Une année après l’entrée en vigueur de l’initiative UDC, le nombre de renvois de criminels étrangers est resté stable.
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Le renvoi des criminels étrangers pose problème
Le président du Conseil d’État fribourgeois, Maurice Ropraz, dénonce la difficulté d’exécuter certains renvois pour les cantons.
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Suisse : un « non » démoralisant et inquiétant
59 % des Suisses ont voté « non » à l'expulsion automatique des étrangers délinquants, escrocs ou criminels.
Echec de la votation UDC : dommage !
Par Pierre Cassen
Faisons confiance aux amis de Christoph Blocher et d’Oskar Freysinger pour savoir l’analyser, et repartir de plus belle.
On y avait pris goût, aux victoires de nos amis de l’UDC.
En novembre 2009, ils proposaient une votation contre la construction de nouveaux minarets : victoire à 57 %. En décembre 2010, ils demandaient aux électeurs de se prononcer pour le renvoi automatique des délinquants étrangers : victoire à 52,9 %. En février 2014, ils s’opposaient à l’immigration de masse, voulue par le Conseil fédéral et l’Union européenne : victoire à 50,3 %.
À chaque fois, le scénario était le même. Il y avait d’un côté l’UDC, et de l’autre côté les autres : politiciens de tous bords, patronat, syndicats, universitaires, journalistes, ecclésiastiques, banquiers. Et à chaque fois, jusqu’à ce jour, le peuple infligeait un camouflet à la caste et aux prébendiers du système.
Que cela était savoureux de voir Caroline Fourest, en 2009, venir faire la leçon aux Suisses, et Daniel Cohn-Bendit les insulter carrément. Avec le résultat qu’on connaît. Que cela était gouleyant de voir, en 2010 et 2014, les immigrationnistes et autres européistes menacer les Suisses de représailles s’ils votaient mal. Avec le résultat qu’on connaît. Nos amis helvètes étaient les Astérix de l’Europe, comme l’avait dit Oskar Freysinger aux Assises contre l’islamisation de nos pays, en décembre 2010, à Paris.
Sauf que, cette fois, cela n’a pas marché. L’UDC n’a recueilli que 41 % des voix, ce dimanche 28 février. Cette votation était déjà un scandale à elle toute seule. En effet, elle ne faisait que reprendre celle, victorieuse, de 2010, avec une obligation d’application. Le Conseil fédéral, depuis cinq ans, bloquait le vote du peuple, en permettant aux délinquants criminels d’avoir des recours que, bien souvent, les juges écoutaient avec bienveillance, pour ne pas les expulser.
Faut-il rappeler ce qu’était un étranger criminel, dans le texte des amis d’Oskar Freysinger ? Des personnes coupables de meurtre, de viol, de brigandage, de traite d’êtres humains, de trafic de drogue. On est loin du voleur de poule…
L’UDC a donc voulu empêcher ces recours systématiques, pour permettre l’expulsion de dix mille délinquants étrangers par an, alors qu’aujourd’hui, il n’y en a que cinq cents qui sont renvoyés. La réalité de la Suisse, où les statistiques ethniques sont légales, est la suivante : 73 % des prisonniers sont des étrangers. Depuis l’invasion migratoire que connaît l’Europe, la surdélinquance a touché encore davantage les Helvètes. Et pourtant, cette fois, l’UDC a perdu, n’ayant pu résister à un rouleau compresseur d’une ampleur sans précédent. Une croix gammée remplaçant la croix du drapeau suisse a même été exposée, en toute légalité, à la gare de Zurich, par les adversaires de l’UDC.
On avait fini par s’habituer aux exploits à répétition de ce parti qui, avec 30 % de votants aux élections nationales, réussissait, seul contre tous, face à une opposition haineuse, à dépasser les 50 % à chaque fois. Comment ne pas penser au deuxième tour des régionales en France, où la propagande d’État a fonctionné à plein régime, et victorieusement, contre le FN ? À une époque où, sous l’impulsion de la Hongrie et de la Pologne, de nouveaux dirigeants européens veulent retrouver leur souveraineté, cet échec de l’UDC est un coup dur pour tous les patriotes européens.
Mais faisons confiance aux amis de Christoph Blocher et d’Oskar Freysinger pour savoir l’analyser, et repartir de plus belle, pour que la Suisse demeure ce modèle de démocratie directe, au service du peuple, que tous les pays lui envient, et que l’Union européenne veut briser.
Oskar Freysinger réagit à l’échec de l’initiative de mise en oeuvre de l’UDC [audio]
Courrier des lecteurs : mensonges et calomnies, pure propagande anti-UDC !
Note de Cenator : Voici un extrait de la rubrique « A vos lettres » du samedi 20 février 2016. J'aurais pu prendre n'importe quel quotidien romand : les avis de lecteurs y sont triés de sorte qu'il ne reste que la propagande anti-UDC !
1) Dis-moi, pourquoi as-tu voté oui le 28 février?
20.02.2016
En votant oui le 9 février 2014, Yvan et Céline, inquiets pour l’avenir de leur fille Camille, pensaient contribuer à préserver la sécurité et le respect des lois qui prévalent en Suisse. Plus tard, Camille se maria avec Maxime, le fils aîné de Kaltrina, une Kosovare née en Suisse qui avait élevé seule ses deux enfants. Le salaire de Kaltrina, modeste, et les allocations familiales pour sa fille cadette Léa, encore à sa charge, étaient complétés par l’aide sociale. Mais cela ne suffisait pas.
Or, Kaltrina était orgueilleuse. Ainsi, plutôt que solliciter l’aide de son fils Maxime, elle offrit ses services de femme de ménage sans en déclarer le revenu à l’aide sociale, sans réaliser vraiment le risque insensé qu’elle prenait. Après quatre ans, elle fut dénoncée et condamnée pour abus d’aide sociale. En vertu des dispositions introduites par l’initiative pour le renvoi des «criminels» étrangers, acceptée le 28 février 2016, âgée de 50 ans, elle fut expulsée au Kosovo, où elle ne connaissait personne et dont elle ignorait complètement la langue.
Dès lors, elle y vivota dans la solitude, attendant les trop rares visites de ses enfants. Heureusement, Maxime put recueillir sa sœur Léa, encore en formation. Un jour, celle-ci demanda à Céline, la belle-mère, à qui elle était très attachée: «Pourquoi as-tu voté oui?»…
Selon Fabien Gasser, procureur général fribourgeois («LL» du 27 janvier), un étranger ou une étrangère dénoncé pour avoir omis de déclarer à l’aide sociale un revenu de 300 francs par mois, en tout quelque 15 000 francs, et condamné pour abus d’aide sociale, tomberait sous le coup de l’initiative.***
André Piccand, Enney
http://www.laliberte.ch/news/dis-moi-pourquoi-as-tu-vote-oui-le-28fevrier-336245
*** Pur mensonge : il n'y a même pas de récidive dans sa broderie!
Lorsque les gens assistés travaillent, l'aide sociale verse une prime d'encouragement au travail + les frais liés au travail. En tout, soit les assistés sont gagnants d'avoir déclaré un petit revenu, soit ils sortent de l'aide sociale car ils deviennent autonomes.
Même les gros abus, à hauteur de centaines de millions, restent la plupart du temps irrécupérables et impunis (sursis). Pour la première fois, avec la votation du 28.2. il y aurait une réelle mesure de dissuasion de la tricherie… et de la récidive.
2) La haine de l’autre génère bien des misères
20.02.2016
Intolérance • Ce lecteur s’adresse aux jeunes de ce pays tentés en nombre par les idées du parti national-conservateur.
Nos médias ont cherché à savoir pourquoi tant de jeunes adhéraient aux idées de l’UDC. Leurs réponses sont troublantes. Ils disent être attachés aux traditions et aux valeurs du christianisme et parlent d’âme helvétique. Ils aiment leur douce vie, rire et chanter et se sentent bien dans leur petit coin, là où coule la petite rivière mélancolique.
Ils se font du souci pour la neutralité du pays et ont très peur de l’ouverture aux autres. Ils n’aiment pas ceux qui enjambent nos frontières ou sont déjà à l’intérieur, disant qu’ils prennent nos femmes et notre travail, que leurs déviances sont dangereuses pour le pays et qu’ils sont mieux logés dans nos prisons que nos vieux dans nos EMS.
Quand ils liront l’Evangile, ces jeunes sauront qu’il nous rappelle que la générosité et la fraternité sont des notions centrales du christianisme et qu’elles ne sauraient être qu’universelles. C’est très bien de rire et de chanter, mais comment peuvent-ils être heureux sans partager un peu de leur joie de vivre avec ceux qui l’ont perdue?
Il leur reste à apprendre que la neutralité est bien un élément générateur de paix et de sécurité, mais que ce n’est pas en se calfeutrant dans un bunker qu’ils vont la protéger. Et s’ils ont appris à rejeter l’étranger, c’est qu’ils ne résistent pas aux incessants discours de haine propagés par les ténors d’un parti nationaliste, tel celui d’un avocat et conseiller national genevois qui a dit que l’Europe avait importé un million de paires de couilles pleines et frustrées.
Ce langage de brute devrait ouvrir les yeux à cette jeunesse qui apprendra peut-être un jour que la haine de l’autre est à l’origine de grandes misères humaines.
Robert Ayer, Rossens
http://www.laliberte.ch/news/la-haine-de-l-autre-genere-bien-des-miseres-336242
3) Jugez-les comme des délinquants et rien d’autre
20.02.2016
Je ne sais pas à quel jeu veulent jouer les membres de l’UDC en lançant cette deuxième initiative pour le renvoi automatique des étrangers criminels. Pourtant, à la suite de la première initiative de ce même parti, la loi a été révisée par le parlement.
Avec cette deuxième proposition, les mesures à l’encontre des personnes criminelles de nationalité étrangère seraient nettement plus rigides, car elles toucheraient également les personnes qui vivent depuis des décennies dans ce pays. Désormais, si elles ont un précédent judiciaire et commettent à nouveau un délit mineur ou une infraction, elles seraient renvoyées dans leur pays d’origine. C’est tout simplement scandaleux.
Il y a, selon moi, d’autres problèmes auxquels il faudrait apporter une réponse, par exemple la libre circulation des personnes qui est dans l’impasse à la suite du vote du 9 février 2014, etc. De plus, l’économie helvétique n’a pas besoin d’autres tracasseries si elle veut remonter la pente.
Laissez en paix celles et ceux qui travaillent, paient des impôts et participent à l’essor économique du pays. S’ils enfreignent la loi, qu’ils soient jugés comme tout citoyen et non comme personnes de seconde zone.
Vincenzo Salvatico,
Fribourg
http://www.laliberte.ch/news/jugez-les-comme-des-delinquants-et-rien-d-autre-336249
4) Pauvre démocratie dévoyée par des tromperies
20.02.2016
Quelle tristesse de voir notre belle démocratie directe dévoyée par des textes trompeurs! L’initiative du PDC parle d’égalité fiscale, alors qu’en réalité elle vise à réduire sensiblement l’impôt fédéral direct des couples (très) aisés et incidemment à rendre plus difficile le «mariage pour tous» dont l’Eglise ne veut pas.
Celle de l’UDC est plus perfide: elle fait miroiter la sécurité alors que son seul but est de compliquer encore nos relations avec l’Europe, espérant une éventuelle rupture. Elle trompe les électeurs en faisant croire que les délinquants expulsés seraient comme «désintégrés». Illusion! Nombre de pays refusent de reprendre leurs nationaux, les touristes délinquants ne seraient pas concernés et les rares délinquants vraiment reconduits à la frontière seraient de retour en deux jours. La Suisse serait remplie d’expulsés, et il faudrait une armée de policiers pour les contrôler. Or l’UDC s’oppose à toute hausse du nombre de fonctionnaires. Cherchez la logique!
Quant au Gothard, on parle encore de sécurité (c’est tellement porteur!), mais en fait c’est une nouvelle rente pour les entreprises bétonneuses, qui risque au surplus de torpiller (et même de couler) le tunnel ferroviaire qui sera inauguré en juin: comment inciter les camions à passer par le rail payant quand on leur offre un nouveau tunnel routier gratuit? Les 24 milliards ponctionnés sur nos impôts risquent de passer à l’as. Bravo!
Seule l’initiative des Jeunes socialistes est pure et désintéressée, mais elle est tellement idéaliste qu’elle n’a aucune chance. Pauvre démocratie…
Nicolas Schmitt, Fribourg
http://www.laliberte.ch/news/pauvre-democratie-devoyee-par-des-tromperies-336260
5) Encore un exemple au hasard du 22 février :
Un comité pour l’industrie qui renvoie directement à l’UDC
22.02.2016
N’ayant pas apposé d’autocollant «non merci, pas de publicité» sur notre boîte aux lettres, nous croulons sous les feuillets publicitaires, annonces et autres papiers de propagande. Le petit dernier arrivé, et qui a certainement dû être adressé à l’ensemble de la population suisse (mis à part peut-être certaines personnes ou familles dont l’origine n’est pas tout à fait de «par chez nous»), m’a consterné.
Le «comité pour le sauvetage de la place industrielle suisse» en est l’initiateur. Etonnamment d’ailleurs, le lien internet figurant en fond de page nous renvoie immédiatement à… l’UDC. Tout aussi surprenant, le papier parle de l’insécurité en Suisse, des étrangers qui en sont la cause, etc. J’ai retourné la question dans tous les sens, mais je ne comprends toujours pas le rapport entre le sauvetage de notre industrie et la délinquance étrangère.
Nos entreprises ont certes besoin du soutien de la population et des politiciens de tous bords. C’est une préoccupation qui doit tous nous toucher, car l’avenir ne sera sûrement pas aussi favorable que ces années passées. Mais par pitié, allons-nous encore longtemps accepter ces amalgames à deux sous, qui n’ont pour seul but que d’accroître la notoriété d’un parti qui joue sur les thèmes très porteurs de l’insécurité, des étrangers ou du patriotisme?
Si j’admets volontiers les inquiétudes des Suisses, je suis cependant certain que la meilleure réponse ne proviendra pas de ces propagandistes, mais bien de tous ceux qui s’investissent réellement et sans arrière-pensée pour l’avenir de notre pays.
Stéphane Pasquier, Bulle
http://www.laliberte.ch/news/un-comite-pour-l-industrie-qui-renvoie-directement-a-l-udc-336483
Renvoi effectif des CRIMINELS étrangers
Un criminel c’est quelqu’un qui a commis un crime ce qui, selon Larousse, est un “homicide volontaire, action très blâmable, infraction que la loi punit d’une peine afflictive ou infamante”.
Mais, pour être un criminel, il faut avoir été condamné, sinon on bénéficie de la présomption d’innocence.
Pour qu’un criminel soit expulsé il doit récidiver. Cela signifie que l’acte pour lequel il a été condamné n’était pas un errement accidentel et unique, mais qu’au contraire il persiste à contrevenir à la loi.
Quels sont les crimes, “action blâmable”, à la mode? Assassinats, viols, bagarres, coups et blessures, vols, cambriolages, effractions mais aussi les crimes en col blanc qui concernent surtout les tromperies avec de l’argent à la clé.
Les gens normaux, autochtones ou allochtones, indigènes ou étrangers, quelle que soit la couleur de leur peau ou leurs croyances, bref monsieur et madame tout le monde ont peur de ces “actions blâmables”. Ils évitent de les commettre, un peu pour éviter la prison mais surtout parce que dès leur enfance ils ont appris ce qui se fait et ce qui ne se fait pas. Non, on n’arrache pas le sac d’une vieille dame et non le bien mal acquis ne profite pas. Quand les méchants sont jugés et punis, toute la société pousse un soupir de soulagement, car punir les méchants c’est protéger les gens normaux.
Quand la justice a condamné un méchant qu’en fait-elle? Si c’est pas grave, il paie son amende, si c’est grave il va en prison.
Mais, la population augmente. En 1950 il y a avait 2,5 milliards d’humains, aujourd’hui il y en a 7.5 milliards. Parallèlement, il y a du laisser-aller dans l’éducation et les lois sont moins sévères. Donc en partie parce qu’il y a plus de gens et en partie parce qu’ils sont moins bien éduqués, il y a de plus en plus de gens qui se conduisent mal.
Que faire ? Retourner à plus de sévérité dans l’éducation et dans la répression des “actions blâmables”. Les prisons débordent et c’est le contribuable qui paye pour l’hébergement du gibier de potence.
Les autochtones, on ne peut pas les expulser, mais, concernant les allochtones, on peut demander aux pays dont ils proviennent de les reprendre. C’est ce que fait la Belgique grâce à un accord avec le Maroc. Ca ne marche pas très fort, car personne ne préfère les prisons exotiques aux prisons continentales… mais l’accord existe. Nota bene: dans le passé les solutions étaient plus radicales: les méchants étaient déportés au bagne et pour les très méchants c’était la potence ou la guillotine.
La Suède veut expulser 80 000 demandeurs d’asile déboutés, ces personnes ne sont même pas des criminels, elles sont tout simplement de trop en Suède. La Hollande veut remigrer le plus de “migrants” possible par charters entiers. En Belgique des dizaines de “réfugiés” syriens retournent volontairement en Syrie. Eux, ce ne sont pas des criminels, mais des personnes qui sont de trop ou qui sentent bien qu’ils n’ont pas leur place en Occident.
Dernièrement, des politiciens suisses sont allés voir comment ça se passe en Erythrée et on se demande pourquoi on ne pourrait pas offrir un avenir meilleur aux Erythréens dans leur pays au lieu de les laisser trainer ici dans une oisiveté déprimante… avec une xénophobie grandissante.
Remigrer des étrangers qui commettent des “actes blâmables” n’a donc rien d’étrange puisqu’on remigre aussi des gens qui n'ont rien fait de répréhensible. Cela tombe même sous le bon sens.
Cependant, depuis quelque temps, des “intelligentsias” se mobilisent contre l’initiative de l’UDC qui veut expulser les “criminels récidivistes”. Ces gens ont-ils de la sympathie pour des criminels c’est à dire ceux qui font du tort à la société ? Cela parait contre toute logique. Il est difficile de comprendre qu’une personne normale prenne la défense d’une personne qui la menace. Quel intérêt pourrait-on avoir à tenir des criminels sur le territoire?
Alors il doit y avoir autre chose.
J’avance l’hypothèse que ces gens qui se déclarent contre le renvoi des criminels en réalité ne sont pas contre le renvoi des criminels mais sont contre l’UDC qui propose le dit renvoi. Si c’est le cas, il s’agit d’une manœuvre, un calcul politique, une rivalité entre partis et c’est dangereux car il s’agit d’une forme de tromperie. Un peu comme ce qu’on appelle en italien “falso idéologico”, un faux idéologique, c’est du genre “faux, usage de faux avec esprit de dol”.
“Le faux idéologique dans les actes consiste dans l’attestation de fait et situation non vraies. L’acte est donc authentique du point de vue formel, mais le contenu est infidèle à la réalité” wiki
C’est à dire que ces personnes se déclarent contre le renvoi d’étrangers criminels, mais en réalité leur but n’est pas de chouchouter les étrangers criminels mais de combattre l’UDC. C’est une forme d' “altération frauduleuse de la vérité” ce qui est un délit.
Cela me rappelle la Belgique dans les années 60… chaque fois qu’il y avait un problème politique épineux la presse se remplissait de jérémiades au sujet de la pauvre reine Fabiola qui ne parvenait pas à avoir d’enfants…
Cette “altération frauduleuse de la vérité ” se retrouve ailleurs: quand la gauche soutient les musulmans, l’islam et la constructions de mosquées, elle est en contradiction avec l’esprit de Marx pour qui «la religion est l’opium du peuple». Logiquement la gauche devrait être laïque et anticléricale, pas seulement anti-chrétien mais anti toutes les religions. Il est illogique que la gauche soit «pour la religion» alors ce semblant de «pour la religion» dans la réalité c’est contre quoi? Au lieu d’un pape islamophile on s’attend à ce que les catholiques s’opposent à l’islam qui malmène les chrétiens d’Orient. De même on s’attendrait à ce que les associations de défense des homosexuels soient fortement anti-islam, puisque dans l’islam l’homosexualité est punie de mort. Des féministes, on s’attend à ce qu'elles s'opposent aux mutilations génitales et aux atteintes à la dignité des femmes au lieu de justifier les horreurs au nom de la culture et de la tradition. Les féministes se détournent du vrai combat pour la parité hommes-femmes comme le «à travail égal salaire égal».
Admettons que la campagne contre le renvoi des criminels étrangers soit en fait dirigée contre le parti politique UDC. Admettons que ce parti «perde» son pari et que «la gauche» gagne… et alors? Et bien la «gauche» aura gagné sur la «droite». Et alors? ben, rien, c’est tout… Par contre le problème des criminels étrangers ne sera pas résolu. Bien au contraire, ils se sentiront protégés, les prisons continueront à déborder et les contribuables continueront a payer…
Un coup pour rien, il faudra attendre un nouveau cran dans l’aggravation de la situation pour remettre ça. Soit dit en passant le renvoi des criminels étrangers n’est qu’une petite partie du problème, le gros morceau c’est la criminalité tout court. Là il y a deux solutions: ou bien l’Etat démissionne et laisse libre cours à la criminalité ce à quoi les citoyens répondront par la légitime défense et ce sera le Far West, ou bien tout d’un coup ce sera le gros coup de barre à droite et la dictature…
Anne Lauwaert
Les étrangers criminels, une chance pour personne en Suisse
Pour Jean-Luc Addor, conseiller national (UDC/VS), avocat et ancien juge d’instruction, ni les Suisses, ni l’économie, ni l’immense majorité des étrangers qui respectent les lois n’ont intérêt à ce que les étrangers condamnés pour des infractions graves puissent rester dans le pays.
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Oui à l’initiative de mise en œuvre pour le renvoi des CRIMINELS étrangers
Réflexion sur la vague d’opposition sans précédent à l’initiative de mise en oeuvre
Nos lecteurs réagissent face au rouleau compresseur unilatéral des médias au sujet de la votation du 28 février
La vague d'opposition sans précédent à l'initiative de mise en oeuvre suscite en moi quelques réflexions que je voulais partager avec vous.
Tout d'abord, comme lors de chaque votation, il m'a suffi de quelques discussions avec des collègues ou amis pour constater que beaucoup de gens n'ont pas lu le texte de l'initiative et se contentent de se forger une opinion en se référant aux médias qui forment un bloc solide contre l'initiative ( et tout ce qui vient de l'UDC en général ) en mettant en avant des arguments discutables, scabreux quand ce ne sont pas de purs mensonges grossiers et malhonnêtes.
Qui n'a pas entendu l'argument du père de famille qui fait un excès de vitesse et qui se fait expulser 3 ans plus tard car il s'est retrouvé dans une bagarre et est condamné pour coups et blessures? Pour qu'un excès de vitesse donne lieu à une dénonciation, le dépassement doit être considérable, sinon on écope d'une simple amende qui n' entre pas dans la catégorie de peine pécuniaire, Et non, personne ne se fera expulser pour une amende...Et puis franchement, je ne vais pas pleurer pour un type qui roule à 120 dans un village et ou à 170 sur l'autoroute et qui se bat 3 ans plus tard au lieu de se tenir tranquille. Personne ne le force à rouler comme un malade et à mettre la vie des autres en danger. Et si on veut, on peut presque toujours éviter une bagarre en quittant les lieux de la rixe, tout simplement.
Parmi mes relations, personne, à ma connaissance, n' a été condamné à une peine pécuniaire et encore moins à de la prison. Si vous avez tant peur de perdre des amis avec cette initiative, et bien changez de fréquentations!
Les étrangers honnêtes n'ont rien à craindre et c'est ça que je retiens de cette initiative.
Je trouve extrêmement choquant que les opposants de tous bords soient ainsi centrés sur la défense des criminels. Vous avez été apitoyé par le sort du père de famille? Et si vous vous mettiez à la place de cette fille qui a été violée et qui croise sont agresseur dans la rue 5 ans plus tard...l'actualité abonde de tels cas ( bien réels, eux! )
Je retiens également de cette initiative qu'elle améliorera à long terme la sécurité et la qualité de vie des habitants de la Suisse, par un effet dissuasif évident. La justice en Suisse est beaucoup trop clémente. Quand on voit les peines infligées à certains criminels, on se dit qu'ils doivent bien rigoler!
Par contre, une interdiction de séjour de 20 ans les ferait sans doute réfléchir...allez à Dubai ou à Singapour et vous constaterez que sortir le soir n'est pas un problème car il n'y a pour ainsi dire pas de criminalité. Il y fait juste bon vivre.
Les opposants affirment, sans jamais vraiment le démontrer, que cette initiative serait néfaste pour l'économie. Je pense au contraire qu'un pays sûr a un effet attrayant pour les entreprises et les investisseurs. La Suisse est-elle sûre aujourd'hui? Mais surtout : est-ce qu'elle le sera demain? La sécurité coûte cher aux entreprises. Cela a un effet sur les prix des produits et donc sur la compétitivité.
Quant à la libre circulation, je m'étonne de voir nos élites tant tenir à la libre circulation des crapules. Cet accord sert-il à protéger les criminels étrangers contre une expulsion?
Maintenant pourquoi revoter?
On assiste ces dernières années à une fâcheuse tendance du Conseil Fédéral et du Parlement à ne pas appliquer les initiatives approuvées par le peuple. Dans ce cas précis, Ils veulent juste nous imposer un contre-projet qu'on avait refusé.
En ajoutant une clause de rigueur, ils dénaturent l'initiative qui prévoyait un renvoi systématique.
Cette clause laisse une liberté de manoeuvre aux juges : "Le juge peut exceptionnellement renoncer à une expulsion lorsque celle-ci mettrait l'étranger dans une situation personnelle grave et que les intérêts publics à l'expulsion ne l'emportent pas sur l'intérêt privé...il tiendra compte de la situation particulière de l'étranger qui est né ou qui a grandi en Suisse."
Le côté subjectif de cette clause est inacceptable. Que veut dire "exceptionnellement"? Comment juger si "une situation personnelle" est grave?
En clair, il pourra toujours y avoir un juge qui décidera de ne pas renvoyer la personne incriminée en privilégiant les intérêts privés du criminel au lieu des intérêts publics.
Donc pour moi, vous l'aurez compris, ce sera un grand OUI à l'initiative de mise en oeuvre le 28.2.2016.
Pierre-François Cusin
Des militants étrangers ou d’origine étrangère soutiennent l’UDC dans l’initiative de mise en oeuvre
Dire OUI pour que les étrangers criminels soient enfin obligatoirement expulsés
L'UDC a tenu conférence de presse aujourd'hui à Berne pour expliquer les motifs qui parlent clairement en faveur d'un OUI déterminé et convaincu à l'initiative de mise en œuvre. Seule l'initiative de mise en œuvre garantit que les étrangers ayant commis des crimes graves et les récidivistes incorrigibles soient obligatoirement renvoyés dans leur patrie après avoir purgé leur peine. Résultats: une sécurité accrue pour tous et des économies massives parce que les récidivistes seront empêchés de sévir.
Les citoyennes et les citoyens ne doivent pas se laisser leurrer par la propagande massive des détracteurs de cette initiative. En cas de refus de l'initiative sur le renvoi, la pratique laxiste actuelle sera poursuivie, voire encore plus complaisante à l'égard des malfaiteurs. Ladite clause de rigueur prévue par le Parlement permet aux tribunaux de renoncer à une expulsion même face à des criminels dangereux si les juges estiment que l'expulsion constitue une sanction trop dure en raison de la situation personnelle du coupable. Mais ce n'est pas tout: la législation d'application prévoit explicitement un droit spécial pour les criminels étrangers qui sont nés et qui ont grandi en Suisse. Ces individus ne pourront quasiment plus être expulsés, ce qui représente même un recul par rapport à la pratique actuelle.
L'initiative de mise en œuvre est bien ciblée
Alors que la part des étrangers à la population suisse est d'un peu plus de 24%, 57,7% des homicides, 61,3% des viols et même 73% des cambriolages doivent être mis sur le compte des étrangers. La conséquence est que 73% de la population carcérale de Suisse est d'origine étrangère. Ces délinquants provoquent des coûts de plus de 730 millions de francs à charge des contribuables. C'est exactement à ce niveau qu'intervient l'initiative de mise en œuvre. Elle clarifie la situation et corrige une pratique disparate et beaucoup trop laxiste. Elle vise très précisément les assassins, violeurs et autres criminels dangereux étrangers ainsi que les récidivistes incorrigibles. Il est fréquent que des criminels étrangers soient d'abord condamnés pour de nombreux délits avant que l'autorité compétente commence à envisager une expulsion. Cette situation intolérable provoque des coûts élevés pour la collectivité et inflige des souffrances immenses aux victimes. L'initiative de mise en œuvre est exactement ciblée sur ce problème en exigeant l'expulsion des cambrioleurs en série, des bagarreurs notoires ou encore des étrangers qui menacent les collaborateurs des services sociaux ou les agents de police.
Les délits mineurs sont exclus
En revanche, cette initiative n'exige pas l'expulsion en cas de délits mineurs, d'erreurs ou de situations de détresse. Les exemples construits de toutes pièces par les adversaires de l'initiative n'ont aucun rapport avec la réalité. Ni une pomme volée dans le jardin du voisin, ni un formulaire mal rempli pour l'obtention d'allocations familiales ne provoquent une expulsion.
Les citoyennes et les citoyens qui veulent que le mandat constitutionnel en vigueur depuis 2010 pour l'expulsion obligatoire des étrangers criminels soit enfin respecté et que la pratique laxiste à l'égard des étrangers criminels soit corrigée, déposeront un OUI convaincu dans l'urne le 28 février prochain à l'initiative populaire "pour le renvoi effectif des criminels étrangers (initiative de mise en œuvre)". L'UDC est du côté des victimes et non pas de celui des criminels. Et vous?
Source
L’élite s’oppose à ce que le peuple mette quelque chose en œuvre qui ne convient pas à l’élite.
Par Roger Köppel (photo)
En quoi consiste l'«initiative de mise en œuvre» de l'UDC? Son premier objet est d'expulser les auteurs de crimes graves ainsi que les récidivistes étrangers. Cette exigence semble objectivement justifiée quand on pense que nos prisons sont peuplées d'étrangers et que la plupart des crimes graves et violents tels que l'assassinat, l'homicide, le viol ou le vol avec violence sont commis par des étrangers.Mais ensuite cette initiative de mise en œuvre porte sur une question fondamentale de la démocratie, et c'est en cela que le sujet est explosif. Qui, en fin de compte, fait les lois en Suisse? Est-ce que ce sont les gouvernants, les politiques, les juges, les représentants des autorités? Ou bien est-ce que ce sont les élections et les électeurs, les Suissesses et les Suisses, le peuple et les cantons? La réponse est claire: en Suisse, les citoyens ont le dernier mot.
Renvoi des criminels étrangers pour petits délits: encore des mensonges.
Par Yohan Ziehli, Président des Jeunes UDC Vaud, Conseiller communal à La Tour-de-Peilz Ancien Vice-président des Jeunes UDC Suisse
La campagne sur l’initiative de mise en oeuvre touche à sa fin. Plus le vote approche, plus les arguments des opposants à l’initiative UDC deviennent grotesques. Il y a peu, j’avais déjà mis en évidence le mensonge de la Conseillère fédérale Simonetta Sommaruga visant à faire croire qu’un étudiant volant une bière dans un kiosque serait renvoyé. Mensonge relayé largement par la RTS (qui n’a pas fait de rectificatif. On devrait attendre de sa part un nouvel article de même rang indiquant que le cas est faux)
Ces exemples fallacieux ne sont malheureusement pas isolés. Outre les exemples créés sur mesure mais inexistants dans la réalité (par exemple le voleur de pomme), certains cas pratiques sont simplement faux. A voir ci-dessous.
Un jeune d’origine vietnamienne né en Suisse, condamné à une amende pour conduite en état d’ébriété et qui, dix ans plus tard, se trouverait mêlé à une rixe devrait être renvoyé, même s’il a toute sa famille en Suisse.
C’est en tous cas ce qu’affirmait le journal Le Temps dans un article publié le 11 janvier. Ce cas est cependant mensonger. Le fait qu’un jeune soit condamné à une amende pour conduite en état d’ébriété signifie clairement qu’il n’a commis qu’une contravention (il avait vraisemblablement entre 0,5 et 0,79 pour mille). Il ne s’agit donc ni d’un crime, ni d’un délit, et il ne sera pas expulsé, quand bien même il se retrouve mêlé à une rixe dix ans plus tard.
Précisons que, dans cet exemple, le jeune Vietnamien en question a au moins 28 ans au moment des faits et n’a pas jugé utile de se naturaliser, bien que « toute sa famille se trouve en Suisse ». Un nouvel exemple bien farfelu.
La femme de ménage espagnole vivant en Suisse depuis quarante ans et qui omet durant quelques mois de verser ses cotisations à l’AVS sera automatiquement expulsée.
C’est ce qu’affirmait la Conseillère nationale socialiste Cesla Amarelle. Information reprise sans vérification dans les médias et partagée également à qui veut l’entendre par le Conseiller fédéral PLR Didier Burkhalter. Il n’est pourtant pas possible d’affirmer cela: l’initiative UDC prévoit l’expulsion pour escroquerie (146 CP) aux assurances sociales ou l’abus aux assurances sociales. La première infraction n’est clairement pas réalisée dans l’exemple de Mme Amarelle (il manque sans contestation la notion d’astuce). La seconde infraction ne semble pas non-plus réalisée, étant donnée qu’elle requiert non-seulement une intention, mais qu’elle ne vise pas le non-payement de cotisations. En effet, l’expulsion pour abus aux assurances sociales vise la perception indue de prestations.
Cet exemple est donc faux. Un tel comportement ne mènera pas à l’expulsion, même s’il est précédé d’une autre condamnation dans les 10 années précédentes.
Quand bien même un abus pourrait être retenu, il ne faut pas oublier que l’initiative ne prévoit pas d’expulsion, ni directe, ni indirecte, dans les cas de « peu de gravité » qui, eux, ne sont punis que de l’amende.
Deux jeunes de 18 ans, un Suisse et un étranger né en Suisse, dérobent des bouteilles d’alcool dans un camping-car: le premier s’en tire avec une amende, le second est expulsé.
Ce nouvel exemple nous vient du Conseiller national PLR Andrea Caroni. Il n’est pourtant pas possible d’affirmer cela sans réserve. Le fait de rentrer dans un camping-car et d’y dérober des bouteilles ne peut conduire au renvoi qu’en cas de condamnation pour crime ou délit dans les 10 dernières années. Ce qu’omet de préciser notre Conseiller national…
Une expulsion directe et automatique pour un tel cas ne serait possible que si ce vol est accompagné d’une dommage à la propriété (vitre cassée pour rentrer, par exemple). Mais cette fois, il s’agit d’un cambriolage. Difficile de parler de bagatelle.
Ce cas rappelle l’exemple mensonger des voleurs de bières disponible ici.
L’Italien né en Suisse et au bénéfice d’un permis C condamné à une amende pour excès de vitesse il y a quelques années et qui se laisse aller un soir à donner un coup de poing à un importun sera expulsé?
C’est un exemple proche de celui que l’on a vu plus haut. Il a été publié par le collectif Antifa Genève en commentaire d’une photo vues des centaines de milliers de fois sur les réseaux sociaux.
Encore une fois, si l’Italien en question a été condamné à une amende, c’est qu’il n’a commis ni crime ni délit. Pour que cette personne puisse être expulsée, il aurait fallu qu’elle commette dans un premier temps une grave infraction routière (par exemple rouler à 80 km/h à travers un village).
Un Espagnol qui vit en Suisse depuis son enfance écope de 30 jours-amende avec sursis pour excès de vitesse. Cinq ans plus tard, il intervient dans une bagarre et donne un coup de poing à l’agresseur. Avec l’initiative de l’UDC, il sera automatiquement renvoyé en Espagne, pays où il n’a jamais vécu. Aucun juge suisse ne pourra intervenir pour rétablir la proportionnalité
Ce cas est apparu sur la page Facebook du comité des opposants à l’initiative. Il est rapidement devenu viral et a été publié des centaines de fois sur les réseaux sociaux.
Il n’est pas possible d’affirmer cela. En effet, la formulation parle « d’agresseur » et d’un coup de poing. La personne tapée étant un « agresseur », on peut imaginer qu’il s’agisse d’un cas de légitime défense, évitant toute condamnation. Ou alors qu’il s’agisse d’un état de défense excusable ou de nécessité excusable, selon les circonstances. Dans ces deux cas, le juge peut renoncer au renvoi.
Ce cas n’est donc pas impossible, au vu des circonstances, mais affirmer cet exemple sans restriction n’est pas possible. Il est d’ailleurs injuste de dire qu’aucun juge ne pourra intervenir pour rétablir la proportionnalité.
Yohan Ziehli, le blog
Renvois des criminels étrangers : à qui profite le brouillard?
A son tour, le Conseil d’Etat vaudois appelle à rejeter l’initiative populaire de l’UDC «Pour le renvoi effectif des étrangers criminels»
«Notre initiative paraîtra raisonnable une fois le débat émotionnel retombé»
L’avocat et conseiller national genevois UDC Yves Nidegger dénonce la «mauvaise foi» du?parlement et des opposants à l’initiative d’application sur le renvoi.
L’initiative de l’UDC donne des sueurs froides aux opposants
Criminels étrangers
Il y a quelque chose de malsain au royaume de la démocratie suisse (RTS – Forum du 27.01.16)
Nos lecteurs nous informent (merci à Cenator):
NdCenator : Hier, 26 janvier, l’émission Forum de la Radio suisse romande poursuivait sa propagande inlassable (pardon, sa mission de service public):
Interview de l’historien Philippe Bender (depuis18 h 23 mn), qui nous apprend (depuis 30 mn 15 s) qu’il y a quelque chose de malsain au royaume de la démocratie suisse, car l’UDC fait appel à l’émotion contre la raison.
Puis c’est le sociologue et politologue français Erwan Lecœur, spécialiste du populisme et de l’extrême droite, qui est invité à donner son avis (depuis 31 mn). Il nous explique que les classes moyennes et moyennes inférieures ont peur de la mondialisation, se replient sur leurs identités nationales ou régionales, que le FN ou l’UDC profitent de cette situation, et qu’on assiste à une faillite ou défaillance de la démocratie, avec ces partis-là qui remplacent un clivage social [comprenez : lutte des classes] par un clivage racial [compatriotes vs. étrangers], et des jeunes qui [ô drame, ô désespoir] se mettent à voter en majorité pour la droite dure nationaliste.
Ecoutez (dès 22'58'') ICI
Jean-Claude Biver sur le renvoi des étrangers criminels :”Tout étranger doit s’adapter à nos lois”
Aujourd'hui, Jean-Claude Biver, responsable du pôle horloger du groupe LVHM était invité au Journal du matin de la RTS.
A partir de 18'15'' environ :
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Merci à Pierre H.
Thierry Meyer, rédacteur en chef du 24H en pleine propagande anti-UDC
Christian Hofer: Désormais, c'est à travers ce genre de "journal" que les Suisses romands sont priés de s'informer. Cela est d'autant plus savoureux lorsqu'on sait que la Corée du Nord que ce rédacteur en chef cite en tant qu'exemple de totalitarisme est... socialiste, l'idéologie si chère aux anti-UDC primaires. Dès lors, quelle neutralité peut-on encore attendre d'un tel média ? On notera que Thierry Meyer passe sous silence la proportion des criminels étrangers dans les délits graves. A contrario, il disserte au sujet de la "Constitution sur laquelle l'UDC s'essuierait les pieds" alors que ce texte prend justement en considération la criminalité toujours plus forte que les Suisses doivent subir: en cause l'ouverture des frontières et autres immigrations imposées encore une fois par cette même gauche. Combien d'étrangers criminels non expulsés continuent à vivre dans notre pays sans que le peuple le sache? Pour ce journaliste, ces sacro-saintes institutions qui ne font plus leur travail "ne doivent en aucun cas être critiquées", voyez-vous. A contrario, Simonetta Sommaruga peut multiplier les centres pour requérants, même si le peuple n'en veut pas, même si de nombreux cantons s'y opposent, même si les délits répétés dans de nombreux pays démontrent la dangerosité de ces "réfugiés". Cela ne choque pas Thierry Meyer. C'est sans doute cela qu'il appelle "respecter le peuple". Après tout, tant que la Constitution ne dit rien, on s'en fout du peuple, pas vrai?
Ce rédacteur en chef pourra toujours se consoler puisqu'il peut compter sur Albinfo et ses 170'000 Albanais naturalisés afin de contrer la votation UDC.
Il y a des alliances de circonstance qui en disent bien plus long qu'aucun discours.
La semaine dernière, lors de son raout annuel de l’Albisgüetli à Zurich, Christoph Blocher a parfait son art de la provocation. «La Suisse est sur la voie de la dictature», a-t-il asséné, fustigeant en vrac parlement, gouvernement, administration et justice, qui feraient fi de la volonté populaire.
Le propos est tellement grossier qu’il relèverait de l’anecdote, s’il ne venait s’inscrire dans la campagne pour l’initiative dite de mise en œuvre du renvoi des étrangers criminels. Tout en se demandant si le mentor de l’UDC ne devrait pas aller faire un séjour prolongé en Erythrée ou en Corée du Nord pour voir à quoi ressemble une dictature, on constate que le dénigrement des institutions n’a pas faibli d’un iota depuis le 18 octobre 2015.