France. Lille : une patrouille Sentinelle a ouvert le feu sur un véhicule

Les soldats d'une patrouille Sentinelle ont tiré à plusieurs reprises sur un véhicule qui a tenté de se soustraire à un contrôle en fonçant sur l'un d'eux à Lille samedi soir, selon les informations d'Europe 1. Dimanche matin, aucun élément ne permet d'affirmer qu'il s'agit d'un acte en lien avec une quelconque radicalisation.

INFO EUROPE 1

Les soldats d'une patrouille Sentinelle ont ouvert le feu à trois reprises samedi soir à Lille, dans le Nord, sur un véhicule qui leur fonçait dessus, selon les informations d'Europe 1.

Un véhicule encerclé. Vers 21h20 samedi, sur le périphérique à hauteur du casino Barrière de Lille, un véhicule a effectué une manœuvre jugée suspecte par une patrouille Sentinelle qui l'a prise en chasse. Lorsque le véhicule s'est arrêté par la circulation, les militaires l'ont encerclé à pied. Cherchant à échapper à un contrôle, la voiture a redémarré en fonçant à plusieurs reprises sur les soldats. Les militaires ont ouvert le feu à quatre reprises sans que l'on sache dimanche matin s'ils ont touché le véhicule, selon une source proche de l'enquête.

L'autoroute à contre-sens. Le suspect a néanmoins réussi à s'enfuir et a été pris en chasse par un équipage de la BAC Nord. Stoppé, il a fait demi-tour malgré ses pneus crevés pour prendre l'autoroute en contre-sens. Les policiers arrêtent alors la course-poursuite.

Le conducteur est toujours recherché. L'enquête a été confiée à la sécurité publique lilloise. Pour le moment, aucun élément ne permet d'établir un quelconque lien avec une radicalisation. Les enquêteurs travaillent à l'exploitation des caméras de vidéosurveillance.

 

Europe1

France. Essonne : une patrouille Sentinelle attaquée et caillassée à Corbeil par des jeunes cagoulés

En début de semaine, c'est une patrouille de police qui avaient été visée près de la cité des Tarterêts.

Ce n'était pas à la police qu'ils s'attaquaient cette fois-ci mais à l'armée. Une patrouille Sentinelle a été attaquée et caillassée ce vendredi soir vers 20 heures à Corbeil-Essonnes par dix jeunes encagoulés. L'attaque a eu lieu sur la Nationale 7,non loin du grand ensemble des Tarterêts, pratiquement au même endroit que celle qui avait été perpétrée lundi contre une patrouille de police.

Pas de blessé parmi les militaires ni de vitres brisées mais trois impacts sur la carrosserie et le toit de la voiture. Lundi soir, vers 21 heures, c'est une patrouille de police se rendant à l'hôpital Sud-Francilien qui avait été visée. Le pare-brise de la voiture sérigraphiée avait été étoilé après avoir essuyé une pluie de pavés.

En janvier déjà, une voiture de police qui venait de conduire une personne placée en garde à vue au centre hospitalier Sud-Francilien (CHSF) avait été encerclée dans le quartier des Tarterêts. Un pavé avait là encore été lancé sur le pare-brise, blessant une policière à la tête. Quelques jours plus tard, un policier avait été blessé.

Source

Mais quelle guerre ?

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Michel Garroté - Suite à l'attentat de Nice, le Collectif Contre l’Islamophobie en France  (CCIF) ose demander au gouvernement français d'accentuer la surveillance de mouvements racistes et identitaires qui multiplient les appels à la haine et incitent explicitement à des représailles à l’encontre de nos concitoyens musulmans ; de réévaluer la politique antiterroriste, sur la base des rapports rendus récemment, de comprendre que les dérives de l’état d’urgence ou le ciblage abusif des musulmans amoindrissent la capacité de nos services de renseignement, et en définitive, ne garantissent pas notre sécurité, conclut avec culot le CCIF.
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Trois questions que moi je me pose : pour combattre le terrorisme islamiste, pourquoi ne pas passer à l’état de siège, puisque l’état d’urgence a prouvé son inefficacité ? Pourquoi les policiers, municipaux et nationaux, ne sont-ils pas équipés d'armes lourdes ? Pourquoi les militaires de la force Sentinelle ont-ils l'ordre de ne pas faire feu sur l'ennemi ? (à ce propos, lire l'interview de Pierre Martinet, ancien du Service Action de la DGSE ; voir lien vers source en bas de page).
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Et puis, je note, comme l'écrit d'ailleurs Jacques de Guillebon sur Causeur, je cite (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page), que "certains à gauche et à l’extrême gauche entendent à l’évidence faire monter la discorde un cran plus haut dans le pays. Quand ils affirment que l’islamisme et l’ultradroite recherchent la confrontation, c’est leur propre désir qu’ils expriment : celui d’une vraie guerre civile, contre les forces d’une extrême droite qu’ils ne trouvent plus depuis que Marine Le Pen a rationalisé le discours du Front national. Alors ils soufflent sur les braises, au besoin ils les fabriqueront eux-mêmes" (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Sur Boulevard Voltaire, l'éditorialiste Maxime de La Devèze écrit notamment, à propos de cette guerre, car s'en est une (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Ils déclarent une guerre qu’ils ne feront pas, craignant celle qu’on pourrait leur faire, qu’ils appellent déjà civile alors qu’elle s’appellera révolution. On ne peut plus regarder la guerre peinard à la télé. La guerre est en bas, dans la rue. Clic, un touitte « Je suis bidule », un portrait qui pleurniche sur fond de drapeau. Déjà des dizaines d’attentats en France. Plus de 200 morts en moins d’un an. 20 % d’homicides de plus que la moyenne annuelle.
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Maxime de La Devèze : Pour les glorieux qui nous gouvernent, le terrorisme, c’est un peu comme les accidents de la route : on ne pourrait jamais l’éradiquer, il faudrait apprendre à vivre avec pour vivre ensemble. C’est la guerre. On avait vu Johnny et Elvis partir pour l’armée. Est-ce qu’on verra David Guetta, Christophe Maé, Maître Gims ou Kendji Girac s’enrôler ? Que tout cela semble lointain et désuet dans ce nouveau monde électronique et sans limites, celui du confort en plastique, de Facebook, de Tinder, des centres commerciaux, des immeubles en verre, de la vie à crédit, des familles « recomposées » et du mariage gay, un monde qui se rêve immortel avec Google.
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Maxime de La Devèze : Rattrapé par des branleurs en claquette-jogging, armés d’un volant de camion, d’une machette, d’un flingue en tôle à 600 euros, au nom de quelques sourates de l’islam apprises sur le même Web que celui de notre bonheur égotique ; avec le même Instagram que nos selfies, le même mur Facebook que nos états d’âme. Nos politiques font la guerre, disent-ils, mais sans armée. C’est qu’ici, c’est le royaume de l’intérieur : les soldats font la guerre à l’extérieur. Où est la frontière entre l’intérieur et l’extérieur ? Ils l’ont abattue. Mais ils l’invoquent encore pour tracer les prés carrés des rentiers et découper des zones de chalandise électorale.
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Maxime de La Devèze : « L’intérieur », la France, est devenu un sanctuaire pour anciens combattants de l’État islamique. La vie est tout de même plus douce à Saint-Denis avec le RSA qu’affamé sous les bombes à Raqqa. Tout au long de ce quinquennat, des ministres ont encouragé d’une certaine façon des gens à partir combattre en Syrie. N’est-ce pas Laurent Fabius qui déclarait qu’il fallait abattre Assad, qu’« Al Nosra » faisait du bon boulot, et ordonnait qu’on leur livre des armes ? C’est Manuel Valls qui disait que lutter contre Assad était une priorité.
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Maxime de La Devèze : C’est toute cette haute administration méprisante de cabinets ministériels et de diplomates, hors-sol et en boucle courte, qui a formé ces décisions et soutenu ces positions. Confus, empruntés, ils vont moins vite que la musique. Comme toutes leurs promesses, ils déclarent une guerre qu’ils ne feront pas, tout en craignant celle qu’on pourrait leur faire, et qu’ils appellent déjà civile, alors qu’elle s’appellera révolution, conclut l'éditorialiste Maxime de La Devèze (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, Bernard Antony écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’abomination de l’attentat islamiste de Nice appelle d’abord l’expression de l’unité française dans le deuil et la prière à la pensée des morts et des immenses souffrances des blessés et de celles des proches des victimes. Mais elle suscite aussi indignation et colère devant l’incurie gouvernementale et aussi devant la continuation du déni de réalité sur les causes et l’extension de la barbarie. Car c’est depuis bien longtemps que le fanatisme islamiste ou islamo-gauchiste massacre ; dans l’indifférence hélas trop générale de notre peuple tant qu’il ne ciblait jadis que nos compatriotes d’Afrique du nord et ne se propageait qu’au Liban et au Proche-Orient.
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Bernard Antony : Après Al-Qaïda, et les immenses attentats du 11 septembre 2001 à New York, l’État islamique et ses filiales frappent désormais sur tous les continents. Mais surtout ils préparent, on le sait bien, d’autres moyens de terreur, chimiques, bactériologiques voire l’utilisation de produits nucléaires. La classe politico-médiatique fournit en abondance à chaque attentat son lot de communiqués pré-programmés d’une insigne indigence et répétitivité, ne trouvant souvent pas autre chose à dire que « les attentats sont lâches et abjects ». Un quidam de France-Info a même atteint un sommet d’une stupéfiante imbécilité en osant proférer l’interrogation : « Comment un Niçois a-t-il pu tuer d’autres Niçois ? ».
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Bernard Antony : On reste accablé devant pareille ineptie. Rares sont ceux voyant clairement que la tuerie de Nice, relevant certes du crime contre l’humanité, s’inscrit dans une stratégie puisant très loin dans l’histoire ses modèles de terreur, par exemple dans le jihâdisme des « hashishins ». Trop peu s’avisent de rappeler : Que l’État islamique a initialement bénéficié de l’appui de l’Arabie Saoudite, du Qatar et de la Turquie. Et d’exiger que vienne enfin de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) regroupant les 57 pays « d’islam », une unanime et solennelle Charte de condamnation du terrorisme. Ceci ne serait-il pas le plus sûr moyen d’éradication de l’islamophobie ?
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Bernard Antony : Or, on est stupéfait de constater qu’alors même qu’on est devant l’horreur et devant les immenses souffrances causées par un fou d’Allah c’est tout de suite la crainte de l’islamophobie qui semble prioritairement en émouvoir certains. La guerre que l’islam jihâdiste fait aux nations ne sera pas gagnée en France et ailleurs avec de dérisoires opérations « sentinelles » où l’on fixe en vain et épuise des milliers de nos soldats. La guerre à mener doit être simultanément celle de la lutte idéologique, de l’action psychologique et celle de la traque et de l’élimination des terroristes et de leurs réseaux de connivence et de soutien qui pullulent dans certains quartiers, conclut Bernard Antony (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté

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http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Actualites/La-France-se-fait-infiltrer-par-l-islamisme-radical?ref=yfp
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http://www.causeur.fr/ultradroite-extreme-droite-plenel-dgsi-attentat-nice-39282.html
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http://www.bvoltaire.fr/maximedeladeveze/la-guerre-dites-vous-laquelle,272199
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http://www.bernard-antony.com/2016/07/massacre-de-nice-jusqua-quand-le-deni_15.html
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