Les banques américaines détiennent désormais le secret bancaire. Les banques suisses appellent à l’aide!

Un grand merci à Eveline Widmer-Schlumpf qui, on le rappelle, a pu accéder au Conseil fédéral à la suite des magouilles PDC - PS, spécifiquement grâce au PDC Darbellay et à la PS Wyss. On constate ici à quel point les USA nous ont pris directement pour des imbéciles sans que cela ne gêne cette Conseillère fédérale.

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Une concurrence peu équitable de sociétés financières américaines inquiète l’Association suisse des banquiers.

Des sociétés financières américaines multiplient les efforts de démarchage dans le domaine de l’optimisation fiscale depuis l’automne dernier.

Elles invoquent notamment les arguments de la sécurité juridique, de la stabilité du droit états-unien et d’un niveau de confidentialité proche de l’absolu. Autrement dit, l’ex-secret bancaire helvétique aurait franchi l’Atlantique. A certains égards cette concurrence paraît souvent peu loyale. Sans illusion mais avec conviction, la place financière helvétique compte bien se faire entendre.

 

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Eveline Widmer-Schlumpf: Une rente de plus de 200’000 francs pour avoir détruit notre secret bancaire

Dès qu'elle aura quitté le Conseil fédéral, Eveline Widmer-Schlumpf aura droit à une rente annuelle d'un peu plus de 200'000 francs, ce qui correspond à la moitié de son salaire actuel. Si elle reprend une activité lucrative, cette somme sera réduite.

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Rappel: Le Conseil fédéral ne veut pas baisser ses propres rentes, celles de la population Oui

La Suisse enterre le secret bancaire

L’Union européenne et Berne viennent de signer un accord qui marque la fin du secret bancaire pour les ressortissants européens à partir de 2018.

“Le secret bancaire tel qu’il a été pratiqué durant des décennies en Suisse est définitivement mort mercredi”, rapporte Le Temps. Le secrétaire d’Etat suisse aux questions financières internationales, Jacques de Watteville, et le commissaire européen aux Affaires économiques et financières, Pierre Moscovici, ont signé le 27 mai à Bruxelles un accord qui introduit l’échange automatique d’informations fiscales concernant les ressortissants européens ne résidant pas en Suisse.

“Pour Jacques de Watteville, la Suisse n’a pas cédé quoi que ce soit à l’Union européenne (UE) ; elle a, dans le cadre de sa politique de conformité avec les règles internationales, repris les normes en matière d’échange automatique d’informations établies par l’OCDE”, précise le quotidien helvétique.

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Le Luxembourg magouille fiscalement avec plus de 300 entreprises

Pendant que la Suisse est dépecée par l'UE dans l'hypocrisie la plus totale.

Des accords confidentiels passés entre le fisc luxembourgeois et plus de 300 multinationales sont rendus publics. De nombreux Etats, dont la Suisse, sont victimes de ces cadeaux fiscaux. Une analyse du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ).

Les privilèges fiscaux accordés à ces entreprises sont certes légaux au regard de la loi luxembourgeoise, mais ils sont contestés par de nombreux pays. Aujourd’hui encore, les fiscs étrangers ont toutes les peines du monde à obtenir des informations précises sur les abattements fiscaux accordés par le Grand-Duché. L’Union européenne estime par exemple que les «rulings fiscaux» obtenus par Amazon ou Fiat Finance violent la législation communautaire. Si les autorités luxembourgeoises ont fini par coopérer, elles refuseraient toujours de fournir des informations étendues sur ses accords fiscaux.

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L’initiative pour le maintien du secret bancaire en Suisse a abouti

Le peuple devra probablement se prononcer sur le maintien du secret bancaire pour les clients privés. Les banquiers ne soutiennent pas le texte.

Les partis bourgeois ont déposé hier à la Chancellerie fédérale 117 596 signatures ré-coltées pour leur initiative populaire «Oui à la protection de la sphère privée». Le comité interpartis rassemble des personnalités du PLR, de l’UDC, du PDC, de la Lega ainsi que de l’Union suisse des arts et métiers (Usam) et de l’association alémanique des propriétaires (HEV). Selon eux, l’introduction de l’échange automatique d’informations à l’intérieur du pays briserait toute confiance entre l’Etat et le citoyen: ceci doit être empêché.

Le comité entend éviter «la mise en place d’un Etat omniprésent et omniscient dans la vie des citoyens», écrit-il. Selon lui, la volonté d’instaurer un échange automatique d’informations financières en Suisse permettrait à l’Etat de s’immiscer encore plus dans la vie privée de ses habitants. Avec de telles mesures, les transactions et les modes de vie des citoyens pourraient être enregistrés, puis utilisés à mauvais escient.

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Secret bancaire: «Les pays de l’UE ne vont pas faire de cadeau»

Les experts estiment que Berne a lâché, avec le secret bancaire, sa meilleure monnaie d'échange. Dans ce dossier, la Suisse agit sur le plan bilatéral, avec certains Etats ou avec l'Union Européenne (UE), précise le Secrétariat d'Etat aux questions financières internationales (SFI). Et aussi au plan multilatéral, comme au sein du Conseil de stabilité financière ou de l'Organisation mondiale du commerce.

«Maintenant que la Suisse a lâché le secret bancaire, les pays de l'UE ne vont pas faire de cadeau», déplore pour sa part Carlo Lombardini, expert en droit bancaire et professeur à l'Université de Lausanne. En écho aux craintes pour l'emploi et les recettes fiscales de la Fondation Genève Place Financière, il prédit une contraction pour la place helvétique et une perte de compétitivité.

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