La conseillère nationale socialiste a décidé de montrer son amour à son mari en reprenant son nom de jeune fille.
Jeune fille ? Plus vraiment, mais qui ne tuerait pas pour une reprise dans la presse de boulevard : « Certaines changent de nez. Eh bien moi je change de nom ! ». La Conseillère reprend son nom de jeune fille et convoque les journalistes pour le faire savoir. « Ce n'est pas que cette couleur [Roth, rouge en allemand, couleur du parti socialiste auquel elle appartient, ndlr] me déplaise, sourit la socialiste, mais j'ai envie d'exister par moi-même ». Eh oui, pour être une vraie femme, à gauche, il faut se débarrasser du nom de son mari.
Après avoir milité pendant des années pour le double-nom, la parlementaire se range à la législation du moment : « Je me suis beaucoup investie au parlement pour instaurer la liberté du nom des époux (lire ci-contre), alors je profite de cette possibilité qui nous est offerte depuis le 1er janvier. C'est une démarche personnelle, mais aussi politique en faveur de l'égalité ». Une égalité qui ne se conçoit pas, après toutes ces années, autrement que dans une perpétuelle idée du conflit, jusqu'au coeur du couple et de la famille.
Maria a pris le nom de son mari en 1980. En 1988, avec la nouvelle loi, elle opte pour Roth-Bernasconi, « mais pour les impôts, l'administration et l'annuaire téléphonique j'étais simplement Madame Roth. J'avais l'impression d'être la remorque de mon mari ». Une conception de l'amour qui le dispute à la concurrence, une autre de la filiation qui change avec les lois. Le grand problème de la gauche, une incapacité de racine.
Cette dame s’est-elle rendu compte que son nom de jeune fille est en fait le nom de son père et non pas celui de sa mère ? Et que le nom de sa mère est le nom de son grand-père maternel et non pas celui de sa grand-mère maternelle ? Et que, par souci “d’égalité”, le nom de son père est le nom de son grand-père paternelle et non pas celui de sa grand-mère paternelle ? Et ses enfants, quel(s) nom(s) choisiront-ils ? Et ses petits enfants ? Et les types qui impriment les passeports ils vont bien se marrer non ?
La débilité et la dangerosité de l’idéologie de gauche n’est vraiment plus à prouver !
Ouais c’est notre Toubira !
Je pense que par féminisme, elle devrait reprendre le nom de sa mère. Enfin ça l’occupe!