Des germes dans les antibiotiques, la sécurité de la France en question

Yvan Perrin
Ancien Conseiller national

Des germes dans les antibiotiques, la sécurité de la France en question.

Le rideau de fumée mis en place par le gouvernement français comme à chaque coup dur n'aura pas tenu bien longtemps. On en sait aujourd'hui nettement plus au sujet du fonctionnaire de police qui a tué quatre collègues à Paris jeudi dernier. Pour une fois, nous avons échappé à la thèse du déséquilibré habituellement servie en pareil cas. Il est vrai qu'on imaginait mal le préfet de police faire savoir qu'il comptait une personne dérangée parmi ses collaborateurs. On a appris que le tueur était sourd, ce qui n'éclairait pas vraiment quant à ses motivations mortifères. Les esprits chagrins évoquaient déjà un lien avec l'islam, la méthode étant particulièrement prisée des égorgeurs islamistes. Bien évidemment, toutes les pistes alternatives ont été suivies mais la réalité a ceci de désagréable qu'elle finit toujours par s'imposer. Oui, l'assassin était musulman; oui, il était en contact avec des individus de la mouvance islamiste; oui, il avait changé ses habitudes vestimentaires depuis quelque mois; oui, il ne voulait plus avoir de contacts avec les femmes; oui, il avait justifié les attentats de Charlie Hebdo. Ca fait beaucoup, surtout si on considère que ce terroriste était habilité "secret défense". L'homme travaillait dans le saint des saints de la préfecture de police, l'endroit où l'on traite les informations les plus sensibles. Il savait précisément tout ce que les divers services de renseignements glanaient au sujet de ses cousins djihadistes. De là à imaginer qu'il faisait profiter les suspects de son savoir, il n'y a qu'un pas. Nul doute que les enquêteurs vont le déterminer dans les prochaines heures.

Ce nouvel épisode met une nouvelle fois en évidence les carences sécuritaires causées par le politiquement correct. Son attitude réjouie face aux exactions commises par les fous d'Allah aurait dû mettre la puce à l'oreille de la hiérarchie. Comment peut-on laisser un suppôt de l'Etat islamique à un poste où il a entre autres pour tâche de lutter contre l'Etat islamique ? Par crainte du scandale, tout simplement. Imaginez qu'un musulman ait été écarté d'un poste sensible dans la police parce que suspect de sympathies islamistes ! Les organisations antiracistes, les Verts, le Parti socialiste et autres grands naïfs auraient hurlé au racisme, criant qu'on sanctionnait une personne non pas quant à son comportement suspect mais bien parce que musulmane. Le gouvernement aurait dû s'expliquer, le tueur aurait fait figure de martyre du racisme et serait devenu une icône pour toutes celles et ceux qui ne voient en l'islam que l'amour et la paix. En attendant, quatre personnes ont payé de leur vie la lâcheté ambiante, cette crainte de désigner l'ennemi en vue de le combattre, cette hantise de stigmatiser, de provoquer des amalgames. Dans le cas présent, les premiers à se demander si l'acte n'avait pas eu droit à son Allah Akbar habituel n'avaient pas tort même s'ils subirent les foudres de la bien-pensance. S'il n'a pas semble-t-il  prononcé la formule rituelle, du moins l'assassin l'a-t-il écrite à son épouse dans l'un des nombreux SMS qui ont précédé la tuerie.

Au cours des prochains jours, quelques cérémonies vont être organisées. Les autorités, les plus hautes autorités vont rendre hommage aux défunts, leur décerner quelque médaille posthume, proclamer que l'Etat a retenu la leçon, que les sacrifiés ne sont pas morts en vain. Puis la poussière va retomber. C'est bientôt Noël. Fort heureusement la populace va passer à autre chose pour le plus grand bien-être des vrais responsables, ces femmes et ces hommes qui, du balcon de leurs ministères, se refusent à regarder autour d'eux. En attendant, la police, frappée en son sein, va continuer son travail en vue d'assurer notre sécurité. En se demandant qui va la protéger, elle, des ennemis intérieurs.

Yvan Perrin, 5.10.2019

10 commentaires

  1. Posté par bondo le

    qui veut du pétrole assume ? qui ne parle pas de l’armée infiltrée comme la police ? qui a dit c’est le plus beau jour de ma vie en allant faire la guerre au mali ?

  2. Posté par Valérie le

    “Islamiste”, “radicalisé” etc., ça c’est ce qu’on nous montre en surface, pour qu’on n’aille pas chercher plus loin ! Pourquoi le gars a entendu des voix? Pourquoi ça s’est produit le lendemain de la manif de la police? Toujours les mêmes schémas… Allez voir ce que fait le Tavistock Institute, qui est réellement derrière ces soi-disant attaques islamistes (toujours les « méchants » dans les BD). Reliez les points, ouvrez les yeux !

  3. Posté par Jacques Beckie le

    “En se demandant qui va la protéger, elle, des ennemis intérieurs” En suisse bien des policiers ont votés en faveur de la nouvelle lois sur les armes, lorsque le jour viendra ils seront effectivement bien seuls…

  4. Posté par Neffie le

    Nième attentat islamique en France où il reste moins de la moitié de la population de souche. Et si un musulman n’est pas forcément un islamiste,TOUS LES ISLAMISTES SONT DES MUSULMANS. Question :pourquoi le peuple français de souche doit il faire les frais des grands sentiments multiculturalistes des élus ?????

  5. Posté par leone le

    Ceci n’est qu’une étape dans la stratégie de prise de pouvoir de l’Occident par les muzz… Etape qui a foiré, ce con a desservi sa cause en la révélant au grand jour, peu importe, dans 3 mois cela fera partie des poubelles de l’histoire… File and Forget…
    Infiltrations à tous les échelons de la société, revendications incessantes satisfaites, élections locales gagnées, etc.
    Khadafi: Nous dominerons l’Occident sans faire la guerre…

  6. Posté par Sergio le

    @ Bussy. Il est évident que la bien-pensance et les élites sont contaminées. Prenons simplement conscience de qui nous gouverne au niveau des nations ou de l’Europe. La question est de savoir s’il existe encore des groupes d’individus non contaminés qui auraient le pouvoir de renverser la vapeur.

  7. Posté par Breloque le

    La nuit précédente, le terroriste sourd aurait entendu des voix…

  8. Posté par Jean-Claude Lièvre le

    Il y a belle lurette que le cheval de Troie est installé en France.

  9. Posté par Antoine le

    ”Pour une fois, nous avons échappé à la thèse du déséquilibré habituellement servie en pareil cas. Il est vrai qu’on imaginait mal le préfet de police faire savoir qu’il comptait une personne dérangée parmi ses collaborateurs”
    Vous vous imaginé, un déséquilibré engagé dans un service “secret défense” !! Quel scandale !!
    Par contre un RADICALISE, cela devient ”normal”, plus personne s’en offusque, c’est devenu ”banal” de se faire égorgé par des muzz de la secte mortifère d’Amour et de Paix …

  10. Posté par Bussy le

    Il y a des germes dans la police, ça doit certainement s’étendre aussi aux services de renseignements, et on sait que l’armée est fortement atteinte…. la classe dominante des bien-pensants est-elle toujours aussi sûr que les germes ne vont pas commencer à s’attaquer à elle ?

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