A-t-on le droit de rappeler leurs votes aux socialistes ?

A Fribourg, après l’indignation, dûment orchestrée par la presse, suite à l’annonce parue dans la Liberté, la question continue de diviser.

 

Le moins que l'on puisse dire est que le PDC fribourgeois ne brille pas par son courage, qui laisse volontiers l'un des siens sur le champ de bataille pour de vagues prétextes hiérarchiques et pour avoir osé, somme toute, penser par lui-même; pensez donc, un jeune!

Un mot sur le sujet qu'il a soulevé, l'engagement du PS sur la pédophilie ? Rien, ou presque. L'on en trouve en effet quand même un, Edgar Schorderet, qui, s'il précise qu'il "se désolidarise de cette action", s'autorise toutefois une remarque:

"Si on n’ose plus relever les votes qui sont publics, il ne faut plus faire de la politique."

L'axe politico-médiatique de la gauche aura fort bien manoeuvré pour divertir le sens réel de cette action - la gauche préfère soutenir les pédophiles plutôt que leurs victimes -, et le PDC a perdu ici une magnifique occasion de faire de la politique en hommes de valeurs. Car, disons-le simplement, le jour où le PS sera systématiquement confronté à ses actes, il y a de fortes chances pour qu'il enfin cesse d'être élu.

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