L'histoire est pleine de ces leçons implacables qui sanctionnent, au fil des siècles, les mêmes causes des mêmes conséquences.
Comme il n'y avait pas de raison que l'aventure des Gitans de Collombey-Muraz se terminât mieux que celle d'Estavayer-le-Lac, surtout devant l'impuissance d'autorités tétanisées par la perspective d'être taxées de racisme, voyons ce qui peut se produire si l'on continue, comme la police cantonale valaisanne, à regarder ses chaussures en cherchant la faute ou la solution ailleurs que dans les évidences.
La chose se passe à Estavayer, précisément, en 1432, les membres du conseil de la ville, qui ont négligé d'entretenir les remparts, préféreront payer un tribut à des bandes de pillards, « appelés Sarrazins ou Bohémiens » et « vivant de rapines et de mendicité », pour que ceux-ci passent au large et daignent épargner leur cité.
Ne sommes-nous pas exactement dans le genre d'époques qui précèdent ce type de situation, à l'heure où il est justement encore possible de renforcer nos remparts ?
Et vous, qu'en pensez vous ?