Oskar Freysinger, Yvan Perrin : la chasse à courre peut commencer

Uli Windisch
Rédacteur en chef

Mais où est donc la politique dans tout cela ?
Et si ces fouineurs et autres commissaires politiques faisaient le même travail avec les autres politiques, notamment avec ceux de la gauche et apparentés ? Impossible, car ils ne sont même pas conscients de leur partialité et obsession.
Pourtant, le plébiscite populaire, en totale contradiction avec leur vision et désirs, devrait les faire réfléchir. Peu probable, pourtant. On peut même parier.

L'élection de ces deux personnalités politiques UDC dans des gouvernements cantonaux est encore plus insupportable que leur simple présence ou existence même à nombre de médias, de gens de gauche, verts, roses, rouges verts, rouges furieux, et à tous les autres partisans  d’ « avancées » frénétiques, inévitables et qui vont bien sûr dans le sens de l’histoire.

Il y a aussi tous ces politiques qui n’osant pas agir avec fermeté au sujet des problèmes estimés fondamentaux et très préoccupants par la grande partie de la population restent bouche bée devant ces plébiscites populaires et attendent un échec pour pouvoir enfin se rassurer : on savait qu’ils échoueraient, ils ne font pas mieux, finies les belles paroles et autres  promesses, vous voyez ils ne font pas mieux, pourquoi les avoir élus et pas nous ? Aux lecteurs de compléter tout ce qu’ils ont entendu ou lu…

Cela fait plus de dix ans que nous insistons pour que les partis de droite s’entendent sur certains problèmes essentiels et fondamentaux en laissant provisoirement de côté, un peu au moins, quelques-unes de leurs divergences, cela afin de s’opposer en bloc et de manière déterminée aux  pratiques et propositions politiques destructrices pour la Suisse de la part des divers acteurs oppositionnels susmentionnés.

Oui il y a le feu dans la maison. Mais où sont les pompiers ? D’où aussi le succès « totalement imprévu » des deux nouveaux Conseillers. Une vraie analyse des raisons de leur succès reste à faire, si elle se fera !

Avant leur élection, il y avait à leur égard, de la part des médias, cette attitude perverse qui consistait à se nourrir en écrivant sur eux tout en cherchant à chaque fois à les déstabiliser, si ce n’est à les dénigrer, diaboliser, à tenter de contribuer à un échec tant souhaité. La moindre faille était guettée ; la suspicion omniprésente.  C’était à qui trouverait  une éventuelle tache noire dans leur passé ou dans leur agir présent. Passons sur ceux qui tablaient sur des défaillances de santé. On a bien sûr aussi  passé au peigne fin, souvent sur ordre, tous les aspects de la vie personnelle, intime et morale, sans trouver apparemment de grosses failles.

Qu’à cela ne tienne, on passe maintenant à un autre registre : subodorer une relation amoureuse à partir d’une simple embrassade venant couronner la victoire. Pire : on attribue à l’autre des propos graves qu’il n’a même pas tenus. La suite est prometteuse !

Mais où est donc la politique dans tout cela ?

Et si ces fouineurs et autres commissaires politiques faisaient le même travail avec les autres politiques, notamment avec ceux de la gauche et apparentés ? Impossible, car ils ne sont même pas conscients de leur partialité et obsession.

Pourtant, le plébiscite populaire, en totale contradiction avec leur vision et désirs, devrait les faire réfléchir. Peu probable, pourtant. On peut même parier.

Ils sont déjà trop occupés à attendre et à guetter la faille à venir, la moindre erreur, l’impossibilité d’appliquer tout leur programme en quelques les jours, par exemple. Ils vont continuer à écrire de plus en plus d’articles, tablant sur l’échec, avec de temps en temps quelques articles qui se voudront croustillants sur les faits et gestes de leur vie personnelle.

Le fossé avec la population peut continuer à se creuser.

 

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