Patrick Aebischer fâché

L'employé d'Etat à la rescousse de la position de son employeur... Le pauvre doit se rattraper d'urgence, il était en "année sabbatique" au soleil durant la campagne, c'est ballot.

Bref, resucée des trois dernières semaines sur le service public, sur l'air du "peuple est trop bête, UDC, populiste (cochez ce qui convient) pour voter."

Patrick Aebischer brocarde Nick Hayeck, lequel aurait "son intérêt propre" et chercherait à "défendre sa propre industrie". Quand on a mis l'EPFL en coupe réglée pour y lever sa petite entreprise et profité des locaux et des crédits de recherche pour se profiler en leader continental de l'industrie du vivant humain, a-t-on encore grand-chose à dire ?

De toute évidence, on se tient chaud entre services de l'Etat.

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8 commentaires

  1. Posté par Ueli Davel le

    Il faut aussi comparer se qui est comparable et ne pas oublier Lafontainte et sa grenouille! Cela n’est pas spécialement académique, mais reste bien vrai, même évident. Il ne faudrait quand même pas oublier que les meilleurs universités donc beaucoup sont aux USA étaient privées et que leurs accès étaient très, très séléctif. Nous sommes bien loin de ça ici. C’est peut-être une erreur mais il est évident que cette façon de faire porte ses fruits.

  2. Posté par Ueli Davel le

    M. Aebischer prêche bien pour son église, c’est très bien. Il est efficasse, c’est encore mieux. Il semble un peu sousestimer que, nous, oui nous payeurs d’impôts finançons adéquatements nos hautes écoles. Trop de prestige peu nuire aux interêts effectifs de la cause. Pensons à Icare!

  3. Posté par dominique degoumois le

    La grosse Berta Europe va devoir se munir de freins et d’une marche arrière! Les députés européens n’avaient jamais pensé que la chose fut un jour nécessaire! -Devant, on fonce a toute berzingue droit devant! Tel était le mot d’ordre des oligarques de bruxelles! J’aime beaucoup le commentaire de Geofrey Bloom, sur youtube *Ils vont vous pendre*!

  4. Posté par dominique degoumois le

    Pas étonnant qu’il voit les chose de travers le bougre, avez vous vu de quel façon il porte ses lunettes sur la photo! Encore un qui ne voit les choses qu’au travers de ses propres intérêts, ces intérêts à lui personnellement! Difficile donc d’être vraiment objectif! Les chantages de l’Europe de bruxelles sont *tous petits*! Parce que bruxelles est une toute petite dictature!

  5. Posté par Derek Doppler le

    Tiens, Aebischer, un « fermier-général » de plus avec Kleiber, Lorétan, Rossier et quelques autres. À l’époque, après la Révolution, seuls 7 sur 45 survécurent aux « événements ». Il ferait bien de s’en souvenir et de baisser d’un ton.

  6. Posté par Edouard Tr. le

    L’UE nous inflige ces « sanctions » précisément pour stratégiquement attiser de la pression interne – nos étudiants et chercheurs – sur notre gouvernance.
    Ces imbéciles, lui le premier, au lieu de se serrer les coudes tombent en plein dans le panneau. Bien joué l’UE. Patientons un an et cela rentrera dans l’ordre.

  7. Posté par Andrea le

    « Art 121a (Constitution Fédérale)
    3Les plafonds et les contingents annuels pour les étrangers exerçant une activité lucrative doivent être fixés en fonction des intérêts économiques globaux de la Suisse et dans le respect du principe de la préférence nationale ».

    Si les intérêts économiques globaux de la Suisse dans le respect de la préférence nationale, requièrent des quotas pour la recherche élevés, il seront établis en fonction de cela.
    Ce qui pose problème ici est l’attitude antidémocratique de l’UE qui, décidant d’imposer une mesure de rétorsion, menace la recherche fédérale.
    Il s’agit là d’une attitude clairement ostile d’une institution supra-étatique à l’encontre de notre pays. Il faudrait réagir en ce contexte et pas en se bornant à dire qu’une partie de ses concitoyens a tort.

  8. Posté par Economico le

    J’ai une question pour M. Aebischer concernant les budgets de l’EPFL. Est ce que l’on pourrait avoir les statistiques de l’origine des étudiants à l’EPFL, et surtout auprès de quelles entreprises ils vont faire carrière. Sans remettre en doute la nécessité d’avoir des écoles d’ingénieurs à la pointe de la technologie, il faut démontrer que le savoir va bénéficier à des entreprises qui contribuent directement au PIB de la Suisse. Les chiffres parlent souvent plus qu’un long discours….. On veut du quantitatif! Il s’agit du minimum que l’on peut attendre d’une formation scientifique.

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