Nouveau délire gender en promo sur la RTS:
"Les filles et les garçons ne sont toujours pas éduqués de la même manière en Suisse comme dans la plupart des pays européens: telle est la conclusion de plusieurs études scientifiques."
Etudes scientifiques que le premier organe public d'information reçoit genoux en terre, mains jointes et tête baissée. La nouvelle science de ce Nouveau Monde du "genre" va vous expliquer pourquoi et comment il convient de s'offusquer du fait que des parents continuent d'éduquer leurs petits garçons comme des petits garçons et leurs petites filles comme des petites filles, sans s'inquiéter le plus souvent de former ou déformer une différenciation sexuelle dont la nature a d'ailleurs bien assez la charge.
Cette odieux excès de liberté des parents à l'endroit de leurs enfants n'est appelé à durer qu'un temps, la totale hégémonie de l'Etat sur la petite enfance pointant son tentacule visqueux sur le berceau intime de notre plus proche avenir.
"Etudes scientifiques qui montrent notamment que cette différenciation entre filles et garçons commence bien avant l'école obligatoire, autrement dit, dans les crèches, les jardins d'enfants et autres garderies" (source).
Autrement dit, la hausse des partisans du bouleversement de genre est réglée sur les jardins d'enfants. Exemple entre mille, dès l'année prochaine, l'ensemble des cantons ayant adhéré au concordat HarmoS imposeront l'école obligatoire dès 4 ans, où nos chère têtes blondes risquent bien d'être, à l'exemple de la Suisse allemande, exposées, entre autres, à ça.
Qu'à cela ne tienne, Stéphanie Pahud, linguiste à l'Université de Lausanne, chroniqueuse dans Le Matin à ses heures, tient à l'institut Kurt Bosch un colloque intitulé: "La poupée de Thimothée et le camion de Lison : La socialisation différenciée: un obstacle à la pédagogie de l'égalité?" - la raison de son intervention sur les ondes de la RTS - pour faire, dit-elle, "bouger les choses" et renverser ces "stéréotypes qui ont la vie dure". Le stéréotype en question, celui voulant qu'un homme soit un homme, une femme une femme.
L'initiative vise directement le rôle des parents et la liberté de ceux-ci dans l'éducation de leurs enfants, liberté dont Stéphanie Pahud et ses coreligionnaires peinent à cacher l'envie et la profonde jalousie qu'elle leur inspire. Pour Stéphanie Pahud, les parents actuels, non transcendés par la théorie du genre, sont la "police des genres", sorte de prolongation autoritaire du fascisme d'Etat pour ces descendants de la génération de mai 68.
"C'est un terme que j'emprunte au sociologue Eric Massey, qui explique que depuis leur plus jeune âge, les enfants sont habitués à choisir des caractéristiques, des activités, des professions, plus tard, qui sont congruentes avec leur sexe et puis avec l'image qu'on attache, mais de manière stéréotypée, au féminin et au masculin. Donc depuis tout petit, on est conditionné pour être une vraie fille ou un vrai garçon."
Donc il faut impérativement libérer les enfants de cette néfaste influence des parents; un conditionnement contre un autre en somme. Les années 60, puis 70, formulaient la même idée, quoique de façon moins habile et détournée. L'écrivain Tony Duvert, dans le journal Libération, visait directement la femme, la mère, alors pilier de la cellule familiale ou de l'enseignement de la petite enfance:
"C'est vraiment la femme que je vise. La femme en tant qu'enseignante, en tant que personne qui a un droit exclusif sur les petits enfants, dans les nurseries, à l'école maternelle et de façon générale dans toutes les écoles communales (il y a une immense majorité d'institutrices, il n'y a pratiquement pas un mec). On peut dire qu'un enfant jusqu'à l'âge de 12-13 ans ne voit que des femmes; il vit dans les femmes. Il y a une sorte de matriarcat qui domine l'impubère."
Tony Duvert, pédéraste notoire et célébré comme tel alors, avait pour vue principale de libérer l'enfant sexuellement. On ne saurait bien sûr adresser un tel reproche aux partisans du genre, reste que la méthode et l'objectif sont exactement les mêmes, briser le pouvoir et l'emprise des parents sur leurs enfants:
"Il faut empêcher que les femmes aient un droit exclusif sur les enfants, ça c'est sûr. Il ne s'agit même plus qu'il y ait des relations sexuelles ou qu'il n'y en ait pas. Je connais un enfant et si la mère est opposé aux relations que j'ai avec lui, ce n'est pas du tout pour des histoires de bite, c'est avant tout parce que je le lui prends. Pour des histoires de pouvoir, oui." (source)
La théorie du genre a une histoire, des origines et prend ses racines au coeur même de la libération sexuelle, il serait inconscient de chercher à l'ignorer.
Le délire, une fois exprimé, admis, autorisé, ne connaît plus de limite, pour Stéphanie Pahud:
"C'est presque pas normal, non plus, de demander, quand on est enceinte, si on attend un garçon ou une fille, parce qu'à partir du moment où on met une identité sexuée, c'est tout un programme de socialisation différencié qui va commencer."
Ils ne vous passeront rien, dénonceront la plus anodine de vos habitudes, débusqueront la moindre de vos libertés, jusqu'à votre goût pour les variantes grammaticales, comme les forces de répression les plus appliquées de la liberté d'être et de penser, mais c'est vous qu'ils continueront à accuser de constituer une "police" et d'opprimer vos enfants. Stéphanie Pahud veut débrancher les membres d'une même société, disloquer les générations les unes des autres, "court-circuiter le passage entre l'accès au stéréotypes et puis l'adhésion à ces stéréotypes". En clair, elle veut faire disjoncter l'éducation. Elle dit ne pas vouloir "changer les modes d'éducation", parce que cela "fait très très très peur", mais en fait si: on commencera par changer "les manuels scolaires", les représentations des différents sexes, à mâtiner le tout de vieux féminisme, etc. "Un changement social progressif", conclut-elle.
La théorie du genre est une théorie éminemment révolutionnaire, rebelle à la nature intrinsèque de l'homme, et ne passe pas l'examen objectif de la plus simple réalité (voir et revoir la passionnante enquête de ce journaliste norvégien), elle tend à l'égalisation de toute l'humanité sur le principe exclusif d'un refus de la sujétion à la nature, elle veut, toujours selon Mme Pahud - si on peut encore l'appeler Madame - "gommer les différences", les nier, les détester, forcer les hommes à "être conscient[s] qu'il n'y a rien de naturel là-dedans", que "chacun a le droit de choisir", pourvu qu'il ne choisisse pas d'être libre et différent. C'est pourquoi ceux qui veulent vous réduire à ce qu'ils veulent être vont vous traiter de flic jusqu'à ce que vous cédiez et vous retirer la garde de vos enfants si vous résistez, comme cela c'est déjà vu dans plusieurs pays européens.
Freud, sur cette question d'une différenciation sexuelle imposée par la nature de l'homme, prohétisait:
"Celui qui promettra à l'humanité de la délivrer de l'embarrassante sujétion sexuelle, quelque sottise qu'il choisisse de dire, sera considéré comme un héros."
Comme un héros ou comme un dieux, le nouveau maître de la nature, de la Création.
Dans la Genèse, ce livre où l'on peut lire que Dieu créa l'homme à son image et que "mâle et femelle il les créa", "Et creavit Deus hominem ad imaginem suam ad imaginem Dei creavit illum masculum et feminam creavit eos" (1), comprendre que si l'homme, l'humain, est un en son humanité, il est pluriel en sa nature, il est différencié, il est différence en son essence. Et bien dans ce livre, disions-nous, le serpent propose à ce même homme, à l'homme et à la femme, de s'emparer du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, de s'affranchir de leur état de sujétion à la nature. "Quand vous aurez mangé de ce fruit", leur dit-il, "et eritis sicut dii", "vous serez comme des dieux" (2).
Et cette histoire de rébellion fut avant tout l'histoire d'une chute.
(1) Gen. I 27
(2) Gen. III 5
Ma fille a cinq ans et mon fils en a trois. Eh bien! je peux vous dire haut et fort que je les élèverai comme fille et garçon et depuis que j’ai entendu ces théories ineptes je force le trait, mais rassurez-vous je n’ai pas trop de le forcer, la nature s’en charge très bien, elle différencie très, très bien entre mâle et femelle, la femelle se dirige spontanément vers la poupée et le mâle vers la pelle mécanique.
Alors policiers et théoriciens du genre, tenez-vous à carreau!
Certains hurlaient comme des putois quand des écoles enseignaient le créationnisme réputé sans fondements scientifiques.
Par contre pour la théorie du genre, alors là aucun problème avec la scientificité de leur délire genré. Sidérant.
Discutez “genre” avec un biologiste, il vous dira que c’est un sujet de plaisanterie dans la communauté scientifique.
Ah si mon oncle en avait elle ne serait plus ma tante !
La théorie du genre se casse la g… sur les faits biologiques.
Le comportement de l’homme produisant des zillions de spermatozoïdes à chaque occasion doit être différent de celui de la femme qui n’a que peu d’occasions d’enfanter.
Les taux d’hormones qui influencent le comportement des mâles ne se changent pas non plus par une thérapie comportementale (à moins que l’on désire les castrer tous, ce qui serait ou chimique ou chirurgical).
Quelle est la proportion mâle/femelle dans la population des promoteurs de la théorie du genre?
Cet article convoquant l’arbre de la connaissance du bien et du mal, je crois opportun de partager l’interprétation qu’Anick de Souzenelle (hébraïsante, auteur de “la lettre chemin de vie”) offre de ces deux mots: accompli et inaccompli! L’acception de cette vue ouvre un champ vaste et nouveau. Dieu vit, non pas “que” c’était bon, mais “car” c’était accompli, conformément à son projet, sa volonté. Ce qui implique qu’il a initié un processus et l’a laissé se développer sans y fourrer son nez à tout bout de champ. Ce qui peut être validé par le fait, scripturaire, que ses yeux sont trop purs (rigoureux) pour voir l’inaccompli (mal)!
Imaginez vous ce que cela implique?
Merci pour ce brillant article. Une précision toutefois. Le serpent ne propose pas le fruit. Il se contente de poser une question. Cette question porte sur les arbres! C’est la femme qui introduits les fruits dans sa réponse et qui ajoute une clause sortie d’on ne sait où: vous n’y toucherez pas. Le serpent n’évoque ni fruit ni arbre dans sa réponse, seulement un résultat de la consommation. Notez au passage que le “mal”, en hébreu, est constitué des deux lettres désignant le prochain à aimer comme soi-même.
[La Rédaction: très juste !]