Michel Garroté - Certes, selon certains, Fillon apparaît comme le seul candidat capable de battre le FN en 2017. Mais dans la presse, on ne dit pas pour autant : "Fillon est le seul" ; on dit : "Fillon apparaît comme le seul". Nuance ! "Apparaître" et "être" sont deux choses différentes ! N'est-il pas ? Il est...
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Je note que personne n'avait prédit le Brexit. Que personne n'avait prédit la victoire de Trump. Que personne n'avait prédit que 'Mutti Merkel' ferait marche-arrière concernant la 'massive migration mahométane' (MMM en abrégé...). Que personne n'avait prédit la montée des partis populaires et souverainistes en Europe. Et, par conséquent, personne ne peut "prédire" (avec ou sans boule de cristal) la victoire de François Fillon, ou, celle de Marine Le Pen, aux présidentielles de mai 2017.
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Je note avec amusement, qu'en ce moment, Fillon est "harcelé" (aïe...) par toutes celles et tous ceux qui, aussi bien à droite qu'à gauche, lui "conseillent" (de la part d'un ami qui vous veut du bien...) d’adoucir son projet, de mettre de l'eau dans son vin. Mais celles et ceux qui agissent ainsi, connaissent-ils vraiment "le-Fillon-nouveau" ? Et sont-ils persuadés qu’il reculera dans son projet, dans son programme et dans sa volonté de réforme ? La réponse est : ils ne connaissent rien à ce sujet ; ils ne sont persuadés de rien ; et donc ils ne savent rien.
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A ce propos, Yvan Rioufol écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Fillon a encore à faire ses preuves, bien entendu. Reste que sa désignation comme candidat à la présidence de la République vient mettre fin au long règne (près de trente ans) de la droite honteuse, centriste et conformiste, que Juppé entendait perpétuer avec l’appui de la majorité des médias. Ses soutiens venus de la gauche, de fonctionnaires, de féministes, de militants homosexuels, de mosquées et de prédicateurs musulmans, ont mis au jour les ambiguïtés chiraquiennes de cet homme au "modernisme" déjà dépassé.
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La défaite sans appel de Juppé est révélatrice de la volonté d’un électorat réactif de tourner une page et de s’assumer clairement dans son choix de rupture conservatrice. La recherche d’une unité retrouvée des Républicains, qui alimentait hier soir les commentaires des médias audiovisuels, n’est certainement pas souhaitable. La claque que viennent de prendre les centristes nigauds et les zozos de l’"identité heureuse" les invite à aller voir ailleurs. En se mobilisant massivement pour Fillon, les électeurs l’invitent à s'émanciper une fois pour toute de cette fausse droite culpabilisante, moralisatrice et tire en bas, prête à se coucher devant l’islam politique et ses exigences de soumission.
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A partir de ce jour, Fillon ne peut se permettre aucune faiblesse s’il veut attirer à lui une partie de l’électorat sans parti fixe, qui se désespère de trouver un point d’ancrage à droite. Sur le papier, ses solutions libérales et identitaires sont de bonnes réponses qui demandent à être précisées. La colère du peuple peut être canalisée. Mais pour cela, Fillon va devoir l’entendre jusqu’au bout s'il ne veut pas qu'elle lui échappe, ajoute Yvan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/11/le-triomphe-de-fillon-peut-nui.html
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Effet Trump – Nouvelle ère pour la France ?
Michel Garroté - Je lis dans la presse les titres ridicules que voici : "Un piratage a-t-il fait élire Donald Trump ?". "Comprendre les soupçons de fraude électronique". "Un recomptage (sic) des voix est-il encore possible ?". "Comment Hillary Clinton pourrait encore battre Trump ?". Fort heureusement, j'ai également lu, sous la plume - pleine d'humour - de Daoud Boughezala, rédacteur en chef de Causeur, un article sur Fillon, Juppé, Poisson & Consorts : "Catho intégriste, homophobe, quasi-antisémite : demandez le Fillon nouveau ! Pris de panique, les juppéistes multiplient les calomnies" (voir premier lien vers source en bas de page). Ma journée n'a donc pas été gâchée : merci à Daoud Boughezala. Ci-dessous, je publie, plus sérieusement, les extraits d'une chronique de François Teutsch parue sur Boulevard Voltaire ; et les extraits d'une chronique parue sur 'Le Salon beige'.
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Les causes de l'échec de Jean-Frédéric Poisson :
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Sur Boulevard Voltaire, François Teutsch, à propos des causes de l'échec de Jean-Frédéric Poisson, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Poisson a fait une bonne campagne : sur un créneau minuscule – celui de la droite des valeurs et du refus des compromissions -, il a exposé clairement quelques idées simples en refusant tout à la fois le politiquement correct et l’éparpillement dans des détails. En cela, il a l’étoffe d’un chef : donnant la direction. Il a également donné de la visibilité à ses idées, alors que l’homme était presque inconnu en dehors des cercles restreints de la droite de conviction.
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Mais la cause principale de son échec est ailleurs. Elle est dans la lâcheté de la bourgeoisie catholique française qui préférera toujours l’allègement de sa feuille d’impôt au combat pour les valeurs. Dans sa frivolité qui lui interdit de pousser la réflexion au-delà de ce qu’il est convenable de penser. Dans son inconséquence qui lui fait déplorer la marchandisation de l’humain tout en adhérant à l’idéologie libérale mondialiste. A-t-elle compris que la mondialisation aboutit à la dissolution de tous les liens sociaux pour ne faire des individus que des monômes isolés ?
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A-t-elle imaginé une seule seconde qu’il pourrait exister un lien entre la technodictature européenne et le délitement d’une société ? Voit-elle même ce délitement, aveuglée par le conformisme dont elle est un des vecteurs principaux ? Pour sa première déclaration de finaliste, François Fillon - pour qui ces bourgeois ont voté en masse - est apparu tel qu’il devra être durant les cinq prochaines années : soumis à Bruxelles. Poisson est souverainiste : rien que cela a fait fuir nombre de bien-pensants. Et on constate que beaucoup des sujets majeurs abordés par Jean-Frédéric Poisson sont aujourd'hui sous les feux de la rampe : avortement, loi Taubira, la famille, les rapports avec la Russie et la Syrie, ajoute François Teutsch (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Trump - une nouvelle ère politique :
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De son côté, un chroniqueur occasionnel du 'Salon beige', cité par Michel Janva, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Malgré les vibrations, les déformations et les émanations de gaz, une éruption volcanique reste difficile à prévoir, parce que les mécanismes dynamiques des volcans, tout comme leur structure, sont en général mal connus. Ce phénomène semble applicable à la politique, tant le monde politique et médiatique, avec ses experts et autres sondeurs, se montre totalement incapable de prévoir dans quelle direction soufflera le vent de l’Histoire. Rares sont en effet les observateurs à avoir prévu la chute du mur de Berlin et plus rares encore sont-ils à avoir pronostiqué la victoire de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.
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La politique est certes une science, mais on oublie trop souvent qu’elle se décline aussi comme une sagesse et un art. Les signes avant-coureurs étaient pourtant nombreux, depuis les années 90, tant les présidences américaines se sont révélées désastreuses pour le peuple américain : un Bush père belliqueux, un Clinton empêtré dans des scandales politiques et sexuels, un Bush fils dépassé par les crises internationales créées par son père, un Obama en représentation permanente. Résultat, la classe moyenne américaine fond comme neige au soleil (elle ne constitue plus que 51% de la population en 2016 contre 61% en 1971) et près de 90 millions d’américains sont dans la pauvreté ou au bord de la pauvreté.
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Dans le même temps, la dette publique américaine approche les 20'000 milliards de dollars (avec un accroissement de 1000 milliards de dollars par an sous la présidence Obama), alors que le déficit budgétaire des Etats-Unis connait un bond de 35% de 2015 à 2016 et que l’immigration clandestine demeure incontrôlée (plus de 11 millions d’immigrés clandestins squattent le sol américain). Sur le plan extérieur, la situation est tout aussi calamiteuse : les Etats-Unis, depuis 2001, ont dépensé 1600 milliards de dollars et perdu près de 7000 hommes, 58'000 étant par ailleurs blessés. L’ensemble du Proche et Moyen-Orient est durablement déstabilisé et le ressentiment né de l’aventurisme belliqueux des Etats-Unis et de ses alliés est la source d’un terrorisme durable.
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Quant aux relations avec la Russie, tout ce qui a été entrepris pour tenter de la déstabiliser, avec l’objectif d’isoler les Russes sur le plan international, a piteusement échoué. Poutine fait de la politique pendant qu’Obama posait pour les caméras. Dans un pareil contexte, comment s’étonner de la rencontre entre le peuple américain, las des combines et mensonges de l’establishment, avec un Donald Trump patriote et passionné, développant de manière innée un incroyable instinct politique ? Un Trump préconisant la protection de l’emploi américain, tant par un protectionnisme adapté vis-à-vis de ses partenaires étrangers, que par la lutte contre la main d’œuvre clandestine et déloyale.
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Un Trump souhaitant renouer des relations diplomatiques apaisées avec la Russie et s’interrogeant sur le sens de l’engagement militaire américain aux quatre coins de la planète. Si Donald Trump est devenu, au grand dam de l’idéologie dominante, le 45e président de l’histoire des Etats-Unis, c’est avant tout parce que l’homme se montre pragmatique et que son discours est cash. Des traits de caractère d’ailleurs partagé par une certain Vladimir Poutine. Et en France : qui ? A quelques mois de l’élection présidentielle, le jeu des partis fait émerger trois personnalités : Alain Juppé, François Fillon et Marie Le Pen.
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Les deux premiers appartiennent aux droites orléanistes et bonapartistes et ont déjà gouverné ; Juppé a été Premier ministre entre 1995 et 1997, Fillon a également été Premier ministre entre 2007 et 2012, sous l’autorité du Président Sarkozy. Ce ne sont donc pas des hommes neufs et leurs expériences respectives ont montré les limites et les lourdes carences de chacun d’entre eux. Marine Le Pen s’inscrit dans la tradition de la droite légitimiste ou originelle, mais la pasteurisation des idées nationales qu’elle a souhaitée se trouve désormais en inadéquation avec l’évolution constante de l’opinion publique française, tournée vers les thématiques de droite et la place dès lors dans un positionnement bonapartiste.
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Les thèmes de la fiscalité outrancière, de la liberté d’entreprendre, de la défense de la famille, de l’arrêt de l’immigration, axes majeurs de toute politique dextrogyre, sont abandonnés au profit de la défense de la laïcité, de celle de la souveraineté (sans comprendre que sans identité, la souveraineté est vaine), du combat contre l’islamisation (simple conséquence de l’immigration de peuplement) ou de la sortie de l’euro (sur laquelle il reste à réaliser une minutieuse étude). Marine Le Pen cultive des idées de moins en moins droitières et un langage de plus en plus aseptisé, répondant ainsi aux exigences du politiquement correct, qu’elle dénonce par ailleurs ; tout le contraire de Donald Trump.
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En conséquence, et le constat est malheureux au regard de l’évolution politique de grandes nations comme les Etats-Unis ou la Russie, la France ne se trouve pas aujourd’hui en mesure de voir l’émergence d’un homme ou d’une femme politique charismatique et déterminé, aux convictions solides et affirmées, qui lui permettrait de prendre toute sa place dans le monde de ce début de XXIe siècle. Mais Balzac constatait déjà, hélas, que la France est un pays qui adore changer de gouvernement à condition que ce soit toujours le même, ajoute ce chroniqueur occasionnel du 'Salon beige' cité par Michel Janva (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.causeur.fr/francois-fillon-juppe-sens-commun-41272.html
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http://www.bvoltaire.fr/francoisteutsch/lourd-echec-de-jean-frederic-poisson-a-qui-la-faute,295293
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http://lesalonbeige.blogs.com
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Bonjour Monsieur Juppé
Michel Garroté - J'ai déjà eu l'occasion de l'écrire (dans "Bonjour Monsieur Fillon") : je reste persuadé que des électeurs de gauche vont voter pour Juppé au second tour de la primaire de LR (car légalement et techniquement ils en ont la possibilité), pour faire de Juppé le vainqueur de ces primaires et pour faire de lui le candidat LR (et peut-être le gagnant) aux présidentielles de 2017 (ce qui serait désastreux pour la France).
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Et n'oublions pas que le projet d'Ali Juppé est fondé sur l'idée d'une France islamophiloïde qatarisée ; alors que le projet de François Fillon contient certaines valeurs essentielles. Cela dit, il est vrai que ce ne sont que des projets en pleine campagne. Bonjour Monsieur Juppé : j'espère que vous allez perdre.
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A ce propos, Marion Maréchal-Le Pen déclare notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Fillon nous pose un problème stratégique. Il est le plus dangereux pour le FN. Avec Juppé, ce serait plus clair. Nous aurions dû être alertés par les signaux qu’il a adressés aux catholiques et à la droite hors les murs, à la Manif pour tous en particulier. Nous ne l’avons pas vu, pas plus que les médias au demeurant (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, Louis Vick déclare notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le temps est compté pour Alain Juppé, mais la technique pourrait s’avérer payante. En dressant des épouvantails encore actifs pour une partie de l’électorat, en s’étant assuré le soutien préalable des populations immigrées par ses prises de positions (poursuite de l’immigration, soutien à l’UOIF), Alain Juppé pourrait remonter au second tour.
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Le premier épisode de la primaire l’a prouvé : dans un scrutin à faible participation ouvert à tous, le moindre déplacement électoral peut faire basculer les résultats. François Fillon l’a peut-être compris. Malgré les 44% obtenus dimanche dernier, il appelait le 22 novembre ses soutiens à poursuivre la mobilisation en vue du second tour (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Et de son côté, Ivan Rioufol déclare notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Alain Juppé montre le vrai visage de cette fausse droite et espère le soutien de la gauche. En se rangeant aux arguments de la gauche pour contester François Fillon, il montre le vrai visage de cette fausse droite qui a toujours été plus préoccupée de plaire aux progressistes qu’à son propre électorat.
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L’aveuglement de Juppé face à l’islam radical est le vrai sujet. Juppé se plaint du sobriquet d’"Ali Juppé" que lui donne la "fachosphère", c'est-à-dire les sites non muselés par le Système. Mais il ne tient qu’à lui de rejoindre Fillon dans son combat contre le totalitarisme islamique, ce nouveau nazisme. Pourquoi n’en fait-il rien ? (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Enfin, Philippe de Villiers déclare : Juppé est un dhimmi. A Bordeaux, les musulmans l'appellent 'le bouclier de l'islam' (voir lien vers source en bas de page).
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Que dire de plus ? Rien ou presque rien. Ah, si : Bonjour Monsieur Juppé : j'espère que vous allez perdre.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.marianne.net/marion-marechal-pen-fillon-est-plus-dangereux-fn-100248085.html
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http://www.politiquemagazine.fr/juppe-reveille-la-meute/
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/11/primaires-alain-juppe-allie-de.html
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https://twitter.com/ReinformationRC/status/801370132660572160?ref_src=twsrc%5Etfw
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Bonjour Monsieur Fillon
Michel Garroté - "Farid Fillon d’Argenteuil et Ali Juppé de Bordeaux seront au second tour" (des primaires de LR), écrivait récemment - avec humour - Gérard Brazon, responsable politique du Siel. "François Fillon doit-il appeler M. Trump pour le remercier ?", se demandait, il y a peu - avec humour lui aussi - Patrice Lemaitre, dans Nice-Provence. Dans la foulée, j'apprends que la grand-orientaliste vaudoue Christiane Taubira soutient Ali Juppé, ce qui me pousse - évidemment - à "soutenir" Fillon plutôt que Juppé (dans ce second tour de la primaire de LR ; qui se transforme gentiment en second tour de l'élection présidentielle de mai 2017 lors de laquelle je soutiendrai... allez savoir...).
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De plus, j'estime, à tort ou à raison, que le projet d'Ali Juppé est fondé sur l'idée d'une France islamophiloïde qatarisée ; alors que le projet de François Fillon contient certaines valeurs essentielles.
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Par ailleurs, je reste persuadé que des électeurs de gauche vont voter pour Juppé au second tour de la primaire de LR (car légalement et techniquement ils en ont la possibilité), pour faire de Juppé le vainqueur de ces primaires et pour faire de lui le candidat LR (et peut-être le gagnant) aux présidentielles de 2017 (ce qui serait désastreux pour la France). Bonjour Monsieur Fillon : faites attention, vous n'êtes malheureusement pas sûr de gagner....
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A ce propos, le chroniqueur du 'Figaro' Ivan Rioufol écrit notamment (extraits adaptés ; voir premier lien vers source en bas de page) : Le sort d’Hillary Clinton est promis, comme prévu, à Alain Juppé. Le candidat des médias et des sondeurs vient de trébucher au premier tour de la primaire de la droite et du centre. Sa défaite semble annoncée, dimanche, face à François Fillon qui a récolté hier 44,2% des voix (contre 28,5% à Alain Juppé et 20,6% à Nicolas Sarkozy). Le triomphe de l’ancien premier ministre s’inscrit en effet dans une dynamique révolutionnaire qui devrait se confirmer, à moins que la gauche ne se mobilise massivement pour soutenir Juppé. "J’ai décidé de continuer le combat", a annoncé hier soir l’ex-grand favori qui a, un temps, envisagé de jeter le gant. "C’est un combat, projet contre projet, qui s’engage". En prenant cette décision, Juppé accepte l’éventualité de fracturer définitivement Les Républicains, cette association bancale.
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Car si le libéralisme semble être un dénominateur plus ou moins rassembleur, les valeurs qui fondent la société sont une source de divergences irréconciliables. Les électeurs auront à trancher dimanche entre une conception assimilatrice et identitaire de la nation, défendue par Fillon, et une conception multiculturaliste et éclatée, défendue par Juppé. La Seine-Saint-Denis a d’ailleurs voté majoritairement pour ce dernier. C’est la droite profonde, catholique et provinciale, qui a décidé de s’assumer en soutenant Fillon et de son conservatisme libéral. Elle l’a préféré à Sarkozy, qui paye une lassitude de l’opinion, un comportement trop passionnel et des convictions mal arrimées. De ce point de vue, la déferlante réactive ressemble à celle qui a porté Donald Trump, même si le sarthois, élégant, discret, pudique, est l’antithèse du milliardaire.
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Sa défense de la Famille, sa proximité avec La Manif pour Tous (à travers Sens Commun), ses engagements pour les Chrétiens d’Orient, son combat contre le totalitarisme islamique sont des éléments qui ont donné du souffle à une campagne qui jusqu’alors était restée morne. Face à lui, Juppé est apparu indifférent à ces piliers civilisationnels, vus comme des obstacles à sa loufoque "identité heureuse", c’est-à-dire à une société ouverte à la négociation permanente avec l’islam conquérant et colonisateur. Ces deux mondes, qui cohabitent dans en même famille, vont s’affronter toute cette semaine. Le centrisme capitulard de Juppé et de ses alliés ressemble déjà plus à la gauche endormie qu’à la droite enfin réveillée, prête à résister, ajoute Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir premier lien vers source en bas de page).
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Sur LCI (repris par fdesouche), Ivan Rioufol précise (extraits adaptés ; voir deuxième lien vers source en bas de page) : Alain Juppé, qui se présente comme un rassembleur de la droite et du centre, aurait intérêt à ne pas fracturer cette droite-là. Or, en caricaturant son adversaire, il se place dans le camp que pourrait ne pas renier la gauche qui se retrouve dans tous les éléments de langage que développe Alain Juppé (réactionnaire, homophobe, islamophobe, intégriste). Et je pense que ce sont des blessures qui resteront.
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Ce camp des Républicains, qui était déjà fragile dans cette pseudo-harmonie de façade, risque d’éclater si Juppé persiste dans cette course folle qui ne me paraît pas très argumentée. Ce que ne voit pas Juppé, c’est que Fillon est porté par un courant conservateur, une révolution conservatrice, et qu’il défend des Valeurs, or je n’entends pas le mot de Valeurs chez Juppé qui, lui, se contente de démolir ce que son concurrent est en train de vouloir construire.
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Juppé a attaqué Fillon sur l’avortement par flatterie, pour essayer de récupérer un vote prétendument progressiste qui fait de l’avortement l’étendard de toutes les libertés. Il se range à ce « Camp du Bien » qui se caricature tous les jours, n’apporte plus rien, et sans doute n’ira pas voter, ajoute Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir deuxième lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/11/fillon--juppe-deux-conceptions.html
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http://www.fdesouche.com/792459-les-republicains-risquent-declater-si-juppe-persiste-dans-cette-course-folle-ivan-rioufol#
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Les primaires de la droite, une foutaise !
Les primaires de droite. Une foutaise, une tartuferie, un non-sens gaulliste. Voilà des politiques qui démontrent à la face de leurs militants qu'ils ne sont pas gaullistes tout en se référant au général De Gaulle. Pitoyables pantins condamnés à imiter la gauche jusque dans le ridicule.
Ayant toujours un train de retard, toujours à la ramasse des idées, cette droite a l'eau de rose a trouvé génial de faire comme la gauche. Faisons des primaires dit l'âne Sarthois au fond de la cour. Bonne idée, répond l'oie de Bordeaux, génial surenchérit le Coq de Meaux. Seul dans son coin, en retrait de la ferme, le Renard de Neuilly rumine son coup. Tous se méfiant de l'autre. Tous se haïssant en commun. Même la poularde NKM s'est prise pour un Aigle. C'est tout dire de l'état d'esprit de cette équipée qui se sont mis sur une ligne de départ où chacun sait que la course est pipée par des chausses trappes, des livres incendiaires, de l'huile étalée dans les virages et des petites phrases allumettes. Tous se regardent, se jaugent, se sourient et tous ne pensent qu'à une chose, jouir d'un plaisir incommensurable de réaliser un plantage de couteau dans le dos, d'une flèche en plein cœur, d'un croche pied, un coup d'épaule en bord de falaise au mieux.
Les participants de cette course d'obstacle dont les programmes sont quasiment identiques, savent qu'ils doivent se différencier par la sémantique. Difficile lorsqu'il faut porter les couleurs nationales. Un bleu blanc rouge obligatoire. Éviter de parler de l'Europe, de l'immigration, des magouilles de la commission européenne, des scandales de ces commissaires et ancien Président compromis avec des banques et des hommes d'affaires de l'Arabie et du Qatar. Difficile aussi lorsque votre parti votent d'une même voix au parlement européen, les même textes que les socialistes. Copains à Bruxelles, coquins en France.
Mais depuis peu, une proposition surgit à gauche. Les socialistes souhaitent participer aux primaires de droite, afin de choisir leur candidat. C'est l'Oie de Bordeaux. Alain Juppé, plus connu sous le sobriquet d'Ali Jupétain suite à la mosquée de Bordeaux et son amitié avec des salafistes qui serait le favori.
La gauche, nous le savons depuis 2002 et les régionales, n'a aucun état d'âme. La démocratie est un paravent. La liberté d'expression n'est que du papier de toilette. Ce qui compte pour cette gauche, c'est la liberté de voter socialiste, l'égalité par le bas, la fraternité immigré, et les droits de l'homme socialiste.
La charte des primaires de la droite stipule sur l'honneur, que vous devez partager les mêmes valeurs qu'elle. De plus, c'est payant. Qu'importe, l'idée est de pourrir cette primaire de la droite. L'honneur chez les socialistes ? Ils s'en moquent ! La volonté est d'avoir le candidat de droite rêvé car ils savent qu'au deuxième tour, ils n'y seront pas. C'est la politique de la "terre brûlée", on choisit le moins mauvais, contre Marine Le Pen. Car c'est ça la réalité du moment.
Démocratie ? Mais de quoi parlez-vous ? Donner la parole au peuple ? Laisser le peuple choisir ? Lui laisser le libre choix ? Mais il n'en est pas question ! Le logiciel socialiste n'a pas dans son programme, l'expression de la liberté des peuples de choisir par eux-mêmes. Sauf si cette liberté est cadrée par eux. La démocratie oui, mais "populaire", régulée, guidée, sous contrôle. Les "sans dent "sont trop cons pensent-ils !
Toute l'histoire du socialisme n'est qu'un rejet de la démocratie.
Toutes les expressions libres possibles sont condamnées: plébiscite, référendum, élections –Front Républicain.
Toutes les alliances avec le diable jalonnent l'histoire du socialisme. Depuis Robespierre à Pol Pot en passant par Lénine, Mussolini, Staline Hitler ! Tous des socialistes !
L'humanisme socialiste n'est que l'expression de la supériorité de l'idéologie socialiste sur toutes choses, y compris sur les peuples décrétés incapables de comprendre, de dire, de faire, de décider pour lui-même et par lui-même.
Qui ne se souvient pas des maux du colonialisme de la gauche, des propos de Jules Ferry sur les races supérieures devant apporter aux races inférieures, les lumières de la civilisation ! Repris par Léon Blum au sujet des peuples africains et autres. On sait ce que cela a donné. Nous savons ce que cela nous apporte aujourd'hui. Ce sont les socialistes qui sont responsables, et non la droite de l'époque qui elle, était tournée sur la revanche, le retour de l'Alsace et la Lorraine, la ligne bleu des Vosges. Rare sont ceux qui comme Clémenceau, radical-socialiste, ont refusé de coloniser l'Afrique. Sans doute se méfiait-ils des "lumières" socialistes.
Les socialistes n'ont aucune morale. Seule compte leur survie. Tous les moyens sont bons y compris les manipulations de la mémoire, les mensonges historiques dans les écoles de la République, les transferts de responsabilités.
Demain, ils signeront la charte, paieront le droit de voter et iront trahir les électeurs. Leur mentor Mitterrand est pour eux, leur plus bel exemple. Lui qui aura pourtant mangé à tous les râteliers: Action Française avant-guerre, collabo décoré de la Francisque sous Pétain, résistant à 9 mois du débarquement, recalé en Algérie par De Gaulle qui ne voulait pas de ce sulfureux résistant de la dernière heure, Ministre sous la quatrième, intrigant et menteur, suite à son faux attentat de l'Observatoire, viré au Rose socialiste, bouffeur à la gamelle des communistes et 1er Président "socialiste". Un bel exemple en effet.
Je pense à tous ceux qui vont participer à cette fumisterie. À tous ceux qui déclarent la main sur le cœur, tout sauf Marine Le Pen. Je leur dit simplement, croyez-vous vraiment que vos représentants, que l'histoire du socialisme, des socialistes, les manipulations et les compromis passés avec toutes sortes de dictateurs d'hier et d'aujourd'hui comme Castro à Cuba, vous autorisent à donner des leçons de démocratie et de morale ? N'avez-vous pas honte de participer d'une manière ou d'une autre, à une manipulation de la démocratie et de l'expression du peuple de France dont vous faite partie.
Aucun de ces participants aux primaires de droite n'a mon satisfecit. Je les connais trop pour les avoir fréquenté, pour savoir que ce sont des intrigants, des menteurs et sûrement pas des poussins de la dernière couvée. D'ailleurs, je le rappelle à ces tordus, les primaires ne sont pas dans l'esprit de la 5 iém République. Mais contrairement à vous, socialo-communistes de la honte, j'ai la plus haute estime du peuple de France. Même si souvent, il m'agace par sa lenteur à se réveiller, sa frilosité. Mais ce peuple de France n'est pas ce que vous aimeriez qu'il soit ! Ce n'est pas un peuple de moutons à la recherche du berger socialiste. Il vaut bien mieux que vous.
J’apprends que….
J'apprends que Jean-Luc Mélenchon est crédité entre 13% et 15% des intentions de vote. Nicolas Dupont-Aignan obtient entre 6% et 8%. Marine le Pen est créditée de 26% à 31% des intentions de vote. Cela fait entre 45% à 54% du total de ces intentions. Il est donc clair que 45% à 54% des Français sont favorables aux thèses dites "souverainistes" et "populistes", et cela, malgré les attaques venant des médias, du PS et des Républicains. A noter que le "souverainisme", c'est surtout le scepticisme envers l'Union Européenne et envers la Zone Euro. Et que le "populisme", c'est tout simplement la légitime volonté, de la part des oubliés, de rependre en main, leur destin. Ou, formulé autrement, de la légitime volonté, de la part du peuple, de rependre en main, son destin. Les partis dits "populistes" sont en fait des partis populaires dans tous les sens du terme.
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J'apprends, par ailleurs, que quand la population française en général, compte 11,7% d’inactifs, ils sont 29,5%, chez les musulmans. J'apprends, aussi, que 28% des musulmans de France estiment que la charia prévaut sur les lois de la République. En clair, près d’un tiers des musulmans de France vivent selon le régime de la charia. Combien d'entre eux, à l'avenir, passeront-ils de la charia au djihad ? Sans compter ceux qui sont déjà passés de la charia au djihad. J'apprends, également, que l’islam inquiète 70% à 80% des Français. En résumé, 29,5% des musulmans de France sont inactifs ; près d’un tiers des musulmans de France vivent selon le régime de la charia ; et cela inquiète déjà -- ou va bientôt inquiéter -- 70% à 80% des Français, voire plus. J'en apprends tous les jours....
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Sarkonul – Le Retour
Michel Garroté - Je n'aime pas Sarkozy et je préfère le dire d'emblée. Je l'ai "soutenu" en 2007. J'ai invité mes lecteurs à voter contre Hollande - et donc à contrecoeur "pour" Sarkozy - en 2012. Je n'aime pas Sarkozy parce qu'il nul (il y a encore plus que lui, c'est vrai), inculte, arrogant et dangereux (sa guerre irresponsable, aux conséquences désastreuses, en Libye).
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J'aurais souhaité ne plus avoir à écrire à son sujet. Seulement voilà : il veut redevenir locataire de l'Elysée et il vient de l'annoncer. Alors j'en remets une couche : je n'aime pas Sarkozy. En 2017, je n'inviterai pas mes lecteurs à voter pour lui comme je l'ai fait en 2007 (avec naïveté) et en 2012 (à contrecoeur).
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Sarkozy veut donc - de nouveau - être président de la République (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : A Londres, la BBC liste les raisons pour lesquelles la victoire n’est pas encore acquise. Un tweet, un livre, et voici l’ancien chef de l’Etat français de retour dans la course présidentielle. Le 22 août, Nicolas Sarkozy a annoncé sur Twitter être candidat à la primaire à droite. Et si “son énergie ne fait aucun doute”, écrit la BBC ce mardi, “Nicolas Sarkozy devra faire face à plusieurs obstacles pour regagner l’Elysée”. Le site d’information britannique en dresse une liste de cinq.
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En 2012, le républicain avait laissé un pays “qui n’était pas heureux”, où le chômage frôlait de nouveau les 10 %, où le déficit gonflait et où la compétitivité restait un rêve lointain, estime la BBC. L’ancien chef de l’Etat se présente comme le candidat du centre droit. “Mais, malheureusement pour lui, il n’est pas le seul à avoir eu cette idée”, souligne la BBC. La primaire à droite qui se tiendra en novembre compte désormais 13 concurrents ; dont François Fillon et Alain Juppé, qui, aux yeux du site britannique, représentent des concurrents sérieux.
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La justice : “La liste des affaires dans lesquelles l’ancien président est impliqué est longue et complexe”, explique la BBC, qui en cite deux : le dépassement du plafond légal de dépenses électorales en 2012 et l’affaire des écoutes. Cependant, remarque le site, “les rouages de la justice française tournent très lentement”. Une expression “qui ne veut rien dire”, estime la BBC ; n’empêche que, lors de son mandat, de nombreux Français n’aimaient pas le style de Sarkozy “et ne l’aiment toujours pas”. L’élection de 2017 risque de voir une réédition du match Hollande-Sarkozy. Un danger pour la BBC, qui qualifie ce cas de figure comme le “pire réquisitoire contre la politique française” et un terrain fertile pour Marine Le Pen (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.courrierinternational.com/article/vu-du-royaume-uni-presidentielle-les-cinq-obstacles-que-va-devoir-affronter-nicolas-sarkozy
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Présidentielles – Toutes et tous candidats
Jacques Myard vient d'annoncer sa candidature à la Primaire du parti centriste (et non pas "de droite") 'Les Républicains' portant désormais le nombre de candidats à 11 : Alain Juppé, Bruno Le Maire, François Fillon, Nathalie Kosciusko-Morizet, Geoffroy Didier, Hervé Mariton, Jean-Frédéric Poisson, Frédéric Lefebvre, Jean-François Copé, Nadine Morano et Jacques Myard. En comptant Michèle Alliot-Ben-Ali-Marie et Nicolas Benghazi-Sarkozy, cela ferait 13. Pour l'instant... Moi, je ne suis pas français et je m'en tape un tout petit peu, mais tant qu'à faire, j'aimerais voir candidats (tes) BHL, Roselyne Bachelot, Harry Roselmack, la cousine de mon voisin, le chien de ma concierge et la reine d'Angleterre. Plus y'a de cons (connes), plus on se marre (pardon pour la reine).
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Michel Garroté, 11 avril 2016
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Les partis souverainistes ont-ils une chance ?
Le "Rassemblement Bleu Marine" en France et "Alternative für Deutschland" en Allemagne ont-ils une chance de gagner ? Et si oui, de gagner quoi, quand et où ? Les castes politico-médiatiques au pouvoir continuent d'insulter les électeurs votant pour ces formations, en ne respectant pas leurs choix démocratiques et en les traitant d'extrémistes de droite, de populistes et même de "nazis". Le fossé entre les pouvoirs installés et les peuples se creuse toujours plus.
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Si les oligarques des pays de l'Union Européenne souhaitaient la guerre civile, ils ne s'y prendraient pas autrement. Concernant le Front National, il a tout récemment refusé, une fois de plus, toute alliance avec d'autres mouvements politiques. Cette obstination risque de le perdre. Quant à l'AfD, on voit mal la CDU accepter de faire alliance avec elle. Bref, les souverainistes ont peu de chance d'accéder au pouvoir. Et les peuples, excédés, décideront peut-être d'investir les rues.
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A ce propos, Guillaume de Thieulloy écrit dans Les 4 Vérités (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le récent séminaire du Front national n’a pas été l’occasion de tendre la main à la droite conservatrice et souverainiste, comme le demandaient les alliés du FN, Karim Ouchikh (président du SIEL) et Robert Ménard (maire de Béziers, élu avec le soutien du FN). Manifestement, les dirigeants du FN font le pari qu’ils peuvent gagner seuls, alors que les départementales et les régionales ont montré le contraire. Du côté de l’ex-UMP, c’est la foire d’empoigne.
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Guillaume de Thieulloy : La primaire ressemble de plus en plus au concours Lépine des programmes les plus éloignées des électeurs de droite. On ignore tout du positionnement politique du dirigeant du parti, Nicolas Sarkozy (qui, après avoir fait une campagne très droitière en 2007, a gouverné à gauche, avant de se droitiser pour la campagne de 2012, et de faire les yeux doux au centre aujourd’hui...). Quant au favori, Alain Juppé, il annonce une campagne largement à la gauche de Manuel Valls, conclut Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Juppé largement à gauche de Valls ? Oui, en effet. Voyez plutôt : dans Paris Match, Daniel Cohn-Bendit déclare : "Les deux personnalités à droite les plus intéressantes sont Alain Juppé et NKM. Celle-ci n'a aucune chance de gagner, mais sa tentative de déringardiser la droite pose des jalons pour l’avenir Et elle est moins droitière, plus moderne que Bruno Le Maire".
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Cohn-Bendit ajoute : "Quant à Alain Juppé, il est le plus rassurant, celui à droite qui s’imposera le plus facilement contre madame Le Pen. Il sera le candidat de droite qui calmera la France. Après, tout dépend de son intelligence. Je sais, pour lui en avoir parlé, qu’il est contre la proportionnelle, mais il tentera d’ouvrir son gouvernement", conclut Cohn-Bendit. Aucun doute : Juppé est largement à gauche de Valls.
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Et quid de NKM, l'autre chouchoue de Daniel Cohn-Bendit ? L'Union des Associations Musulmanes de Seine-Saint-Denis (UAM 93) fait état dans un communiqué (retransmis par l'Observatoire de l'islamisation) de la visite à l'UAM 93 de Nathalie Kosciuzko-Morizet, députée et présidente du groupe Les Républicains au Conseil de Paris. A la pêche aux voix, sans aucun doute -- peut-on lire sur LSB -- en quoi elle n'est pas la première, l'UAM 93 ayant déjà reçu François Fillon, le jeudi 9 octobre 2014 et Alain Juppé, le mardi 3 mars 2015.
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L'amitié entre LR et l'UAM 93 n'est pas nouvelle -- ajoute LSB -- puisque Oumma.com reprochait déjà en 2012 une proximité de l'Union avec Sarkozy. NKM a promis à l'UAM 93 qu'elle défendrait, à l'occasion des primaires, une taxe halal pour assurer le financement du culte musulman et son indépendance, la formation des imams de France en Alsace en profitant du cadre du concordat, une valorisation de l’enseignement de la langue arabe et la lutte contre la stigmatisation des musulmans de France.
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La revue de presse LSB (voir lien vers source en bas de page) note en outre que "c'est ennuyeux, cette proximité de LR avec l'UAM 93, car les militants de celle-ci font la promotion de la burqa, de la supériorité de la charia sur les lois de la république et de la désobéissance à la police française". Aucun doute : NKM est largement à gauche de Valls.
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Par ailleurs, on peut lire, également dans Les 4 Vérités (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Alternative für Deutschland n’est pas un parti d’extrême droite, comme on l’a souvent entendu ces derniers jours. Ce n’est même pas un parti populiste (il était encore, voici peu, un parti d’intellectuels). C’est un parti « souverainiste ». AfD réclame le retour au mark et refuse que les Allemands paient pour les démagogues de l’Europe du Sud (France socialiste comprise).
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Les 4 Vérités ajoute : Et, depuis des mois, ce parti est le principal opposant à la désastreuse politique migratoire d’Angela Merkel. Le succès d’AfD et le revers de la CDU, c’est donc très clairement le non du peuple allemand – après bon nombre de peuples européens, notamment à l’est – aux idéologues qui veulent une immigration massive, conclut Les 4 Vérités (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté, 16 mars 2016
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http://www.lesalonbeige.blogs.com/
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http://www.les4verites.com/
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