Bertrand Piccard et Emmanuel Macron veulent « changer le système »

RTS,  19h30 du 24.8.2019,

L’invité, Bertrand Piccard (BP), interviewé par David Berger (DB), journaliste

[…]

DB: Alors, évoquons votre présence au G7, vous y allez pour aller dans le sens de solutions pour lutter contre le réchauffement climatique, vous représentez la société civile. Qu’est-ce que vous voulez graver dans le cerveau des leaders occidentaux ?

BP: […] Troisième chose sur les inégalités, je crois qu’il faut qu’on comprenne que les inégalités ce n’est pas seulement moralement inacceptable, c’est aussi complètement stupide sur le plan économique parce que ça laisse la moitié de la population en dehors des circuits de consommation et c’est aussi horriblement dangereux pour les pays riches, et même pour les classes sociales riches, parce que, ceux qui ont rien à perdre, finissent toujours par se révolter.

Incorrigible Bertrand Piccard, après la glorification de son ego avec Solar Impulse, environ 170 millions dépensés pour RIEN mais en générant pas mal de nuisances écologiques, le voilà qui se recycle en mouton bienpensant marxisant. Prenez la peine de suivre ses propos à ce sujet, vous y trouverez tous les éléments attendus :
- les classes sociales,
- les pauvres qui n’ont rien à perdre et vont se révolter à la vue des riches,
- les classes sociales riches aveugles… et ne voyant pas le prolétariat prêt à briser ses chaînes,
- des patrons cupides payant au minimum, minimum leurs employés et leurs ouvriers,
- etc

Toutefois, en préambule, nous aimerions rappeler l’analyse des prouesses du personnage :

 « Bertrand Piccard, le Jupiter vaudois, se recycle

Article publié le 23.07.2017

Les points de comparaison sont flagrants entre le Jupiter français et notre Jupiter vaudois.

Les deux sont des exaltés mégalos, coûteux, des enfants gâtés immatures, et fabriqués de toute pièce par les médias. Les deux sont totalement décalés face à la réalité, tout est toc mais ça brille, tant que les projecteurs les éclairent.

La carapace de narcissisme de ces deux célébrités et leur vacuité empêchent que le poids de leurs méfaits les engloutisse.

Nous avons subi l’ovation des médias au sujet des exploits extraordinaires de Bertrand Piccard avec son Solar Impulse, cela durant 13 ans, et jamais, absolument jamais, les médias n’ont osé dire qu’il s’agissait d’une fumisterie monumentale, d’un échec absolu, d’une crétinerie incontestable, d’un gaspillage démesuré, éhonté ; en bref, tout sauf quelque chose d’écologique.

Eh bien, notre Jupiter local s’est recyclé grâce à l’UE !

Son rayon de nuisance va s’étendre sur toute l’Europe occidentale, déjà à l’agonie sous le poids de l’invasion islamique, de sa bureaucratie et de ses lois liberticides. »

[…]

DB : […] Est-ce qu’on utilise pas cette Amazonie un peu, de nouveau, pour se donner bonne conscience ?

BP : Non, moi je crois qu’il faut placer ce problème d’Amazonie dans un contexte général. Aujourd’hui notre monde est devenu fou.
C’est pas seulement qu’on déforeste quelque chose qui est fondamentalement important pour l’équilibre de la nature en Amazonie. On le fait aussi en Indonésie ou en Malaisie. On mange des produits hyper-dangereux, qui sont autorisés dans la nourriture. On pollue les océans. On pollue l’air. On épuise les ressources naturelles. Et on dit que c’est la faute du capitalisme. Mais c’est même plus du capitalisme. Le capitalisme est là pour faire grandir un capital. Aujourd’hui, on détruit le capital. Même le capital humain n’a plus de valeur. On écrase les gens sous le poids des dettes, on leur donne des salaires minimaux pour pouvoir gagner plus d’argent dans les entreprises… On marche sur la tête, on marche complètement sur la tête. C’est un court-termisme qui est horriblement dangereux. Et ces inégalités-là, elles vont se retourner contre… les riches, les problèmes environnementaux se retournent contre tout le monde, et… que fait la gouvernance ? Eh bien la gouvernance du monde n’est plus là, malheureusement, pour assurer le bien-être des citoyens et pour interdire ce qui est clairement dangereux et encourager ce qu’on doit faire aujourd’hui. Alors, le Président Macron, aujourd’hui, essaie de changer le système. Il le dit. Moi j’ai adoré sa phrase quand on a discuté hier après-midi à l’Élisée : il a dit : le capitalisme est devenu fou, il a engendré des inégalités qu’il ne sait même plus comment gérer.

Bertrand Piccard n’est capable de produire que de la COMM, il serait incapable de produire quelque produit que ce soit susceptible de trouver des acheteurs sur le marché et de vivre ensuite du produit de leurs ventes. Mais ce parasite se permet de critiquer le « CAPITALISME ». Il ignore tout de quoi il parle à ce sujet… mais il ose le faire sans vergogne sachant que les journalistes complice de la RTS ne le confronteront jamais.
«Le capitalisme est là pour faire grandir un capital ». Cette assertion qui se veut savante n’a, en fait, aucune signification univoque. Le terme même de « capitalisme » doit être précisé afin de savoir de quoi il est question. Mais BP fait de la COMM, nul besoin de dire quelque chose de sensé. Et il est  assuré de la complaisance, de la complicité de David Berger.
BP poursuit sur sa lancée et multiplie les propos insensés. Mais peu importe, la COMM n’a que faire de l’intelligence d’un propos, il suffit que le propos corresponde à l’esprit du temps. Tous les publicistes connaissent la combine des slogans clinquants ne voulant rien dire de précis :
- « Aujourd’hui, on détruit le capital. »
- « Même le capital humain n’a plus de valeur. »
- «  On écrase les gens sous le poids des dettes, »
- « on leur donne des salaires minimaux pour pouvoir gagner plus d’argent dans les entreprises… »
- «  C’est un court-termisme qui est horriblement dangereux. »
- « Et ces inégalités-là, elles vont se retourner contre… les riches, »
- «  les problèmes environnementaux se retournent contre tout le monde,»
- «  et… que fait la gouvernance ? »
- « Eh bien la gouvernance du monde n’est plus là, malheureusement, pour assurer le bien-être des citoyens et pour interdire ce qui est clairement dangereux et encourager ce qu’on doit faire aujourd’hui.»

… VITE encore quelques centaines de milliards d’impôts supplémentaires et les apparatchik de l’UE et du gouvernement mondial vont tout arranger et sauver le monde tels des Zorro planétaire.
- « Alors, le Président Macron, aujourd’hui, essaie de changer le système. »
… VOILÀ, le Zorro Macron est arrivé qui va essayer de « changer le système », là au moins, BP ne prend vraiment aucun risque, « changer le système » c’est à la portée du premier soixante-huitard venu. Par ailleurs, c’est vraiment la pochette surprise, « changer le système », les parasites à la PICCARD sont pleinement satisfaits… les CITOYENS HELVÉTIQUES, les CONTRIBUABLES beaucoup moins.
-  « Moi j’ai adoré sa PHRASE [la phrase du Président Macron] quand on a discuté hier après-midi à l’Élysée : il a dit : « le capitalisme est devenu fou, il a engendré des inégalités qu’il ne sait même plus comment gérer.»
... BRAVO l’artiste, pour une phrase qui peut signifier tout et son contraire… c’est bien trouvé. Ajoutons encore une pensée compatissante destinée à ce pauvre « capitalisme », non seulement devenu fou mais aussi totalement déboussolé, désorienté. Nous n’aurons pas l’outrecuidance de relever que Piccard, roi de la COMM, a réussi à se faire payer tous ses joujoux dispendieux, totalement inutiles et nocifs en termes de préservation de la nature, par des « capitalistes » abusés par son baratin de bonimenteur dénué de tout scrupule lorsqu’il veut assouvir sa soif de paraître.
Et ce fumiste dispendieux  de Piccard fait tout à fait l’affaire des fumistes dispendieux de la RTS, David Berger en tête.

DB (acquiesce mais voudrait, semble-t-il, que BP termine) : Mh-mh.

BP : Et c’est tout le système aujourd’hui qui doit être changé…
BP ose sortir cette ineptie… et DB, complice, ne bronche pas.

DB : Il faudra…

BP : Et il nous a dit : je peux pas le changer seul, c’est pour ça qu’il faut que les entreprises m’aident, que la société civile m’aide, et que d’autres pays m’aident. Donc…

[…]

La RTS, Macron,  les « Piccards » sont les parasites du « système ». Et la société civile, les entreprises sont prises en otage pour les entretenir. Lorsqu’ils parlent de changer le système, dans leurs têtes, cela signifie bétonner leurs acquis, tout le reste n’est que de la  frime !

La totalité des "formidables retombés économiques" de Solar Impulse ont atterri sur le compte "gloriole" de BP. En somme, une entreprise fructueuse comme le voyage dans l'espace de Swiss Space System, mais en plus douée.

Cenator, 26.08.2019

7 commentaires

  1. Posté par leone le

    Son grand-père était un grand physicien, son père ???, lui peut-être un bon psychiatre mais on peut en douter vu le peu de temps qu’il passe dans son cabinet.

  2. Posté par Gérard Burnand le

    Le système qui consiste à prendre à Pierre pour donner à Jean n’est pas bon. Pierrre est mécontent et Jean aussi parce qu’il trouve que c’est pas assez

  3. Posté par kandel le

    @Arnold… le rôle de l’état ?

    Le vrai rôle de l’État: éliminer les obstacles à la liberté et assurer le respect du Droit. Turgot (1727-1781)

    N’attendre de l’Etat que deux choses : liberté, sécurité. Et bien voir que l’on ne saurait, au risque de les perdre toutes deux, en demander une troisième. F. Bastiat (1801-1850)

    Réduire à son minimum les transferts sociaux, qui consistent à spolier les uns au bénéfice des autres qui s’installeront dans l’assistanat, puis dans le parasitisme, puis dans le nihilisme. Jacques Garello 2008

  4. Posté par Arnold le

    En survolant l’article, 1-2 choses me sautent aux yeux.
    1.Il parle d’économie donc de consommation, deux choses indissociables, et ensuite nous parle de problèmes environnementaux. Contradiction quand tu nous tiens.
    2.Il dit: La gouvernance n’est plus là pour assurer le bien-être des citoyens. Mais l’état n’est pas là pour ça. C’est dur pur socialisme moralisateur qui prétendent savoir ce qui est bien pour nous. Ce qui ensuite engendre des dictatures. L’état est là, à mon avis, pour: assurer notre sécurité, l’indépendance alimentaire et énergétique accessible à tous, assurer l’égalité (peut-être la chose pour laquelle on peut parler d’égalité sans tomber dans l’idéologie) de la justice et être le régulateur. Mais surtout pas pour s’occuper de nos vies et nous prendre pour des incapables décérébrés.

  5. Posté par Antoine le

    Problème immigrationniste ;  »on leur donne des salaires minimaux pour pouvoir gagner plus d’argent dans les entreprises »
    Donc si notre (très) cher B. Piccard le dit c’est que c’est vrais, les pauvres resteront pauvres et les riches deviendront encore plus riches, tout cela bien sûr en détruisant la planète …
    Il en en train d’inventer l’eau tiède notre cher Piccard.
    Son père ou son grand-père auraient trouvé une source d’énergie abondante et non polluante !!

  6. Posté par Bussy le

    Les Jupiters le font exprès où ils ne voient même pas le principal problème qui va faire que les peuples pourraient, c’est même pas sûr, se soulever ?
    Allez, mettons-les sur la voie, il s’agit de culture, d’une culture occidentale, culture malheureusement remplacée inexorablement et lâchement par une culture rétrograde, arriérée et néfaste avec l’aide, consciente ou inconsciente, intéressée certainement, fourbe à coup sûr, de certains Jupiters et autres élites bien-pensantes.
    Et ils savent que tout le monde se foutra royalement des problèmes de capital, de dettes, d’environnement, d’inégalités quand on aura passé à la charia……

  7. Posté par Sergio le

    La comparaison des deux Jupiter est saisissante de réalisme. Deux lapins à piles qui s’arrêteront de jouer du tambour lorsque les feux de la rampe n’éclaireront plus leur personne. Solar Impulse n’a rien produit. Un bluff qui aura coûté un maximum et duré des années. De même que Macron, qui n’est qu’une farce, un hologramme avec une capacité de nuisance que des générations de français devront payer.

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