Origine et développement du racisme anti-blancs

Antonin Campana, 2 Juillet 2020

Dans un précédent article, nous expliquions que le racisme antiblanc, et plus exactement l’antijaphétisme, était un système d’avilissement nécessaire à la survie du régime. L’antijaphétisme permettait à ce régime de mettre sur le compte des Autochtones les échecs du « vivre ensemble » et ainsi d’innocenter le projet qu’il incarnait.

Bien sûr, à aucun moment, les cadres du régime ne se sont mis autour d’une table pour décider d’un bouc émissaire et d’un acte d’accusation. En fait, les choses se sont passées bien plus simplement.

Pour le comprendre, il faut avoir en mémoire trois périodes qui illustrent des tournants majeurs dans l’histoire de notre pays : une période qui va du début des années 1970 jusqu’en octobre 1983, une période qui va d’octobre 1983 à 2005 et une troisième période qui court de 2005 à aujourd’hui.

Les années 1970

 

D’une histoire valorisante à une mémoire avilissante

Jusqu’aux années 1970, le droit des Français à une mémoire qui ne les accable pas est globalement respecté. L’histoire enseignée, dominante, caricature à l’extrême le système féodal et le régime monarchiste mais ne calomnie pas le peuple français. Au contraire, celui-ci a alors un statut de victime : victime de l’Ancien Régime. Même la période douloureuse de l’Occupation est alors envisagée sous l’angle valorisant d’une France qui résiste courageusement à l’envahisseur. Les historiens comme le cinéma (La Bataille du rail, 1945 ; Le Train, 1964 ; Paris brûle-t-il ?, 1966…) dépeignent alors une France essentiellement résistante. Gaullistes et communistes sont alors les gardiens vigilants de cette historiographie valorisante.

La disparition du général de Gaulle et l’effritement du parti communiste après le Printemps de Prague, vont laisser le champ libre à ceux qui entendent réviser l’histoire de l’Occupation. Pour la première fois dans leur histoire, le peuple français et la France, vont se voir imposer une mémoire avilissante.

En 1973, paraît ainsi le livre de Robert Paxton sur La France de Vichy. Dans le sillage de Paxton, d’autres auteurs, comme Henry Rousso, font de la « France résistante » une reconstruction mémorielle autour d’un « mythe résistantialiste ». Les témoignages médiatisés de Juifs persécutés se succèdent alors. Progressivement, « l’holocauste » des Juifs prend la place mémorielle de la Résistance. On montre Nuit et Brouillard dans les écoles, à la télévision. Plusieurs fois. Puis la série Holocauste. Des films appuient de toute leur puissance d’évocation une nouvelle lecture de l’histoire, plus accusatoire (Le chagrin et la pitié, 1971 ; Lacombe Lucien, 1974 ; Section spéciale, 1975 ;  Monsieur Klein, 1976…). Le régime en place résiste-t-il à cette nouvelle construction mémorielle ? Pas du tout, rapidement, il l’impose dans les manuels scolaires.

Un nouveau problème : celui de l’immigration

On sait que le général de Gaulle s’opposait fermement aux politiques d’immigration demandées par le patronat. Déjà, il déclarait le 12 juin 1945 : « Sur le plan ethnique, il convient de limiter l’afflux des Méditerranéens et des Orientaux, qui ont depuis un demi-siècle profondément modifié les compositions de la population française ». Sa position sur le sujet n’a jamais changé, on connaît son mot sur « Colombey-les-Deux-Mosquées ».

On sait moins que le PCF était aussi un farouche adversaire des politiques d’immigration. Les élus communistes des communes industrielles se sont mobilisés contre l’immigration dès le début des années 1950. Ils dénonçaient unanimement l’arrivée de travailleurs maghrébins, notamment algériens et marocains. En 1972, le député-maire de Gennevilliers établit même un « Plan de travail pour diminuer le pourcentage de travailleurs immigrés ». La position communiste sur le sujet n’est pas de circonstance : elle durera plus de trente ans (le 06 janvier 1981, Georges Marchais déclarera encore : « En raison de la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leurs familles, la poursuite de l'immigration pose aujourd'hui de graves problèmes. Il faut stopper l'immigration officielle et clandestine »).

L’essoufflement du PCF, la disparition du Général et la marginalisation des « barons du gaullisme » vont permettre, à la demande du patronat, d’organiser des flux migratoires importants en provenance du Maghreb.

Une classe politique renouvelée

De Gaulle n’est pas le produit d’un régime mais des évènements. A proprement parler, ce n’est pas un républicain. Qu’est-ce qu’un républicain en effet ? C’est quelqu’un qui a foi dans les vertus du contrat social (pacte républicain) et qui pense que des hommes « sans distinction d’origine, de race ou de religion » peuvent « vivre ensemble » sur la base de ce contrat. C’est quelqu’un qui pense fondamentalement que l’appartenance dépend d’un statut juridique (la citoyenneté) et non de l’identité. Or de Gaulle pense exactement le contraire. Il pense que l’intégration par le « pacte républicain » est une escroquerie (« L’intégration, c’est une entourloupe »), que le statut juridique compte moins que l’identité («  Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français »), qu’on ne doit pas mélanger des identités (« Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très savants. Essayer d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français »),  bref, il pense que le vivre tous ensemble est une illusion néfaste (« On peut intégrer des individus, des familles, des petits groupes, et encore, dans une certaine mesure seulement, et ça prend des générations. On n’intègre pas des peuples, avec leur passé, leurs traditions, leurs souvenirs communs de batailles gagnées ou perdues, leurs héros »).

La disparition du général de Gaulle clôt une parenthèse a-républicaine ouverte par les évènements (la guerre d’Algérie). Le personnel politique qui entourait le général et dont la majorité partageait ses préoccupations « nationales » est progressivement remplacé par un personnel politique lié aux milieux d’affaire et dont les préoccupations sont économiques. Georges Pompidou, élu en 1969, est un ancien directeur général de la banque Rothschild. Valéry Giscard d’Estaing, élu en 1974, est un ancien inspecteur des finances, très introduit dans les milieux économiques patronaux. Il a éliminé au premier tour le gaulliste et authentique Résistant Jacques Chaban-Delmas.

 

Conséquences de ces trois bouleversements

 

Une nouvelle poussée du patronat oligarchique en faveur de l’immigration

Les intérêts nationaux du pays s’effacent au profit des intérêts économiques d’une minorité. En 1973, le Conseil national du patronat français (CNPF) mené par François Ceyrac entend contribuer « à la construction d’une société plus forte, plus prospère, plus humaine » (AG du CNPF, 19 juin 1973). Il s’agit d’un véritable « projet de civilisation » dont les politiques d’immigration constituent un élément central. Arguant de nécessités économiques (« le rôle de la main-d’œuvre étrangère dans le développement industriel est d’une importance capitale » - CNPF, 1972) le CNPF demande à la classe politique d’organiser les flux migratoires entre les pays exportateurs de main d’œuvre et les pays importateurs. La classe politique en question acquiesce (« il est clair que l’immigration est une nécessité de la croissance », Georges Gorse, ministre de L’Emploi et de la Population, 14 juin 1973).  En 1974, le gouvernement Chirac crée un Secrétariat d’État auprès du ministre du Travail, spécialement chargé de coordonner les politiques publiques d’immigration.

A ceux qui s’alarment des problèmes que pourraient engendrer une immigration importante, le CNPF répond que les « problèmes de population » engendrés par l’immigration ne sont pas du ressort de l’Entreprise mais des pouvoirs publics. L’organisation patronale l’explique, dès janvier 1972, dans un document intitulé Dossier sur la délégation à l’Information sur les travailleurs étrangers en France. Le dossier en question, pour la première fois, émet l’idée que l’intégration des immigrés dépend largement de l’attitude des Autochtones, et seulement des Autochtones : « Chaque Français a sa part de responsabilité : de l’attitude de chacun à l’égard des immigrés dépend, pour une part importante, l’insertion de ceux-ci dans la vie sociale française ». Bref, si l’intégration des immigrés se passait mal, il faudrait interroger le racisme des Français, pas le patronat. Une petite musique qui nous est maintenant devenue familière.

 

La nouvelle classe politique relève le défi républicain de mélanger l’huile et l’eau

Pour la nouvelle classe politique républicaine, l’arrivée des immigrés n’est pas en soi un problème. Dans sa « boîte à outil », le régime a tout ce qu’il faut pour bricoler les conditions d’un vivre ensemble harmonieux : la laïcité, qui permet de rejeter dans la sphère privée ce qui divise ; la mécanique sociale organisée selon les valeurs de la République, universelles comme chacun sait ; l’égalité de tous devant la loi commune ; les droits de l’Homme ; le pacte républicain et même la nationalité réduite à une simple appartenance administrative. Les pouvoirs publics sont donc en mesure de relever le défi d’un afflux migratoire massif, qui se résume à un simple problème d’infrastructures, de logements notamment. Aussi, en 1976, le régime  met-il en place une immigration familiale « organisée ». L’objectif ? Il faut écouter Paul Dijoud, secrétaire d’Etat aux travailleurs immigrés, pour le comprendre (une courte vidéo ici) : il s’agit de « changer la société française », de bâtir pour l’an 2000 une nouvelle société et une « civilisation nouvelle » qui intègrent « complètement » les étrangers. Décidément, la parenthèse gaulliste est définitivement fermée !

L’universalisme républicain hérité de 1789 réaffirme alors son hégémonie complète sur la pauvre société française. La doxa du régime s’impose : à partir du moment où l’organisation et le fonctionnement de la société selon les normes républicaines permettent de mélanger l’huile et l’eau, de faire vivre ensemble les Arabes et les Français, pour reprendre les mots du général de Gaulle, quelle raison pourrait-on invoquer pour légitimement s’opposer à l’arrivée des immigrés ? Absolument aucune ! Aucune, sauf, évidemment, si l’on est raciste et xénophobe !

Une « reductio ad racismus » de ceux qui refusent les politiques d’immigration

Au début des années 1970, une bonne partie de la population française a connu l’Occupation.  L’histoire calomnieuse à la Paxton, les vise directement et associe implicitement le racisme d’aujourd’hui au racisme d’hier. Insidieusement, le racisme devient une caractéristique établie de la société française. L’insertion des étrangers se passe mal ? « Chaque Français a sa part de responsabilité » répond le patronat (CNPF, 1972) ! Car les Français, visiblement, se comportent mal. Ils sont racistes ! Toute une filmographie a pour mission de nous en persuader : Elise ou la vraie vie, 1970 ;  Bicots-nègres, vos voisins, 1973 ;  Dupont Lajoie, 1974 ; Les Ambassadeurs, 1975 ; etc.  Les Français n’y ont jamais le beau rôle. Ils sont bêtes et méchants. Ils refusent l’innocente présence des travailleurs africains et nord-africains. Bref, « les Français sont racistes » !

Le refus de l’immigration, un vulgaire rejet raciste des étrangers, ne serait qu’une forme réactualisée de pétainisme. Car Pétain, lui non plus, n’aimait pas les étrangers. Pour mieux persuader les Français que leur haine raciale viscérale est profondément ancrée dans leur société, le régime fait voter la loi Pleven (juin 1972). Cette loi punit l’incitation à la haine raciale et permet aux ligues de se porter partie civile. Il y avait urgence. La LICRA obtiendra la première condamnation en avril 1973 !

Georges Marchais dénonce, dans son discours de Montigny les Cormeilles (1981), ce procédé qui consiste à associer au racisme et au pétainisme celui qui dénonce les politiques d’immigration : « Nous posons les problèmes de l’immigration, dit-il, ce serait pour utiliser et favoriser le racisme, nous rechercherions à flatter les plus bas instincts (…) ils crient tous en cœur « pétainisme » » (…) de la droite au parti socialiste… » (courte vidéo ici, voyez la petite pique du journaleux en introduction). Plus qu’aucun autre parti politique, on le sait, le Front National a souffert de ce procédé. Celui-ci ne faillira pas, contrairement au PCF.

Ainsi, comme semble le pressentir Georges Marchais, cette manière caricaturale d’associer constamment les Français au racisme participe d’une stratégie politique coordonnée. Celle-ci s’appuie sur une histoire calomnieuse et une reconstruction mémorielle avilissante. Elle sert les intérêts du grand patronat. Elle se déploie pour faire taire ceux qui s’opposent aux nouvelles politiques d’immigration. Elle est menée par le régime, « de la droite au parti socialiste ».

En résumé :

 

En résumé, dans les années 1970, la disparition du général de Gaulle et des gaullistes historiques conjuguée à l’effacement du PCF (effacement politique mais aussi moral) permet une historiographie qui substitue à la « France résistante », la « France vichyste ». Cette dernière est pétainiste, antisémite et raciste. La nouvelle historiographie est adoptée « spontanément », sans réserve et rapidement par le régime.

Pour des raisons économiques (la France est encore en expansion), le patronat demande l’ouverture des frontières aux flux migratoires.

Pour des raisons idéologiques (le vivre tous ensemble est possible, c’est le postulat fondateur de la République), l’ensemble de la classe politique, droite nationaliste et communiste exceptés, accèdent à la demande des milieux d’affaire (avec qui la classe politique est en relation étroite).

Pour faire taire ceux qui s’opposent aux politiques migratoires, la classe politique, les médias, le corps enseignant d’Etat, la télévision, le cinéma, les tribunaux…. vont ramener cette opposition au « racisme », au « pétainisme » et à des relents de France vichyste.

Notons bien que, durant toute cette première période, le régime n’utilise pas la « reductio ad racismus » pour faire endosser aux Autochtones l’échec du vivre ensemble. En effet, les immigrés non européens sont encore peu nombreux et le vivre ensemble n’est pas animé de trop fortes tensions. L’objectif de la reductio ad racismus est de forcer le consentement à l’immigration et de faire taire ceux qui s’y opposent. Qui voudrait passer pour raciste et assumer Pétain, la Collaboration et les camps de la mort ?

Pour le moment, la République ne joue pas sa survie. Au contraire (c’est son vieux rêve révolutionnaire), elle désire construire, avec des étrangers, une « civilisation nouvelle » pour l’an 2000. Rien ni personne ne doit contrecarrer cette puissante utopie sociale !

 

III. 1983 : le choc !

 

Première émeutes : l’intégration se passe mal

La problématique républicaine change au début des années 1980. Il ne s’agit plus de faire taire ceux qui s’opposent à l’entrée des immigrées ou à leur installation, qu’on considère comme définitive, mais de désigner les responsables des premières émeutes de banlieues.

Le livre de Bernard Stasi, L’immigration : une chance pour la France, 1983, une ode au vivre-tous-ensemble, marque cette période et illustre ce changement de perspective. L’opposition politique aux politiques d’immigration (Le Pen) est traditionnellement renvoyée aux heures les plus sombres (les « ligues d’avant guerre », « Vichy », la « Collaboration). Mais Stasi affirme aussi que les étrangers sont destinés à rester (« ils font partie de la famille ») et pointe « l’hostilité », les « rejets » et les « comportements sociaux ségrégatifs » des Français, qui sont un « obstacle » à « l’intégration sociale » des étrangers et qui confèrent à la question de l’immigration une « force si explosive ». Stasi estime que l’immigration « peut aider les Français à choisir la France de l’ouverture » et réaliser ainsi le vivre-tous-ensemble « salutaire », mais alerte sur l’obstacle du racisme autochtone qui pourrait faire capoter la belle construction sociale. On le voit, il s’agit de justifier l’installation, mais on commence aussi à chercher un bouc émissaire pour expliquer les premiers couacs du vivre-tous-ensemble.

C’est qu’au même moment, les banlieues allogénisées connaissent des tensions qu’on ne peut plus ignorer ou taire. Policiers et « jeunes » s’affrontent à Vénissieux (été 1983). Des jeunes issus de l’immigration entreprennent alors une marche médiatisée « contre le racisme » (dite Marche des beurs, octobre 1983). Le racisme en question est bien sûr celui des Autochtones, les beurs étant évidemment les victimes.

Nous assistons donc à un changement complet de paradigme : il apparaît que le vivre ensemble ne marche pas, que la République n’est pas capable de mélanger l’huile et l’eau, les Arabes et les Français. Et ce sont des allochtones qui le dénoncent ! Les valeurs et les principes du régime, dont l’universalité proclamée était justement sensée permettre le vivre tous ensemble, seraient-ils alors des billevesées ? La capacité de la République à faire « vivre ensemble » est-elle une illusion ? Bref, la République est-elle responsable de l’échec du modèle de société qu’elle a voulu (une « nouvelle civilisation » !), modèle mais qui était foireux dès sa conception ? Répondre positivement à cette question pourrait entraîner la fin du régime.

La république n’est pas responsable des échecs du vivre ensemble

Les dirigeants républicains vont apporter une réponse claire et définitive à cette question : le régime n’est en rien responsable de la situation ! Toute la responsabilité incombe au racisme, c’est-à-dire, bien sûr, aux Autochtones, puisque, évidemment, les allochtones sont les victimes de ce racisme. Une grande opération de communication va alors commencer, avant même que la Marche des Beurs atteigne son terme.

A Strasbourg, la Secrétaire d’Etat à la Famille, à la Population et aux Travailleurs immigrés, Georgina Dufoix, se joint au cortège, marquant ainsi la solidarité du régime avec les manifestants. A Paris, d’autres responsables républicains de premier plan (Huguette Bouchardeau, Claude Cheysson, Olivier Stirn, Bernard Stasi…) apparaissent en tête de cortège. Une délégation est reçue à L’Elysée par François Mitterrand. Georgina Dufoix déclare : « Le gouvernement sera sans faiblesse. Il a donné des instruction d’extrême fermeté face au racisme ». Traduisez : «face au racisme des Français » !

Le message que transmettent les cadres du régime en place, et son président lui-même, est donc sans ambigüité : ce n’est pas le projet républicain, l’idée absurde de mélanger l’huile et l’eau, les Arabes et les Français, qu’il faut remettre en cause. Il faut incriminer le racisme des Français de souche européenne. Si le vivre ensemble ne marche pas, il faut en chercher les raisons dans les « comportements sociaux ségrégatifs » des Autochtones. Nous allons donc, disent les ministres, débusquer ces comportements et les punir.

La première partie de cette mission sera dévolue à une officine gouvernementale nommée SOS Racisme (les Juges républicains puniront). Créée tout juste un an après la marche des Beurs (15 octobre 1984), l’organisation directement subventionnée par le Cabinet de l’Elysée et l’Etat républicain, a pour mission de « révéler » le racisme autochtone. Elle doit fournir au régime des « preuves » qui valident son accusation et puissent ainsi l’absoudre. L’officine va pratiquer un grand nombre de testings (considérés comme source de preuve valable par les tribunaux d’Etat !) pour établir la réalité d’une discrimination raciale autochtone dans l’accès aux emplois, au logement, aux discothèques… Au final, malgré tout l’argent dépensé par le régime, les résultats apparaîtront comme tout à fait insignifiants.

Emergence de l’antijaphétisme structurel

Les résultats dérisoires de SOS Racisme ne prouvent rien, mais néanmoins un nouveau discours d’Etat va se mettre en place à partir de la marche des Beurs. Cette « marche », en 1983, révèle l’échec intégrationniste du régime. Elle oblige le régime à prendre un véritable tournant idéologique. Avant cette date, le régime a recours au racisme pour faire taire les opposants aux flux migratoires. Le stratagème est politique, il s’agit d’imposer un choix immigrationniste. Après cette date, le régime aura recours au racisme pour expliquer les échecs du vivre ensemble. Le stratagème est idéologique, il s’agira de sauver la République.

Toutefois, un problème demeurait. De mauvais esprits pouvaient prétendre que le racisme était la conséquence normale d’un projet républicain contre-nature et anthropologiquement absurde. Qu’il était normal que l’huile et l’eau se séparent et que le projet absurde de les mélanger ne pouvait aboutir qu’à une répulsion réciproque. De coup, le racisme, comme conséquence du vivre-tous-ensemble, pouvait être imputé au régime, ce que celui-ci voulait précisément éviter. La seule solution consistait donc à montrer que le racisme s’exprimait dans la société française bien avant l’installation de la République. Le régime allait ainsi souiller l’ensemble de l’histoire de France.

On reconnaît les premiers signes de cette volonté de souiller toute notre histoire dans le livre de Bernard Stasi. Celui-ci relie le racisme des français, tel qu’incarné en politique par le Front National, au « patrimoine politique » français : « la droite des Ultras, la Terreur Blanche, le Parti de l’Ordre Moral, Les Ligues, Vichy, le poujadisme, l’OAS ». Plus loin, il convoque l’affaire Dreyfus, la colonisation, la collaboration, les croisades et une « méfiance [des Français envers les Arabes] qui semble remonter à la nuit des temps ». Cette « méfiance » qui remonte à la nuit des temps n’innocente-elle pas la République ?

Différents ouvrages commencent alors à suggérer la thèse d’un racisme venant des profondeurs malsaines de l’âme française et européenne : L’idéologie française, Bernard-Henri Lévy, 1981 ; L’invention du racisme, Christian Delacampagne, 1983 ; La Force du préjugé. Essai sur le racisme et ses doubles, Pierre-André Taguieff, 1988 ; Le credo de l’homme blanc, Alain Ruscio 1995 ; le racisme expliqué a ma fille, Tahar Ben Jelloun, 1998 ; etc. Tout cela n’est bien sûr pas innocent : ces écrivains de cour cherchent des alibis au régime qu’ils servent.

Dans les années 1980-1990 toute l’histoire du pays sera revue dans un sens « paxtonien ». On recherchera les côté sombres et on masquera les côtés glorieux. En 1970, les écoliers apprenaient que Victor Schœlcher avait aboli l’esclavage. En 2000, ils apprendront le code noir. En 1970, ils apprenaient l’organisation de la société féodale, la Trêve de Dieu, Pierre l’Ermite et Godefroy de Bouillon. En 2000, ils apprendront une guerre injuste menée par des chrétiens fanatiques. En 1970, ils apprenaient la découverte de l’Amérique. En 2000, ils apprendront le génocide des Amérindiens. Quel peuple pourrait résister à un tel avilissement de son passé ?

Le régime cautionne cette lecture avilissante de l’histoire des Européens et des Blancs en général : des lois mémorielles la protègent et obligent même à l’enseigner. L’Ecole républicaine ne s’en privera pas.

Ainsi, toute l’histoire officielle, l’histoire enseignée, est progressivement revisitée sous l’angle du racisme. Dans les années 1970, on recherchait les racines du racisme français dans la « France Vichyste ». On ne pouvait s’opposer à l’immigration sans être ramené à Pétain. Au début des années 1980, les origines du racisme français sont recherchées dans un « patrimoine politique » plus large, qui va approximativement de la Contre Révolution au Front National, en intégrant l’affaire Dreyfus et Vichy. Mais déjà s’amorcent des tentatives d’élargir encore le spectre. A partir des années 1990-2000, les origines du racisme français sont recherchées dans la culture et l’identité européenne. A partir des années 2000, sous l’influence des indigénistes, elles sont recherchées dans la race.

La permanence historique du racisme français, puis blanc, donne de la profondeur à ce racisme et innocente le projet républicain de vivre-tous-ensemble, qui en est la principale victime. Tout s’explique. L’idéologie républicaine est irréprochable dans sa conception. Une société ouverte fondée sur le Contrat social peut parfaitement fonctionner. Et le racisme séculaire des français, et des Blancs en général, racisme que la République fera bientôt disparaître par le métissage, explique tous les dysfonctionnements.

 

Les émeutes de 2005 : un nouveau choc, un autre discours

 

Etat d’urgence

La République, en tant que système reposant sur la société ouverte, est condamnée à une fuite en avant perpétuelle. Après avoir agité le prétendu racisme des Français pour faire taire les opposants à l’immigration ; après avoir cyniquement imputé au racisme des Français le naufrage de son modèle absurde de société ; après avoir donné une profondeur historique à ce racisme, de manière qu’on n’en fasse pas justement un produit de ce modèle, la République propose désormais le métissage comme solution à un impossible vivre ensemble, qui débouche maintenant sur la guerre civile.

Dans les années 2000, les tensions se transforment en effet en violences. Des sociétés parallèles, qui pratiquent la « distanciation sociale » plutôt que le « vivre ensemble », se sont constituées et fragmentent le pays. Les émeutes de 2005 sont un véritable choc pour le pays. Le régime doit décréter l’état d’urgence le 08 novembre. Il durera trois mois.

On ressort les vieilles rengaines

Les services d’Etat et les médias pointent « l’exclusion » des jeunes de banlieues de la société française. Le Conseil national des villes parle de « leur absence de place dans la société ». Les sociologues pointent  le racisme de la Police (on ne parle pas encore de « policiers-blancs ») : « les contrôles, les insultes, les brimades ou les violences physiques ne relèvent pas du fantasme ». Bref, pour la petite musique médiatique dominante, les « jeunes » de banlieues sont des victimes du racisme de la société française (autochtone) ségrégationniste. Que va faire le régime ?

La solution réside dans le métissage

Le régime est prisonnier de ses propres mensonges. Il est obligé de postuler la responsabilité du racisme autochtone et  il doit chercher des réponses en fonction de ce postulat. La question récurrente, puisque « chaque Français a sa part de responsabilité », est, depuis les années 1970 : comment faire cesser les « comportements sociaux ségrégatifs » des Français ? Puisque le peuple français n’avait pas réussi à changer de comportement, avec les conséquences désastreuses que l’on voyait, ne fallait-il pas plutôt changer « biologiquement » ce peuple ?

L’idée que la solution réside dans le métissage commence alors à s’imposer progressivement durant cette période. Cette idée est simple, voire simpliste : une fois métissés, les Français de souche européenne ne pourront plus être racistes. La France redeviendra alors une nation homogène et sans distinctions. Le vivre tous ensemble sera possible, puisque le racisme n’existera plus.

Sarkozy (discours du 17 décembre 2008) le proclame : « Quel est l’objectif ? L’objectif c’est de relever le défi du métissage ».  C’est cela ou le chaos, poursuit le président du régime : « Nous n’avons pas le choix (…) c’est une obligation (…) on ne peut pas faire autrement au risque de nous trouver face à des problèmes considérables… ».

Aux élections, un an auparavant, son opposante de gauche, Ségolène Royal, avait affirmé : « Le métissage est une chance pour la France. Je serai la présidente de la France métissée et qui se reconnaît comme telle ». En l’espace de quelques années, pour la Droite comme pour la Gauche, la « chance » du peuple français, qui se trouvait dans l’ouverture à l’immigration, est passée dans l’acceptation du métissage. Ce qu’on demande désormais à ce peuple, pour que survive la République et qu’advienne le vivre ensemble, n’est rien moins que son autodestruction en tant que peuple enraciné dans une lignée (européenne) et une culture (européenne).

La publicité participe largement à cette opération politique de promotion du métissage. On ne compte plus les spots qui présentent des couples mixtes, généralement une femme blanche, souvent blonde, avec un homme noir. Le cinéma n’est pas en reste : Mohammed Dubois, 2013 ;  Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu, 2014 ? ; Samba, 2014…

Les Français peuvent-ils refuser le métissage ? Bien sûr que non. Sarkozy avait prévenu : le métissage n’est pas un choix, c’est une obligation. D’ailleurs, expliquent les sachants, refuser le métissage c’est être raciste : « le racisme le plus profond, c’est celui qui refuse le métissage » explique ainsi Hervé le Bras.

C’est que le métissage est la dernière chance de faire fonctionner le vivre ensemble. Les élites républicanolâtres font du métissage la solution miracle et sont accrochés à cet espoir délirant comme un pendu à sa corde. Peu importe que la France disparaisse si cela sauve la République. Mais qu’est-ce que la France éternelle au regard du régime qui l’opprime ?

 

Conclusion

L’antijaphétisme n’est pas apparu spontanément. Il n’est pas le fruit d’une décision réfléchie. Il est le fruit d’un ralliement progressif autour d’une « évidence » : pour accéder à l’universel il faut contraindre, puis détruire, le spécifique. Et pour cela, le mieux, vieille technique, est de le diaboliser.

Nous avons donc tenté cette « périodisation » de l’antijaphétisme :

Avant 1970, l’antijaphétisme n’existe pas car la question du vivre ensemble ne se pose pas.

Entre 1970 et 1983, les Français sont associés au racisme (reductio ad racismus) afin de forcer leur consentement aux politiques d’immigration. Il s’agit d’un proto-antijaphétisme.

Entre 1983 et 2005, les Français (autochtones) sont associés au racisme afin d’expliquer les échecs du vivre ensemble républicain. On inculpe la France (son identité, son histoire, sa culture…) et on avilit le peuple français pour innocenter les principes de la République. L’antijaphétisme systémique se déploie dans toutes les institutions d’Etat, dans les médias, l’Université et l’Enseignement.

Entre 2005 et aujourd’hui, les Français (autochtones) sont associés au racisme pour justifier le métissage des Français : « qui veut tuer son chien l’accuse de la rage ! ». Le racisme est racisé et devient un problème de Blancs. Le métissage, ultime solution trouvée par le régime pour sauver le vivre ensemble, est sensé faire disparaître le racisme en faisant disparaître la race. L’antijaphétisme  systémique ne se contente plus de justifier le régime : il se mue en une machine à effacer le peuple.

La périodisation que nous proposons n’est pas rigide. Nous n’ignorons pas que, bien avant les années 1980, certains auteurs égratignent déjà le passé de la France et de l’Europe. Citons Jules Isaac et sa Genèse de l’antisémitisme (1956) ou Histoire de l’antisémitisme de Léon Poliakov (1955). Nous savons également que le métissage est un vieux fantasme qui n’a pas attendu 2005 pour se manifester.

Citons Edgard Morin, qui écrit, en 1980 : « Le métis doit être l’homme de demain ; c’est l’homme qui peut fonder son identité directement sur la notion d’humanité» (Introduction à une politique de l’homme, Paris, Seuil). Une mention également à Elie Wiesel pour son “académie universelle” qui entend œuvrer en faveur du « métissage des civilisations” (1983). Néanmoins, il nous semble que, jusqu’au début des années 1980 tout au moins, le passé de la France est relativement épargné par le régime (sauf celui relatif à l’Occupation et à l’affaire Dreyfus) et que jusqu’au début des années 2000, ce régime ne fait pas systématiquement la promotion du métissage.

Cette périodisation montre qu’en voulant mélanger l’huile et l’eau la République a été mécaniquement obligée de concevoir un système raciste quasi-parfait. Elle devait faire taire ceux qui s’opposaient à ce mélange. Puis, pour se disculper, elle devait incriminer un élément de ce mélange.

Pour finir, terrible aveu de son échec, elle doit éliminer un élément de ce mélange.

Un système d’avilissement, l’antijaphétisme ne fait pas exception à la règle, se termine toujours par un génocide.

Antonin Campana

source: http://www.autochtonisme.com/2020/07/l-antijaphetisme-origine-et-developpement-du-racisme-anti-blancs.html

Le manuel « Ce livre est anti-raciste » est une lecture obligatoire pour des écoliers américains. Il est raciste anti-Blancs, bien entendu

Nous savons déjà que votre bébé est raciste. Il est donc temps de passer à vos enfants d’âge scolaire, puisqu’ils sont également racistes.

Il y a même déjà le manuel pour cela, adopté par les autorités scolaires du comté de Montgomery, dans le Maryland, et destiné aux 4e et 5e années. (Le comté se trouve en périphérie de Washington DC et compte plus d'un million d'habitants.)

CE LIVRE EST ANTI-RACISTE

20 leçons sur la façon de s’éveiller,
de passer à l'action et de faire le travail

(Ndt: wake up, se réveiller – c'est de ce verbe que vient le mot « woke », littéralement « éveillé », sous-entendu: aux problèmes de justice sociale.)

Que signifie être anti-raciste? Il semble que pour cela il faille d'abord être raciste.

L'auteure annonce d'emblée la couleur:

Vous remarquerez que j'ai choisi d'écrire "folx" au lieu de "folks" (les gens). Parce que c'est un terme indifférent au genre, créé par des communautés d'activistes, et je voudrais honorer tous ceux qui lisent ce livre.

(Ndt: le terme traditionnel "folks" était déjà indifférent au genre.)

"Nous mettrons la majuscule aux mots "Noir", "Brun", "Indigène", "Personne de Couleur" et "Gens de la Majorité Mondiale", parce que je crois qu'il est important de placer au centre les voix et les vies de ceux qui ont été marginalisés, réduits au silence et délibérément laissés de côté dans notre histoire pendant si longtemps.

Autrement dit, dans ce livre anti-raciste, le critère de mise au centre est explicitement la race.

Quelles sont les races dont la voix sera placée au centre ? La liste risque d'être longue – je vais plutôt vous dire qui n'est pas sur la liste:

1) Les blancs.

Voilà, c'est tout.

Les blancs n'ont pas droit à la majuscule. Désolé, vous n'auriez pas dû marginaliser tous ces gens. Par "vous", j'entends des gens qui ne sont pas vous, juste d'autres blancs qui sont d’ailleurs presque tous morts. Vous les blancs, vous êtes tous les mêmes de toute façon.

Voilà, mine de rien, nous avons fait nos premiers pas dans l'antiracisme.

Je n'utilise pas le terme "minorité" pour parler des Noirs, des Bruns, des Indigènes, parce que nous sommes la majorité dans le monde.

L'utilisation d'un langage raciste risque de nous inférioriser. Elle risque de nous laisser oublier nos ancêtres et nos racines profondes. Elle nous laisse créer une histoire qui, tout en étant dite de nos propres voix, a été formulée par l'oppresseur.

L'oppresseur? Qui cela peut-il être?
Par élimination, ce doit être mon fils. Et par extension, moi-même!

Comme la race et nos identités sociales sont construites par des gens, nous sommes encore souvent pris au piège qui consiste à nous étiqueter d'une manière qui place au centre la blancheur et les membres de la culture dominante.

En clair, on nous explique qu'associer la culture américaine à la "blancheur" n'est pas du tout raciste. C'est au contraire "anti-raciste". Allez comprendre.

J'ai écrit ce livre pour vous. Je l'ai écrit pour tout le monde.

Ouf! Pendant un instant, j'avais cru que ce livre n'était pas pour mon fils, à force de le traiter d'oppresseur à cause de sa race et d’exclure explicitement sa voix…

Plus loin dans le livre, l'auteure écrit:

Je veux être claire : ce n'est pas aux Gens de la Majorité Mondiale d'éduquer les blancs sur leur oppression. C'est aux blancs d'écouter, d'apprendre et de grandir.

Merveilleux! Ce livre est tellement anti-raciste qu'il ignore complètement la notion de race!

Et s'il n'y a pas une seule image d'un homme blanc sur la couverture de ce livre que l'auteure a "écrit pour tout le monde", c'est certainement par manque de place. Aucun homme blanc non plus dans les 47 illustrations du reste du livre, mais c'est sans doute un oubli.

Ah pardon, il y en a quand même un.

Et c'est un raciste.

Je m'arrête là. Il y aurait encore beaucoup à dire, mais je vous laisse avec cette conclusion:

Le manuel "This book is anti-racist" est un long sermon explicitement raciste, revanchard et néo-marxiste, qui enseigne aux non-blancs qu'ils sont des victimes et qui dit aux blancs de la fermer – et il est destiné aux écoliers de 10 et 11 ans.

Source: https://notthebee.com/article/this-book-is-an-anti-racist-20-lessons-on-how-to-wake-up-take-action-and-do-the-work-is-a-real-book-being-required-of-4th-grade-elementary-school-students

Résumé Cenator

Quand Jamel Debbouze se déguisait en blanc et que cela faisait rire tout le monde

Zoom Out Zoom In , 23 décembre 2017

Il parait qu’incarner une personne noire dans un déguisement quand on est blanc est profondément raciste.

Le footballeur Antoine Griezmann en a fait les frais.

En voulant rendre hommage à ses idoles des Harlem Globetrotters de Chicago, le milieu offensif de l’équipe de France a reçu les foudres des associations antiracistes et twittos, toujours à l’affût de n’importe quoi pour faire parler d’eux.

Sa perruque afro et sa peau peinte en noire, une technique appelée le black face, ont ainsi été considérés comme racistes.

Pourtant, les mêmes ne se sont pas montrés quand Jamel Debbouze s’est grimé en blanc, en utilisant le white face, pour incarner un noble versaillais de la Cour de Louis XIV.

http://info24.fr/jamel-debbouze-se-deguisait-blanc-faisait-rire-monde/

Métissage et Grand Remplacement

Il est toujours étonnant de revenir dans la région parisienne et en particulier dans Paris. Je passe beaucoup de temps en Province, dans le calme d’un village de campagne, et je reste stupéfait à mon retour, par la vitesse du « Grand Remplacement », et des marquages publicitaires racistes anti blancs, dit racisés.

C’est plus frappant lorsque l’on prend le RER et que l’on débarque à la station Châtelet. Les blancs y deviennent minoritaires. Cette station refaite à neuf de carrelages muraux en verre, ne devrait pas tarder à connaître les joies du « StreetArt », les plaisirs du tambour et de la fumette à haute dose. Je n’y ai pas rencontré Hidalgo.

Métro ligne 4, je dois aller à Simplon. Nous sommes quelques rares Français de souche à voyager sur ce bout de ligne. Cela provoque une sorte de solidarité lorsque nos regards franchouillards se croisent. Des regards qui disent tous la même chose ! Où sommes-nous ?

En remontant à la surface, j’ai pu y voir un marché venu d’ailleurs. Des fripes, et des voilées qui inondaient les trottoirs, entendu des langues inconnues, constater des étals où les légumes n’ont pas été cultivés dans nos campagnes. Senti des regards qui en disaient long sur ma présence. Il est vrai que j’ai toujours mon drapeau national accroché à mon manteau, et mon chapeau de « youpin » sur la tête, comme un jour, deux gentilles « chances pour la France » me l’avaient fait remarquer !

Non seulement la population n’est plus celle que j’ai connue il y a seulement 15 ans, mais les boutiques de ce quartier parisien non plus. Entre Château Rouge et Porte de Clignancourt, c’est des multi-souks divers. J’ai même pu y voir une boutique de godasses d’occasion. Un amoncellement de godasses usées. De vieilles chaussures avachies, venues tout droit de nos poubelles. De vieux croquenots, des sandales crades sur des étagères entières, ni restaurées, cirées, nettoyées. Elles sont dans leur jus. Je jette un œil, et j’y vois une faune bigarrée, quelques blancs aussi. L’exemple de la misère ambiante.

En rentrant de mon périple, je vois sur mon Facebook, un appel aux dons de Médecins sans Frontière pour soutenir les Rohingyas. Je leur ai demandé de s’adresser à l’Arabie Saoudite qui a fomenté la révolte de cette minorité musulmane contre la Birmanie. En réponse, je me fais traiter d’abruti ! Où était Médecins Sans Frontière lorsque les Chrétiens se sont fait massacrer ? La dernière réponse est de: Maite Anchustegui si le grand remplacement remplace des gens comme toi, je ne vois pas d’inconvénients. Une amoureuse des animaux ! Elle ne peut pas être tout à fait idiote.
Quels sont les signes les plus évidents du grand remplacement ? La publicité d’abord qui est un vecteur puissant. Elle incite, mais culpabilise également.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

La publicité n’est pas innocente. Sa mission est double. Elle excite l’envie, la jalousie, le désir et incite à la vente. Mais elle a aussi la fonction de changer le regard des citoyens.

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Prenons aussi l’exemple d’IKEA qui scénarise une pub pour mieux faire passer son message « antiraciste », mais antiblanc.

IKEA nous explique que les femmes blanches partagent, échangent avec la diversité, et peut recevoir un voisin noir habitant l’étage en dessous. Qu’importe d’où il vient.

Décortiquons le scénario ! La femme blanche est bruyante, fait souvent la fête avec ses copines blanches, et sa musique est trop forte. Son voisin du dessous, un travailleur noir, aimerait bien dormir et lui fait savoir en sonnant à sa porte. Un soir, pour se faire excuser, elle l’invite à dîner ! Normal ?  Bien sûr que non, sauf pour une abrutie inconsciente.

De même pour des pubs bancaires où le mari noir et sa femme blanche sont ravis d’avoir obtenu un crédit. Leroy Merlin et Général d’optique.

La femme blanche convoitée, le ventre fécond de la mixité. C’est sur elle que l’on peut compter pour réussir le métissage ? Certes, il y a des femmes noires qui vivent le parfait amour avec un blanc. Mais c’est effacé des radars des antiracistes. Racisme anti blanc, mais à géométrie variable. Il ne va pas faire bon d’être un blanc dans cette société qui s’annonce. Surtout si vous voulez revendiquer vos origines de souche !

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Dans chaque pub, la sélection est faite à travers la couleur de peau.

Prenez la RATP, le fraudeur est blanc. Pire, c’est un homme aisé. La femme blanche n’est pas épargnée ! Fraudeur par la race ? Mettez-vous à un guichet, et vérifiez vous-même !

Si l’on pousse plus loin, on retrouve le même schéma dans les téléfilms. Les voyous sont de jeunes blancs. Ils  vivent dans des banlieues pavillonnaires, rarement dans les cités dites « défavorisées ». Le top étant un jeune bourgeois du 8ème ou du 16ème, plein de fric, bien pervers, et blond de préférence. Souvent, le flic est une femme blanche moralisante, sous les ordres d’un commissaire ou d’un juge noir, etc.

Madame Taubira disait qu’il ne fallait pas ajouter de la culpabilité à cette jeunesse qui pourtant règne dans les cités hors république. Là, où on brûle, on pille, on attaque les pompiers, les médecins, les policiers. Là où on y vend de la drogue, y fomente des attentats. Avec les excuses d’une gauche imbécile, au nom d’une rancune post coloniale comme nous l’explique le faux docteur, mais vraie Députée Danielle Obono. Post coloniale? Cela en dit long sur les origines de ces délinquants multirécidivistes qui encombrent nos tribunaux.

Les Français sont donc coincés dans un étau. Les pinces ? L’idée qu’ils sont des racistes de fait, et la culpabilité d’une histoire dont ils ne sont en rien, responsables.

Le Français est cuisiné chaque jour à la sauce poivre et sel, et chaque jour le poivre devient l’élément principal, et comme dirait l’autre, « ça pique » le blanc.

Bientôt, la grenouille Française de souche sera cuite. Elle sera présentée et agrémentée d’une sauce poivre au banquet de l’Union Européenne, avec du thé à la menthe pour les convives d’Arabie et du Qatar. Bon appétit.

Gérard Brazon, le 7 novembre 2017

 

 

 

Le racisme anti-blancs des soi-disant “antiracistes”

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En France, Cantona, Debbouze, Benzema et quelques autres se sont récemment livrés à un exercice de racisme anti-blanc complètement débile qui fait le 'Une' des médias parisiens et hexagonaux. Vu de l'étranger, cette mauvaise farce laisse pantois. Depuis l'époque de "touche pas à mon pote" dans les années 1980, le racisme anti-blanc n'a cessé d'augmenter, pour devenir une machine à propagande, qui finira par rendre effectivement racistes, des blancs qui au départ ne l'étaient pas.
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Le racisme anti-blanc était, demeure et restera, sous couvert de soi-disant "anti-racisme", le fonds de commerce de la gauche. Sauf que ça ne s'arrêtera pas là et que le racisme des blancs viendra ou reviendra. Le racisme anti-blancs des soi-disant "antiracistes" deviendra - ou est déjà - une bombe identitaire à retardement sur le point d'exploser. Oui, il y aura bientôt des blancs racistes qui se livreront à des actes violents contre des gens de couleur. Ce qui à son tour provoquera des actes violents de la part de gens de couleur contre des blancs et ainsi de suite.
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Le soi-disant "anti-racisme" sera le principal responsable de ces violences. Il en sera le principal responsable, car c'est lui qui, depuis les années 1980, joue avec le feu. La gauche - dont le soi-disant "anti-racisme" reste le principal fonds de commerce - est donc prête à courir le risque d'une guerre ethnique sous prétexte de lutter contre le racisme. La gauche n'a pas renouvelé son discours depuis quarante ans et sa seule arme, sa dernière arme, c'est donc cet "anti-racisme" complètement débile. Une guerre ethnique à cause d'une propagande complètement débile, c'est ce que la gauche laissera comme souvenir dans les futurs livres d'histoire. Pauvre France.
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A ce propos, Yvan Rioufol a récemment écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’idéologie antiraciste ? Elle a fait du métis l’homme supérieur, a rendu obsédante la question des origines, a racialisé les rapports sociaux. Cette semaine, Eric Cantona, Jamel Debbouze puis Karim Benzema, au centre de la polémique, illustrent à leur tour cette imposture morale. Parce que Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France de football, n‘a pas retenu Benzema pour l’Euro 2016 (l’attaquant du Real Madrid est mis en examen dans une affaire de chantage et de sextape), Cantona a dégainé le premier dans The Guardian: "Deschamps a un nom très français. Peut-être qu’il est le seul en France à avoir un nom vraiment français. Personne dans sa famille n‘est mélangé avec quelqu’un vous savez. Comme les Mormons en Amérique".
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Yvan Rioufol : A ce premier mépris pour un Deschamps jugé trop franchouillard et trop blanc par un Cantona ayant épousé Rachida Brakni (actrice) s’est ajouté, lundi dans France-Football, la leçon de Debbouze. L’humoriste a regretté qu’avec l’élimination de Benzema mais aussi de Ben Arfa, "les Bleus ne sont pas représentatifs des banlieues". Pour lui, ces deux joueurs "payent la situation sociale de la France d’aujourd’hui", laissant entendre un racisme anti-arabe. Benzema à son tour a enfoncé le clou, ce mercredi, en accusant Deschamps d’avoir "cédé à la pression d’une partie raciste de la France". Si l’on résume, voici donc le sélectionneur des Bleus accusé de racisme parce qu’il a un drôle de nom, parce qu’il n’est pas métis et parce qu’il a écarté un joueur musulman, populaire dans les cités.
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Yvan Rioufol : Selon les piètres avocats de Benzema, ses seules origines auraient dû suffire à le choisir en dépit de la procédure judiciaire en cours. "Les antiracistes sont les vrais racistes", écrivais-je déjà en 2011, dans De l’urgence d’être réactionnaire (PUF). Récemment, la présidente de France Télévision, Delphine Ernotte, en avait apporté une démonstration supplémentaire en déclarant : "On a une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans et il va falloir que ça change". Les mêmes aberrations racialistes débitées par Cantona, Debbouze et Benzema procèdent de cet humanitarisme dévoyé qui fait passer performances et compétences derrière la couleur des peaux. Ce raisonnement alimente un communautarisme ethnique et un racisme anti-blanc.
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Yvan Rioufol : A Béziers, l’autre week-end, s’est d’ailleurs révélée une surenchère mimétique chez des Français excédés d’être insultés et méprisés par des minorités qui se réclament de leurs racines mais interdisent aux indigènes d’en faire autant. Ce multiculturalisme est, je ne cesse de l’écrire, mortifère pour l’unité de la nation. Malek Boutih, député PS de l’Essonne, a raison quand il reproche à Debbouze, dans Le Parisien, sa "sortie irresponsable". Il dit : "La paranoïa, les théories du complot, tout cela existe déjà. Ajouter de la tension par ces insinuations c’est du poison". Pour lui, Debbouze "n’a fait que contribuer à sabrer l’identité républicaine au profit des identités ethniques qui cherchent à s’imposer". Boutih parle d’or ces deniers temps. Il est courageux. Pour autant, le président de SOS Racisme qu’il fut devrait s’interroger sérieusement sur la lourde responsabilité de cette organisation dans la constitution des repliements identitaires, des concurrences victimaires et, désormais, du racisme antiraciste à la Cantona, conclut Yvan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/06/affaire-benzema-le-racisme-des.html
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