Bilan.ch, 16 avril 2020
Alors que l'Europe entrevoit la sortie du tunnel dans la crise du coronavirus, de multiples pistes sont explorées pour relancer l'économie. En exclusivité romande, Bilan publie la tribune rédigée par Bertrand Piccard, explorateur et médecin suisse, et Frans Timmermans, vice-président exécutif de la Commission européenne.
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Cela nous laisse un choix : nous battre pour revenir à ce que nous avions auparavant ou essayer d'atteindre une situation bien meilleure.
Qu'avions-nous avant le Covid-19 ? Une économie léthargique, linéaire et génératrice de carbone, luttant pour augmenter le taux d'emploi et la qualité de vie, tout en épuisant les ressources naturelles, en produisant des déchets dangereux et des polluants toxiques, mettant en danger la population et l'industrie, sans parler de la crise du changement climatique. Est-ce vraiment cela que nous voulons récupérer ?
Il existe une autre voie : viser une croissance qualitative, avec une économie circulaire, durable et hautement compétitive. Comment y parvenir ? En remplaçant les infrastructures anciennes et polluantes par des infrastructures modernes, propres et efficientes, dans tous les secteurs - eau, énergie, construction, mobilité, agriculture et processus industriels, pour n'en citer que quelques-uns. Cela permettrait de créer beaucoup plus d'emplois et de faire croître notre PIB bien plus que par l'ancienne méthode.
C'est pourquoi il est faux de dire que le "Green Deal" est un luxe que nous ne pouvons pas nous permettre. Les inondations, les sécheresses, les incendies, la montée des eaux et la désertification vont nous frapper de plein fouet. De plus, avec le recul de la nature et la fonte du permafrost nous devrons faire face à d'autres virus inconnus.
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Le "Green Deal" est avant tout une stratégie de croissance, qui s’avère être également favorable pour l'environnement. Les énergies renouvelables et les technologies propres représentent une opportunité économique et industrielle massive qui a un meilleur avenir que le retour à une économie basée sur les combustibles fossiles, rongée par l'incertitude et l'imprévisibilité.
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Nous pouvons construire un solide réseau d'énergies renouvelables basé sur le solaire, la géothermie, la biomasse, l'énergie des océans et l'éolien, même si les possibilités vont beaucoup plus loin ; [...]
Ces technologies existent déjà. Elles ne représentent que quelques exemples des solutions identifiées et sélectionnées par la Fondation Solar Impulse, et son défi #1000Solutions est là pour le prouver.
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article complet: https://www.bilan.ch/economie/quel-monde-voulons-nous-rebatir-apres-le-covid-19
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Pour en savoir plus sur Frans Timmermans:
https://hungarytoday.hu/fidesz-timmermans-soros-man/
Messieurs Barroso, Goldman, Sachs et Timmermans
Bruxelles présente sa « loi climat » sous l’œil dubitatif de Greta Thunberg
Élections européennes : les institutions de l’UE font campagne contre le PiS en Pologne
Et sur Bertrand Piccard:
Ridicule bis: Bertrand Piccard sera au G7 pour présenter ses solutions
Bertrand Piccard, le Jupiter vaudois, se recycle
RTS Forum du 2 janvier 2020 : un concentré de débilités et de manipulations
Les rêves c’est beaux , vouloirs les appliquez c’est une autre paire de manches.
Une croissance qualitative…. très bien !
Mais pas un mot dans l’article sur le principal problème, c’est-à-dire la surpopulation, de la planète et de la petite Suisse !
Et tant qu’on ne s’attaquera pas à ce problème numéro 1, tout le reste n’est qu’emplâtre sur une jambe de bois et belles paroles dans le vide !
”il est devenu aujourd’hui plus rentable de protéger l’environnement que de le détruire”
Belles paroles, il ne reste plus ”qu’à les mettre en œuvre !
Plus facile à dire qu’à faire !
Photovoltaïque : pour résoudre la génération intermittente due à l’alternance jour/nuit il faut pouvoir stocker l’énergie soit sous forme d’énergie potentielle (barrages), soit sous forme chimique (électrolyse de l’eau). Ces 2 modes de stockage souffrent par leur rendement. Sinon il reste les batteries mais qui sont hors jeu par leur coût élevé, durée de vie courte et leur mauvais rendement.
Éolien: L’intermittence et le bruit occasionné ne peuvent être résolus que par un système de stockage et un éloignement conséquent par rapport aux habitations. Les écolos n’en veulent pas car elles tuent les chauve-souris …
Géothermie : Très intéressant, peu polluant et fonctionnant selon la volonté humaine. Malheureusement le projet bâlois est arrêté à cause des tremblements de terre provoqués …
Biomasse : C’est louable de récupérer l’énergie de la biomasse (bois, copeaux, sciure) ou produire du méthane. Encore faut-il que les écolos acceptent qu’on abatte des arbres pour renouveler la forêt. Un forêt saine et une forêt exploitée aussi bien en plaine qu’en montagne (avalanches).
Usine marée motrice (genre estuaire de la Rance) : ce n’est applicable qu’en quelques endroits sur terre où la différence entre marée basse et marée haute est importante et qu’on dispose d’un grand espace (estuaire) pour stocker les énormes quantités d’eau !
A part cela il y a le coût de production (Frs/kWh).
Ce n’est PAS en construisant des éoliens en altitude (2’500m à Gries) qu’on va résoudre le problème !
Au Nufenen (Gries) les éoliennes ont un faible facteur de charge (9%) et un coût élevé à la production (48cts/kWh).
En résumé si on est RICHE, on peut se payer des moyens écologiques pour produire de l’électricité; si on est pauvre, on s’achète des bougies, c’est meilleur marché !
La SE2050 (Stratégie Énergétique) acceptée par le peuple suisse était ainsi libellé que les centrales nucléaires ne pourraient plus être construites !
Vous pensez bien que tous les écolos ont accepté et que les générations futures devront faire SANS l’énergie électrique produite localement et importer à des tarifs surfaits l’énergie électrique en provenance de France (électricité nucléaire) ou d’Allemagne (électricité à base de charbon ou de lignite).
On aura encore un fois reporté le problème SANS le résoudre !