Un commentaire

1. Il faut voir que depuis l’accession d’Evo Morales au pouvoir la Bolivie est dirigée par un représentant de la majorité amérindienne du pays. L’ancienne élite hispanique, qui aurait plutôt tendance à s’inspirer du modèle européen a été mise en minorité. Or les hommes politiques indigénistes en Amérique latine éprouvent un ressentiment épidermique vis à vis de l’avortement. Tout au long du XXème siècle les élites hispanisantes héritières des conquistadores ont pronées des campagnes d’avortement et de stérilisations forcées vis à vis de la population autochtone que les indigénistes interprètent comme une tentative de génocide à leur encontre pour garder le contrôle démographique de ces pays. Même aux Etats-Unis il s’agit d’une pomme de discorde entre les démocrates d’extrème-gauche, idéologues pro-avortement et certains des militants noirs les plus radicaux, qui relèvent que les Noirs ne sont que 13% de la population des USA alors que 38%-trois fois plus-des avortements concernent des enfants noirs. Au final il n’y a que les populations blanches en Europe et aux Etats-Unis qui s’accomodent de ce que les militants pro-vie américains nomment le « Babycaust » que l’on pourrait traduire en Français par « Bébécauste » (en référence à l’Holocauste), c’est à dire leur disparition programmée au bénéfice de migrants musulmans dans le cadre du « grand remplacement »!