Pensée à gauche et le régime de la terreur

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Dans un dernier ouvrage intitulé «Demonic. How the Liberal Mob is endangering America», Ann Coulter, décortique le processus de séduction hypnotique des foules de la gauche américaine.

Subtile mélange de promesses et de menaces, ajouté de prophéties apocalyptiques où le responsable est toujours de l'autre bord politique. La dialectique de gauche est enfin décryptée.

Jamais la moindre conséquence possible d'une simple erreur de gestion des responsables en place, à plus forte raison quand il sont de gauche; l'argumentation socialisante tend à la magie, qui accuse de tous les péchés d'Israël quelques figures d'Epinal héritées de la lutte ouvrière pour trouver des raisons à ses échecs récurrents. Ainsi les banquiers pour l'économie, les industriels pour le climat... La lunette est forcément étroite. «Si les faits sont contre nous, les faits ont tort» écrivait Lénine. Ce qu'à gauche on appelle pensée n'est finalement que le brouillage psychologique censé conserver au pseudo discours révolutionnaire les apparences du bon sens par effet d'accumulation imprécative.

Quart d'heure de haine

Le fameux «quart d'heure de la haine» de «1984» de George Orwell, le verbe haut, l'oeil injecté, un brin de passion, un autre de colère, quelques slogans et tous les mensonges bien dits vaudront mieux que les vérités mal énoncées.

Pour reprendre l'excellent site d'où nous tenons l'information, «les découvertes scientifiques sont ignorées, l’innovation est occultée, l’individu est réduit à son rôle le plus basique. Ann Coulter remonte jusqu’à la Révolution française et à Robespierre chez lequel elle trouve les sources de cette terreur idéologique tellement active».

Ann Coulter démontre le couplage stratégique entre l'effet hypnotique paralysant de l'invective, toujours lourde de sombres promesses pour le dissident, avec l'impression de masse. Impression dont nous savons bien, nous autres démocrates ce qu'il en est en réalité, mais qui se matérialise dans la brume pléthorique des médias de masse. Comme certains petits animaux, la gauche gonfle son torse et ses plumes pour terroriser l'adversaire, puis elle danse devant lui pour captiver son attention avant de mordre ou de se défiler, ce qui arrive systématiquement dès que l'intelligence réclame des faits, des évidences.

Le changement c'est maintenant

Sur le champ de la bataille des idées, briser l'illusion d'unanimité, en particulier sur le front médiatique, est de la  première urgence.

Un commentaire

  1. Posté par conrad hausmann le

    Les animaux marchent à l’instinct.Les hommes à l’idéologie donc hélas on y changera jamais rien.Et le socialisme est une idéologies sedative puisque elle ne peut s’appliquer qu’à plus riche que soi, elle est tellement sédative que méme les fainéants et les fonctionnaires votent en général socialo.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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