suisse romande. La cohabitation avec la population locale ne se passe pas toujours très bien. 

Sur place, l’envoyée de la RTS, Noémie Guignard, a rencontré des riverains excédés.

Noémie Guignard énumère ce qui n’est « pas toujours très bien » selon les Boudrisans:
-On nous a raconté des agressions physiques ou verbales, des vols dans les véhicules, des cambriolages ou encore du trafic de drogue.
-Les auteurs agissent souvent en groupe ou avec violence.
-On en a beaucoup parlé cet été, parce qu’il y a eu des agressions ici dans la région, mais aussi à Neuchâtel, ce qui a forcé les autorités à déployer un vaste dispositif policier et pénal pour enrayer le phénomène.
-À Boudry, les riverains continuent à vivre avec une menace permanente de nouvelles agressions.

Pour en parler, Noémie Guignard s’est rendue chez une personne habitant à 500 mètres du Centre fédéral de Perreux. 

Noémie Guignard: C’était leur petit coin de paradis, mais désormais, la quiétude n’y est plus que d’apparat. La famille a subi quatre agressions en 2020, dont un cambriolage avec effraction.

Reportage chez Dastier Richner   

Dastier Richner : Ma femme est rentrée un après-midi, ils étaient dans la maison, ont sauté par la fenêtre, avec des linges sur la tête. Mon voisin a aussi été agressé. Je l’ai vu courir dans la rue avec une batte de baseball à la main. (Oh, le vilain !)

Noémie Guignard: Dénonçant ce climat d’insécurité, ce père de famille a alerté Karin Keller-Suter ainsi que tous les parlementaires neuchâtelois.

Dastier Richner face à la caméra de la RTS :

Je suis un fervent défenseur de l’asile. Donc, je n’aimerais pas qu’il y ait un amalgame qui soit fait. Je pense que les vrais requérants d’asile ont besoin de protection. Par contre, on vit actuellement dans une zone de non-droit à Boudry.

Noémie Guignard: Le profil de ces délinquants semble toujours le même : de jeunes Africains du Nord, dont certains n’hésiteraient pas à tirer profit du système de l’asile.

Emmanuelle Jaquet Von Sury (porte-parole du SEM) :

 

Le Secrétariat d’État aux migrations ne peut pas exclure que certaines bandes organisées utilisent la filière de l’asile pour venir en Suisse et puis commettre leurs délits le temps de la procédure d’asile. Nous, ce qui est important de dire, c’est que les personnes qui ne collaborent pas à la procédure d’asile, on a une tolérance zéro.

Noémie Guignard: D’entente avec les cantons, les autorités fédérales ont renforcé le nombre des patrouilles aux abords du centre de Perreux.

Alain Ribaux, Conseiller d’État neuchâtelois PLR: On a aujourd’hui à faire à une petite minorité qui pose d’énormes problèmes. On a une réponse sécuritaire. On aimerait aussi que la réponse soit de l’ordre de l’asile, avec une meilleure répartition de ces cas particuliers qui posent problème pour casser l’effet de groupe.

Noémie Guignard: A Boudry, Dastier Richner salue le renforcement des mesures de sécurité. Il craint toutefois que cela ne suffise pas à empêcher un drame :

Dastier Richner : En Suisse, on a une éducation, une manière de réagir, qui est normalement appropriée, mais quand vous êtes face à une menace, et que vous êtes dans un mode de panique, vous ne savez pas forcément comment vous pouvez réagir. Je crois que ça, c’est humain.

Cenator: Donc, ce qui donne des appréhensions à Dastier Richner, le Boudrisan, ce n’est pas que le village vive dans la peur à cause des nouveaux voisins, qui les agressent souvent en meute et avec violence, verbalement ou physiquement (la RTS n’entre surtout pas dans les détails sur ce sujet), qui commettent des vols dans les véhicules et les maisons. Dastier Richner n’a pas non plus peur que sa femme ou ses enfants se fassent, voler, voire violer, qu’il soit frappé « au niveau du cou » ou ailleurs. Non, Dastier Richner a peur de lui-même, peur que face à une menace, sous l’effet de la panique, il ne puisse pas réagir à la manière suisse, normalement appropriée. 

Et cette formidable symphonie Padamalgame, que la RTS sait reproduire avec une virtuosité inégalable, continue. 

Noémie Guignard: Actuellement, la vague de criminalité est en baisse, mais si elle devait repartir au printemps, le Boudrisan a l’intention de fédérer ses voisins pour exiger la fermeture du centre.

Présentatrice TJ: On le voit dans ce reportage, certains voisins seraient prêts à faire fermer le centre si cette violence se poursuit. (Ils peuvent toujours courir !) Mais comment est-ce qu’on en est arrivé là ?

Le Finale par Noémie Guignard : C’est cela le drame !
C’est qu’une minorité de personnes viennent jeter le discrédit sur l’ensemble des requérants d’asile. 

Pourtant, à Boudry, les villageois n’étaient pas opposés à l’ouverture de ce centre, bien au contraire. Ils sont tout à fait conscients qu’il faut accorder l’asile aux personnes qui ont fui la guerre  et qui ont subi des polytraumatismes.

Mais le problème du centre de Perreux, qui peut héberger près de 500 personnes, c’est que ce centre fait partie des six centres d’enregistrement que compte la Confédération.
Si un requérant d’asile est dirigé vers la Suisse romande, il doit transiter par Perreux. Cela induit forcément un grand brassage de population.
Ce qui peut expliquer le phénomène D’ailleurs, à Chiasso, qui abrite un autre centre d’enregistrement, il y a eu le même phénomènes durant l’été, donc les mêmes profils qu’ici à Neuchâtel.

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Cenator: Monsieur Dastier Richner et d‘autres Boudrisans qui se plaignent n’ont toujours pas compris ce que le droit d’asile a fait de la Suisse et de leur paisible village.
Ils ne se sont jamais demandé combien de pays ont traversé ces « vrais réfugiés », où ils auraient pu trouver la sécurité et la paix avant d’atteindre la Suisse si généreuse.
En vertu de quel délire les Suisses devraient-ils accueillir et entretenir des personnes venant du monde entier ?
Monsieur Richner semble ignorer que ces nouvelles catégories de migrants sont en nombre totalement inadaptables et incompatibles avec notre culture.
Il n'y a pas un seul pays qui ait pu cohabiter avec l’islam pacifiquement sans se faire engloutir.  
Monsieur Richner n’a-t-il jamais réfléchi sur le drame de Samuel Paty ? Comment se fait-il que les égorgeurs aient toujours le même profil, que cela ne se passe pas dans des pays où la population est culturellement homogène ?

Boudrisans, est-ce que le prix à payer pour vous faire bien voir, en offrant votre bourgade aux prédateurs, n’a pas été trop cher ?

Qu’allez-vous laisser comme pays à vos enfants ? Ne vont-ils pas penser que vous faites partie du problème, que vous en êtes responsables?

Pour  Noémie Guignard, le problème du centre de Perreux, ou de celui de Chiasso, c’est son statut de centre d’enregistrement, qui induit un grand brassage de population.

Non, Madame Guignard : le problème est justement que les villageois étaient FAVORABLES  à l’ouverture de ce centre. A Chiasso, il y a le même problème. Partout où l’on veut faire vivre des gens issus de civilisations incompatibles, il y a le même problème. Toute l’Europe occidentale est gangrenée par ce problème, toute notre civilisation est en grand danger de mort à cause de ce problème.

Incurables  Boudrisans, vous venez de voter le 25 octobre pour changer la majorité de votre commune. Avec l'arrivée de 10 Verts s’ajoutant à 12 socialistes, le Conseil général de la commune a basculé à gauche. Vous allez récolter les fruits de ce que vous avez semé en votant démocratiquement pour votre gouvernance de gauche.

Vous craignez déjà le printemps à venir, mais ce ne sont que les premiers embruns de la tempête qui finira par nous engloutir.

« Vous êtes dans l’illusion des mots. Moi, je suis dans le réel. Deux civilisations différentes ne peuvent pas vivre sur le même sol sans s’affronter » – Zemmour débattant avec Jean-Pierre Chevènement sur CNews le 16.10.2020

Pauvres Boudrisans, vous avez été illusionnés par des idées de gauche à la mode et prétendument généreuses. Il va falloir maintenant en payer l’amer prix.

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