Michel Garroté - Est soluble ce qui peut être dissous dans un solvant ou dans un liquide. Or, la France est un pays dans lequel l'islam n'est pas soluble, ou, si l'on préfère, l'islam n’est pas soluble dans la République française laïque. Les gourous du "vivre ensemble", de la "société multiculturelle", de "l'intégration", de la "tolérance", du "padamalgam", du soit-disant "anti-racisme" et de la lutte contre "l'islamophobie" vont vous rétorquer que oui, l’islam est soluble dans la République. J'ignore quel solvant ou quel liquide utilisent ces gourous, mais ce que je sais depuis plus de trente ans, c'est qu'ils étaient, qu'ils demeurent et qu'ils resteront d'hypocrites charlatans.
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A ce propos, Karim Ouchikh, président du SIEL, écrit notamment, sur Boulevard Voltaire (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La place de l’islam en France interroge notre société depuis bien des années. Ayant grandi dans une famille musulmane, avant d’embrasser la foi catholique à l’âge adulte, sans pour autant nourrir la moindre animosité de principe à l’égard de la religion de mes parents, je mesure avec objectivité et discernement, plus que tout autre peut-être, à quel point l’islam contemporain s’est éloigné, en France, de la pratique religieuse discrète de ses fidèles d’autrefois. Sortons un instant des salons parisiens et observons la réalité brutale, dans nos quartiers, nos villes et villages, là où précisément les populations de confession musulmane sont bien souvent massivement concentrées.
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Les langues d’origine, essentiellement l’arabe, sont parlées ouvertement dans la rue, dans les stades de football ou dans l’enceinte de nos administrations. Des accoutrements vestimentaires exotiques s’acclimatent sous nos cieux (djellabas, boubous, hijab, niqab, burqa, burkinis) et chassent de nos horizons les tenues européennes les plus ordinaires. Les commerces de proximité traditionnels disparaissent au profit de commerces communautaires dont l’aménagement intérieur et la qualité de l’offre commerciale se distinguent fréquemment par leur indigence confondante. L’alimentation halal s’impose dans les cantines scolaires et envahit les rayons des centres commerciaux.
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Les indices attestant d’allégeances identitaires qui se nouent par-delà nos frontières sont partout perceptibles : antennes paraboliques drainant des programmes étrangers, participation aux scrutins électoraux des patries d’origine, prestataires de voyages et entreprises de pompes funèbres chargés de transporter les vivants et les morts vers leurs terres ancestrales. Dans l’espace public, les habitudes de vie en société se modifient insensiblement : l’observance rigoureuse des rituels et des fêtes religieuses tend à s’imposer à tous ; reléguées à un statut outrageusement discriminatoire, les femmes sont dissimulées pour échapper à une concupiscence masculine perpétuellement redoutée et sont enfermées dans un univers domestique étouffant ; un discours dominant, sexiste et trop souvent antisémite se diffuse insidieusement, singulièrement dans les banlieues.
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Les exemples de cette islamisation rampante de nos territoires abondent malheureusement : ils témoignent pareillement de l’impossible assimilation de populations qui occupent notre sol en des proportions toujours plus importantes mais aussi, et surtout, de l’installation progressive en France d’une contre-société puissante, liberticide et obscurantiste, qui enracine des coutumes et des modes de vie radicalement étrangers à nos traditions séculaires.
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Le chaos migratoire qui frappe notre continent ces dernières années amplifie la présence, en France, d’une religion conquérante et décomplexée qui ne se réduit pas à la seule foi intime de ses fidèles : enfermant l’individu du berceau au linceul dans un carcan pesant de rites religieux et de standards culturels divers, l’islam est aussi un système politico-juridique anxiogène qui refuse de soustraire l’espace public à son emprise totalitaire et qui soumet l’individu au poids considérable d’une communauté repliée sur elle-même.
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Un modèle de société alternatif revendique, ainsi, toute sa place en France, un modèle de civilisation irréformable théologiquement qui n’hésite plus, désormais, à s’opposer frontalement aux principes fondamentaux qui structurent l’univers de pensée européen : dignité de la personne humaine, égalité entre l’homme et la femme, liberté de conscience, autonomie de l’individu, liberté religieuse, sécularisation de l’espace public. Force est de constater, aujourd’hui, que l’islam politique compromet gravement la cohésion culturelle de notre corps social, suscite parmi nos compatriotes des angoisses identitaires durables et menace les fondements historiques de la civilisation française. À vue humaine, l’islam politique n’est en rien soluble dans la République : il doit donc être mis durablement sous tutelle de la République pour conjurer ses effets profondément déstabilisateurs, ajoute Karim Ouchikh, président du SIEL, sur Boulevard Voltaire (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.bvoltaire.fr/karimouchikh/lislam-est-incompatible-avec-la-republique-il-doit-etre-mis-sous-tutelle,294378
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