Philhellène jusqu’au bout des ongles….
La Grèce est en guerre ! Plus qu’une simple invasion c’est une véritable « arme humaine à destruction massive » que son voisin la Turquie est en train de lâcher sur le sol grec. Historien du futur, Jean Raspail nous avait pourtant prévenus, dès 1973, dans son incroyable Camp des Saints : « Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer ».
Encore plus prémonitoire, deux siècles auparavant, François René de Chateaubriand, volant au secours des Grecs lorsqu’ils se soulevèrent contre la domination ottomane (1821-1832), posait déjà les mêmes questions que l’on devrait se poser encore aujourd’hui :« Notre siècle verra-t-il des hordes de sauvages étouffer la civilisation renaissante d’un peuple qui a civilisé la terre ? La Chrétienté laissera-t-elle tranquillement des Turcs égorger des Chrétiens ? Et la légitimité européenne souffrira-t-elle sans être indignée que l’on donne son nom sacré à la tyrannie qui aurait fait rougir Tibère ? »
Pas sûr que l'Europe d’aujourd’hui ne se mobilise, comme elle le fit alors, pour sensibiliser l’opinion à cette noble cause et rappeler aux peuples d’Occident leur immense dette morale envers les Grecs « Nous sommes tous des Grecs. Nos lois, notre littérature, notre religion, nos arts prennent tous leurs racines en Grèce. Si la Grèce n’avait existé, nous aurions pu n’être encore que des sauvages et des idolâtres. » écrivait alors Shelley. Et Victor Hugo de sonner le tocsin : « En Grèce ! En Grèce ! Adieu, vous tous ! Il faut partir ! Un navire, ou plutôt des ailes ! Et nous verrons soudain ces tigres ottomans fuir avec des pieds de gazelles ! » Quant à Voltaire, il ne fut pas en reste, en allant défendre le sort des Grecs auprès de Catherine II : « Que deviendra ma pauvre Grèce ? […] Que votre majesté me permette seulement de plaindre ces pauvres Grecs qui ont le malheur d’appartenir à des gens qui parlent le turc ».»…Sous les cariatides pillées du temple d’Athéna, Ernest Renan avait eu quant à lui, ces mots prophétiques dans sa merveilleuse prière sur l’Acropole : « Le monde ne sera sauvé qu’en revenant à toi, Athéna, en répudiant ses attaches barbares. Courons, venons en troupe. Quel beau jour que celui où toutes les villes qui ont pris des débris de ton temple, Venise, Paris, Londres, Copenhague, répareront leurs larcins, formeront des théories sacrées pour rapporter les débris qu’elles possèdent, en disant : “Pardonne-nous, déesse ! C’était pour les sauver des mauvais génies de la nuit »
Aujourd’hui, plus que jamais, nous sommes tous des enfants d’Athéna, philhellènes jusqu’au bout des ongles, solidaires des Grecs que menacent à nouveau, de Merkel à Erdogan, les mauvais génies de la nuit.
6.3.2020 José Meidinger
Enfin un grand merci à vous .Française d’origine grecque de père et de mère je désespèrais de n’avoir qu’ une information tronquée Je souffrais de lire des articles où les Grecs étaient décrits comme xénophobes Il est temps que les médias en s’appuyant sur les chiffres réels des migrants utilisés par Erdogan comme une arme, réveille l’opinion publique française er européenne sur l’asphyxie de la Grèce.
S’il est possible de signer une pétition conjurant l’union européenne à agir je me porte volontaire Je suis grecque et française mais avant tout européenne. Merci Chryssa Houpis
Tout occidentaux sont philhellènes s’ils y pensent bien. Nous devons tant de choses à la Grèce que l’on y pense même pas. Que ce soit la langue, les sciences, la philosophie, l’histoire, les arts, ou la politique, nous sommes entourés par la Grèce dans tout les domaines de nos vies.