Et les villes les plus violentes de Suisse sont…

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L'OFS a calculé pour la première fois des «fréquences» (nombre d'infractions pour 1000 habitants) pour tous les cantons et les villes de plus de 30'000 habitants. La ville la plus «violente» était en 2015 Fribourg, avec 18,2 infractions pour 1000 habitants. Suivent Bâle (13,2), Bienne (13,2), La Chaux-de-Fonds (12,9) et Neuchâtel (12,4).

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Les villes suisses défendent l’immigration et les accords bilatéraux

Les maires des dix plus grandes villes de Suisse ont lancé jeudi un appel en faveur des accords bilatéraux avec l'UE, soulignant le caractère positif de l'immigration sur la base d'une étude.

Pour affirmer cela, les exécutifs de Zurich, Genève, Bâle-Ville et Saint-Gall, notamment, se basent sur une étude commandée par l'Union des villes suisses au Bureau Infras sur les effets de la migration liée à la libre circulation avec l'Union européenne. Les chercheurs rappellent que les centres urbains absorbent 80% des immigrés et concluent que le principal avantage de la migration est économique: la croissance a été renforcée par la libre circulation - 3% de plus depuis son introduction. Sans les étrangers, l'AVS serait déficitaire depuis 2009 déjà. L'étude montre aussi que le niveau de qualification et la productivité ont augmenté grâce aux spécialistes étrangers.

Effets positifs aussi sur la société

Les facteurs économiques sont essentiels, mais ils ne sont pas les seuls. Les chercheurs ont également mesuré les effets - eux aussi positifs - de l'immigration sur la société, car la diversité ethnique encourage la créativité et l'innovation. Les immigrés venus de l'UE sont généralement bien intégrés, souvent jeunes, et beaucoup s'engagent par exemple au sein d'associations.

Pas "d'angélisme" de la part des villes

Les maires parlent aussi de l'impact sur la culture, l'environnement et les infrastructures. Ils assurent cependant ne pas faire d'angélisme: la migration pose aussi des problèmes. Ils citent notamment la pression sur les logements et les salaires.

Etonnamment, ce serait surtout les hauts revenus qui seraient entraînés à la baisse alors que l'effet de dumping ne serait, selon l'étude, cantonné qu'à quelques régions bien précises.

Malgré ces défis, l'appel est lancé en attendant la proposition du Conseil fédéral: l'immigration liée à la libre circulation est utile et il faut que l'application de l'initiative sur l'immigration de masse ne remette pas en cause les accords bilatéraux avec l'Union européenne.

Source RTS

La dette des grandes villes suisses a grimpé de 4,5 milliards en 10 ans

L'Union des villes suisses est moyennement satisfaite de la politique menée au plan fédéral. Les 50 plus grandes villes du pays ont surtout l'impression d'être les dindons de la farce en matière de gros sous.

L'Union des villes suisses (UVS) a dressé vendredi à Berne un bilan mitigé de la législature qui se termine en décembre. Si l'organisation affirme être désormais mieux entendue par les autorités fédérales, les problèmes subsistent, notamment en matière de finances publiques.

Reports de charges en série

Un chiffre présenté illustre cette réalité. Alors que la Confédération et les cantons ont réduit leur endettement total de 20 milliards de francs entre 2003 et 2013, les 50 plus grandes villes ont au contraire creusé leurs dettes de 4,5 milliards de francs durant la même période.

Cette situation est dénoncée par Sami Kanaan, conseiller administratif de la Ville de Genève: "La Confédération fait des reports de charges sur les cantons, qui à leur tour font des reports de charges, directs ou indirects, sur les communes. (...) On est au bout de la chaîne et on subit les effets concrets."

Parallèlement, les perspectives en matière financière ne sont pas très bonnes. La réforme fiscale des entreprises III pourrait déboucher sur une perte de rentrées d'un milliard et demi de francs pour les communes suisses, selon l'UVS.

Compensations exigées

Renate Amstutz, directrice de l'UVS, tire la sonnette d'alarme. "Il s'agit de sommes exorbitantes très importantes pour la marge de manoeuvre du niveau communal. Sans compensation, l'attractivité des villes pourrait être inférieure à ce qu'elle est aujourd'hui", estime-t-elle.

Au-delà de ce problème, la question de la sous-représentation des communes urbaines au Parlement reste entier. L'association de défense des intérêts des communes urbaines du pays dit réfléchir à une réforme institutionnelle, mais elle peine à trouver une solution susceptible de trouver une majorité.

Stéphane Deleury/dk

RTS

France: Les 35 villes que les cambrioleurs apprécient le plus

Agde dans l'Hérault, Aussilon dans le Tarn et Manosque dans les Alpes-de-Haute-Provence détiennent un bien triste record. Elles sont, en effet, trois des villes dans lesquelles les cambrioleurs ont le plus sévi en 2013 selon l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, l'organisme chargé de l'analyse des statistiques de la police et de la gendarmerie (voir notre tableau détaillé ci-dessous).

ville

En tout, 373 000 cambriolages ont été recensés en France l'an dernier, soit 20% de plus qu'en 2008. Ils préfèrent aussi les villes à la campagne, pour se fondre dans la masse plutôt que s'exposer dans un environnement dépeuplé où ils deviennent facilement repérables.


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