France: Le dogme politique ruine l’économie française

Arnaud Pineau-Valencienne dans Le Temps du jour.

 

"Le mandat solennel du président de la République, élu du suffrage universel, lui donne l’autorité nécessaire pour impulser les transformations dont le pays a besoin. Pourquoi, dix-huit mois après son élection incontestable, souffre-t-il d’une impopularité jamais vue?

[...] Les promesses de campagne gonflent la dette publique, sous le label du «changement», alors que la dette de l’Etat est déjà vertigineuse. L’impôt est choisi comme nouvelle source de revenus plutôt que de réduire la dépense publique. Une position de principe qui «donne à leurs auteurs toutes les apparences de l’action généreuse alors qu’ils organisent la misère et la ruine», expliquait en son temps Jacques Rueff.

[...] Le président, loin de rechercher un consensus d’unité nationale, une fois élu, veut marquer sa différence. Son acharnement incompréhensible à détruire l’œuvre de son prédécesseur, là même où celui-ci avait réussi des transformations utiles. «Travailler plus pour gagner plus.» Comme si la vérité d’aujourd’hui se devait d’annuler celle d’hier.

La démocratie française accorderait-elle aux élus le «vice impuni» de bafouer les mesures utiles déjà prises, dès lors qu’elles sont portées au crédit d’une autre majorité?

Les bouleversements sociaux, voulus au sommet de l’Etat et fraîchement inscrits dans la loi, visent à éloigner la République des courants spirituels et la France de ses origines au sein de la chrétienté. On élimine les représentants des communautés religieuses et spirituelles du comité d’éthique. Reviendrait-on aux guerres de Vendée? Alexandre Soljenitsyne, Prix Nobel de la paix et victime du goulag, disait aux Vendéens en 1993: «Heureusement vous avez eu Thermidor!»

L’économie se détériore plus que chez nos voisins, l’inflation est communément définie par ses effets et non par ses causes: «La perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix» laisse place aujourd’hui au langage de la compétitivité, monnaie unique oblige."

Une monnaie surévaluée pour le pays.

Suite (qui en vaut la peine !)

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