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Il n’y a pas eu de retrait des forces russes de Syrie
Depuis le 14 mars 2016, quand Vladimir Poutine a annoncé un retrait partiel des forces russes de Syrie, le trafic maritime toujours aussi soutenu, voire encore plus intense, entre la Russie et le port syrien de Tartous, laisse penser que le Kremlin a envoyé sur place plus de matériel qu'il n'en a retiré, selon une enquête menée par Maria Tsvetkova, Jonathan Saul et Guy Kerivel pour Reuters (voir lien vers source en bas de page).
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Le Syrian Express, nom donné à l'entité qui assure le ravitaillement de l'armée syrienne et du contingent russe toujours présent en Syrie, se poursuit sans trêve. Et la Russie a souligné qu'elle était en mesure, si nécessaire, de renforcer en quelques heures seulement ses forces sur le terrain.
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La Russie maintient une présence navale dans le port syrien de Tartous. Elle a également une base aérienne, récemment agrandie, près de la ville syrienne de Hmeymime.
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"La majeure partie des forces russes de Syrie est stationnée dans ces deux bases et doit être ravitaillée", déclare Mikhaïl Barabanov, membre du groupe de réflexion CAST, spécialisé dans les questions militaires et dont le siège est à Moscou.
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"Il faut aussi poursuivre l'aide à l'armée syrienne et il n'y a donc aucune raison de voir le trafic maritime marquer le pas". En fait, dans les jours qui ont suivi l'annonce de Poutine à la mi-mars, la Russie a retiré de Syrie environ la moitié de ses avions de combat.
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Cela dit, l'examen du trafic maritime, notamment du passage des navires russes à travers le détroit du Bosphore, suggère que les Russes ont en fait renforcé leur présence navale au large de la Syrie. Il y a actuellement une douzaine de bâtiments de la marine russe en Méditerranée, notamment le Zeleni Dol, un navire équipé de missiles de croisière Kalibr.
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Depuis la mi-mars, deux navires de débarquement, le Caesar Kounikov et le Saratov, ont également été dépêchés en Méditerranée, de même que le cargo auxiliaire Yauza. Le Saratov, qui a franchi le Bosphore le jeudi 24 mars 2016 en direction de la Syrie, était lourdement chargé.
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Deux autres navires de guerre, l'Alexandre Otrakovski et le Minsk, ainsi que le bâtiment auxiliaire Dvinitsa-50, sont retournés en Russie. L'Alexandre Otrakovski et le Dvinitsa-50 ne semblaient avoir aucun chargement lourd, contrairement au voyage aller vers la Syrie. Depuis, le Minsk a de nouveau appareillé pour la Syrie.
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Le trafic des navires de commerce entre les deux pays ne montre pas non plus de baisse de régime. Durant les deux semaines précédant l'annonce surprise de Poutine le 14 mars, quatre cargos avaient fait escale en Syrie.
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Un cinquième navire, le ferry Alexandre Tkatchenko, qui transportait des camions militaires, les y a rejoints. Et depuis deux semaines, cinq navires marchands, dont un pétrolier, ont également gagné la côte syrienne (voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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https://fr.news.yahoo.com/la-russie-envoie-plus-mat%C3%A9riel-en-syrie-quelle-133043368.html?nhp=1
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Le National veut retirer la nationalité aux terroristes. La socialiste Cesla Amarelle s’y oppose!
La mesure devrait être automatique, selon la décision votée lundi par le Conseil national, donnant suite à une initiative parlementaire UDC.
Un peu plus de trois semaines après les attentats de Paris, la Chambre du peuple a donc souhaité un tour de vis en approuvant le texte du président de l'UDC Toni Brunner (SG). Sa commission, qui avait siégé à la mi-janvier, proposait de justesse, par 13 voix contre 11 et 1 abstention, de ne pas y donner suite. Les récents attentats ont peut-être fait pencher la balance en plénum.
La mesure proposée est purement symbolique et ne saurait dissuader un djihadiste de réaliser ses projets criminels ni renforcer la sécurité du pays, a plaidé en vain Cesla Amarelle (PS/VD) au nom de la commission. Au contraire, le retrait de la nationalité suisse pourrait conduire à ce qu'une personne ayant commis des délits en Suisse ou à l'étranger ne soit plus extradée vers la Suisse.
Selon l'administration, seules quatre personnes pourraient aujourd'hui potentiellement perdre leur passeport à croix blanche, avec cette initiative.
Le Conseil fédéral s'est déjà prononcé sur une motion PDC en ce sens. En novembre 2014, il a rejeté l'idée, l'estimant disproportionnée et superflue.
La disposition permettant le retrait du passeport remonte à 1953 et n'a encore jamais été appliquée, relevait l'exécutif.
Ce sera au tour, maintenant, de la commission des institutions politiques du Conseil des Etats de se prononcer sur l'initiative parlementaire de l'UDC.
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