Yves Rossier dénonce les préjugés sur l’Union européenne !

Uli Windisch
Rédacteur en chef
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NDR. Tout ceux qui dénoncent les aspects non démocratiques de cette UE se tromperaient ? On n’est pas obligé de croire cette propagande qui vise sans doute à faire revoter le peuple à la suite du 9 février 2014. A voter “juste” cette fois ? Heureusement que le peuple ne se laisse pas facilement promener en bateau.
On peut être “d’importants partenaires” économiques et nous ne le sommes pas qu’avec l’UE et néanmoins vouloir garder une importante souveraineté politique.
Ce genre de déclarations et de propagande montrent que la lutte contre l’aspect non démocratique et autoritaire de l’UE, et ce n’es pas le seul défaut du “Machin”, doit redoubler d’activité. Même les nouveaux dirigeants de l’UE, nommés par arrangements indécents entre grands partis politiques, reconnaissent que l’UE doit être profondément réformée. Cela alors que des hauts “responsables” suisses viennent nous parler de “préjugés”. Encore un effort si vous voulez vraiment faire contre-effet.
Citoyens suisses, n’ayez pas peur de ce genre de menaces explicites ou implicites !
Croire que l’on ne peut pas négocier fermement et agir de manière déterminée parce qu’on est petit est un tic tout helvétique, en plus de la part de nos dirigeants !
Regardez l’attitude du Premier ministre anglais J. Cameron et de quelques autres, et ce n’est qu’un début.
Nos ancêtres ne nous ont pas appris à nous soumettre avant même d’avoir combattu et ceux qui se battent pour une autre Europe sont de plus en plus nombreux . Les socialistes suisse faisant bien sûr exception, mais nous n’avons pas non plus à nous soumettre à leur agenda politique.

 

Le secrétaire d'Etat suisse rappelle que nos voisins européens sont "nos plus importants partenaires" et non nos ennemis.

Le secrétaire d'Etat Yves Rossier dénonce "la rhétorique guerrière" utilisée à l'encontre de l'Union européenne (UE), cultivée dans les discours politiques et les journaux suisses. C'est une façon de peindre la réalité "à côté de la plaque", assure-t-il dans une interview au quotidien alémanique "Neue Zürcher Zeitung" publiée mercredi.

"On croirait parfois que la Suisse est entourée d'un tas d'ennemis qui n'auraient pour but que la détruire", dit Yves Rossier. "Mais nos voisins sont nos plus importants partenaires", rappelle-t-il.

"Au niveau de la politique sociale et des valeurs, nous avons avec nos voisins européens davantage en commun qu'avec n'importe quels autres pays dans le monde", souligne le secrétaire d'Etat. "Cette rhétorique guerrière est au service d'intérêts primaires de politique intérieure, mais ne correspond pas à la réalité."

Celle-ci est toute autre, poursuit M. Rossier. Les relations entre la Suisse et l'UE ont beaucoup évolué. "Nos voisins ne sont plus au nombre de quatre, six ou douze Etats membres de l'UE aujourd'hui, mais 28, et pour que de nouvelles négociations sur la libre circulation des personnes puissent avoir lieu, ces 28 pays doivent tous les approuver", rappelle-t-il.

Si l'introduction de quotas n'est plus compatible avec l'accord sur la libre circulation - comme c'est le cas pour la Suisse et les conséquences de l'initiative contre l'immigration de masse -, cela ne veut pas dire qu'il ne doit pas y avoir de négociations, commente le secrétaire d'Etat. D'après lui, il serait cependant plus simple de discuter autour de l'application de l'accord qui existe déjà.

Lettre jamais reçue

Toutefois, pour Yves Rossier, aucun des plus de 100 traités signés entre la Suisse et l'UE n'est "absolument vital" en cas de dénonciation des accords bilatéraux. "Par contre, si la coopération prend fin dans tous les domaines, il y aura de graves conséquences, quoique incalculables" aujourd'hui, prédit-il.

M. Rossier n'a pas souhaité faire de commentaire au sujet du brouillon d'une lettre de la cheffe de la diplomatie européenne Catherine Ashton, paru dernièrement dans les médias. On pouvait y lire que Mme Ashton rejetait la demande de négociations de la Suisse concernant l'accord sur la libre circulation des personnes. Le secrétaire d'Etat affirme seulement qu'il n'a jamais reçu ce texte..

 

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4 commentaires

  1. Posté par Bertrand le

    Les seuls ennemis qu’a la Suisse ne sont pas les populations européennes, ces dernières souffrent beaucoup plus que la population helvétique! Mais ce sont bel et bien les politicards de Bruxelles, ces riches petits bourgeois arrogants et néfastes qui sont nos ennemis. Comme ils sont les ennemis de leurs propres peuples.
    On peut aussi dire qu’en ce qui concerne “l’instinct guerrier” des ministres européens est bien plus préoccupant que le simple besoin de souveraineté du peuple suisse. Et autrement plus dangereuses sont les menaces, les batailles politiques, la répression mis en oeuvre par Bruxelles dès qu’un pays, sur sol européen et qu’il fasse partie ou non de l’UE, veut garder ses propres valeurs, ses propres décisions quant à son futur et non pas se ranger comme un brave mouton sur les ordres des oligarques dans leur Tour d’Ivoire, il est important de savoir qui cherche a assouvir les peuples.
    Alors ce triste bonhomme peut sûrement arrêter de faire des courbettes aux petits dictateurs de l’UE et plutôt défendre les intérêts de son pays avant tout.

  2. Posté par Michel de Rougemont le

    Il est vrai que nos voisins européens ne nous veulent que du bien…
    Et c’est là que ça ne va pas car le bien qu’ils nous souhaitent n’est pas nécessairement celui que nous désirons.
    Ce que pensent M. Rossier ou Mme Ashton – bientôt retraitée d’une fonction dont jamais personne n’a compris le sens – n’a aucune espèce d’importance puisqu’ils sont en service commandé.

    Je préfère 100 traités concrets, mis en œuvre par les deux parties (c’est pour ça qu’ils sont désignés comme bilatéraux), à un grand machin institutionnel. On sait bien qu’un tel grand machin présente d’incomparables avantages pour les bureaucraties et les apparatchiks, tant à Berne qu’à Bruxelles: les responsabilités se diluent, les mauvais effets secondaires se multiplient, la corruption institutionnelle augmente (transferts et subventions), les contraintes ne s’exercent qu’en sens unique, du grand frère contre le petit. Il est presque certain qu’un tel machin ne sera jamais “mehrheitsfähig” en Suisse. Alors pourquoi rechercher des solutions dans cette direction?

    Ch. Blocher et l’UDC, qu’il sait si bien mettre à sa botte, devraient s’engager pour les traités bilatéraux, or ils les vilipendent sans proposer d’alternative. En s’attaquant victorieusement à celui qui règle la libre circulation des personnes ils ont ouvert la voie à ceux qui prêchent l’adhésion comme seule solution aux problèmes (lesquels ?) que poserait l’existence d’une Suisse souveraine au milieu de l’Europe. Quel est vraiment l’objectif d’une stratégie qui consiste à brûler les ponts ?

  3. Posté par Pierre-Henri Reymond le

    Encore un qui n’a pas lu le traité de Maastricht! Je ne parle pas du traité de Lisbonne car ma tentative m’en a découragé. Il faudrait passer une année en prison pour s’attaquer à ce morceau. Qu’il est impossible de consulter d’un seul tenant. Essayez, vous verrez.
    Préjugés? Je me demande ce qui m’a inspiré un petit dessin humoristique, en 1991. C’est un type qui est dans une immense bibliothèque. Il est au sommet d’une échelle et parvient à attraper un énorme bouquin dans le rayon du haut. Notez que tous les livres sont “lois et règlements”. Il attrape le livre, mais le lâche car il est très lourd. Le livre lui tombe sur la tête et ils crie: Euroka! D’ou diable me venaient mes préjugés! Peut-être de la lecture de l’Impact, de Valentin Philibert, de De Meurron et de quelqu’un que je ne nommerai pas. Bien connu de la rédaction et des lecteurs des Observateurs.

  4. Posté par certeny le

    Ce monsieur est de la 5e colonne : il est vendu à l’EU ! Connaît-il seulement la démocratie Suisse ? …certainement pas, comme toute la gauche et le PS en premier. Les citoyens ont voté EN CONSCIENCE le 9 février en acceptant les risques et les assumant ! Ce petit môssieur peut aller dans un pays de l’UE quand il veut, personne ne le retient et, même, personne ne verra qu’il est parti, car il n’aime pas la Suisse, ses traditions, sa démocratie directe, le peuple Suisse. Pauvre homme !

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