Faut-il brûler les “populistes” ?

  
Michel Garroté -- Les partis souverainistes, populaires et patriotiques d'un certain nombre de pays européens sont de plus en plus incontournables et ils bousculent le discours - pour l'instant dominant - des partis classiques de l'establishment politico-médiatique installé (des partis souverainistes, populaires et patriotiques accusés de "populisme" par les médiocres écrivassiers des castes médiatiques).
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Les principaux points communs à ces partis souverainistes, populaires et patriotiques sont le refus de la migration musulmane massive, l'opposition aux institutions européennes (qui ne proposent aucune réforme des Etats et de l'UE), institutions européennes jugées - à juste titre - autoritaires et liberticides, le conservatisme éthique (avec notamment leur opposition au pape François islamophile et immigrationniste), et, pour la plupart d'entre eux, un grand respect pour le président russe Vladimir Poutine.
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De plus, les partis souverainistes, populaires et patriotiques sont de plus en plus soutenus par le peuple car ils condamnent fermement le fait que des centaines d'Européennes et d'Européens sont violés et tués par des étrangers musulmans, des clandestins musulmans et des migrants musulmans, sans provoquer d’indignations médiatiques et sans provoquer des mobilisations chez les personnalités politiques. Bref, en résumé et en conclusion, notons que le "populisme" est devenu la seule alternative face aux puissants du moment sur le déclin.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 29.8.2018
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Europe – Quand les peuples se rebellent

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Michel Garroté -- Il y a eu l'élection de Donald Trump, le Brexit, le groupe de Visegrád, aussi appelé Visegrád 4 ou V4, l'Initiative des Trois Mers (I3M), la victoire de la droite conservatrice et patriote en Autriche et en Italie, bref, la révolution conservatrice et les "populistes" ont le vent en poupe. En Europe de l'Ouest, certains chroniqueur évoquent tout cela, notamment d'un point de vue français.
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Ainsi, Ivan Rioufol écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Confrontée à la révolution conservatrice, la pensée progressiste française est devenue lourdingue. Ceux qui annonçaient un mai 2018 flamboyant, continuateur de l’épopée soixante-huitarde, n’ont réussi à mettre en scène que des manifestations mitées, aux slogans usés. La Marée populaire s’est noyée dans sa baignoire.
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Présentant ses propositions de réforme de l’audiovisuel public, la ministre française de la Culture, Françoise Nyssen, a cru utile de qualifier une partie des Français de hautement réactionnaires, en donnant mission aux télévisions et radios publiques de changer les mentalités. En outre, la ministre a répété qu’il y a trop d’hommes blancs de plus de 50 ans dans l’audiovisuel.
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Le ministre français de l’économie, Bruno Le Maire, a laissé voir son incompréhension de la nouvelle histoire qui s’écrit, en ayant jugé bon de faire la leçon au futur gouvernement italien. "Chacun doit comprendre en Italie que l’avenir de l’Italie est en Europe et nulle part ailleurs, et pour que cet avenir soit en Europe, il y a des règles à respecter", a-t-il déclaré. La réplique de Salvini a été à la hauteur de l’inutile prétention : "Que les Français s’occupent de la France et ne mettent pas leur nez dans les affaires des autres". Les donneurs de leçons n’ont d’ailleurs pas fini de s’étrangler.
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Tandis que les censeurs rêvent ces jours-ci de mettre l’internet sous contrôle afin de traquer les propos "xénophobes" ou les "appels à la haine", les populistes italiens assument une politique d’immigration à rebours des pressions des moralistes du moment. La Ligue s’est même engagée à rapatrier 500.000 clandestins, sans que le Mouvement 5 étoiles y trouve apparemment à redire. C’est la première fois qu’un grand pays d’Europe de l’ouest ose aller si loin dans la rébellion contre le politiquement correct. Seuls jusqu’alors les pays d’Europe centrale et orientale s’étaient risqués, avec succès, dans cette voie de reconquête des frontières et des souverainetés.
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Emmanuel Macron cautionne le Grand Remplacement, ce concept défendu par l’écrivain Renaud Camus. Lors de l’exposé de sa "philosophie" (brumeuse) sur les banlieues issues de l’immigration extra-européenne, le chef de l’Etat a pris ses distances avec le rapport de Jean-Louis Borloo. Il a expliqué : "Deux mâles blancs qui ne vivent pas dans les banlieues remettent un rapport sur les banlieues : ça ne marche plus comme çà".
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Cette phrase, sidérante dans la bouche du garant présumé de l’unité nationale, fait comprendre que le chef de l’Etat a pris acte de la disparition du Blanc dans ces quartiers, et que ce dernier n’a donc plus son mot à dire dans la "politique de la Ville". C’est ce phénomène que décrit aussi Camus. Mais lui récolte les insultes des immigrationnistes car il s’alarme de la place que prend la "diversité", y compris dans l’inflexion communautariste de la politique. Macron se défend de suivre cette pente du multiculturalisme.
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Cependant, le fait de reprendre à son compte l’expression de "mâle blanc" lui fait avaliser le séparatisme ethnique, mais aussi culturel et religieux, que défendent les "racisés". En effet, ce vocabulaire racialiste - raciste serait sans doute le mot le plus juste - est celui des nouvelles minorités qui s’estiment dominées par l’Homme occidental judéo-chrétien. La composition du nouveau Conseil présidentiel des villes, qui cornaquera Macron dans sa politique pour les cités "sensibles", est à l’image de la nouvelle France qui entend mener son propre destin. Parmi les personnalités : l’humoriste Yassine Belattar qui porte sur l’islamisme un regard compatissant.
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Les Italiens, qui ont donné la majorité parlementaire à deux formations antisystème (La Ligue, le Mouvement 5 étoiles) vont donc être dirigés par ce que le Système [l'UE] peut produire de plus caricatural. La trahison est tellement énorme qu’elle laisse deviner la panique qui s’empare du pouvoir européen. L’Union européenne creuse sa tombe. De la même manière que la glasnost avait précipité la chute de l’Union soviétique, la libération de la parole des peuples ébranle la citadelle bruxelloise. La pression exercée par l’UE sur le président italien, Sergio Mattarella, pour qu’il s’oppose au gouvernement choisi par les populistes vainqueurs des élections législatives a toutes les caractéristiques d’un coup de force.
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Le déni de la démocratie est flagrant. La dérive autoritaire et anti-démocratique de l’UE risque d’accélérer sa chute ou du moins sa refondation. Les mouvements souverainistes, qui s'accroissent partout en Europe, sont tout au contraire en demande de démocratie directe, alimentée par les référendums d’initiative populaire et les réseaux sociaux. Le Mouvement 5 étoiles est lui-même l’expression novatrice de ce pouvoir de l’internet, qui permet de soutenir que le roi est nu. Il est peu probable que cette libération de la parole, que cherche à entraver l’UE aussi bien que la macrocrature, se laisse docilement canaliser, ajoute Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Adaptation & Mise en Page de Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 21.8.2018
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/
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Le mépris envers les “catholiques populaires”

   
Michel Garroté - En France, le problème des "migrants" divise l'Eglise en deux blocs : d'une part, le bloc des catholiques de gauche qui, dans le sillage du pape François, voient l'afflux massif de migrants musulmans comme une bonne chose ; et d'autre part, le bloc des catholiques populaires et identitaires, qui voient cet afflux migratoire comme une mauvaise chose. Deux blocs donc : le bloc des fidèles méprisables (les catholiques populaires et identitaires) et le bloc des gentilles élites (les catholiques de gauche), élites censées "guider" (en toute modestie...) ces mêmes fidèles, trop bêtes pour comprendre par eux-mêmes, que le Christ était dès le commencement, demeure et restera à jamais, un militant de la CGT, un messie mélenchonnique.
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A ce propos, sur Aleteia, Laurent Dandrieu écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Dans les années 1970, le père Serge Bonnet, sociologue et dominicain, était parti en guerre contre un certain clergé [gauchisant] qui faisait la chasse au catholicisme populaire, cette religiosité un peu trop basique aux yeux de ce même clergé [gauchisant] ; catholicisme populaire indigne du bel édifice théologique en lequel ce clergé [gauchisant]   avait caricaturé le catholicisme. Au nom de ce mépris du catholicisme populaire, on fit la traque aux processions, à la communion solennelle, aux dévotions mariales, à tout un tas de pratiques suspectées de transformer la religion en « opium du peuple ».
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Le père Serge Bonnet, lui -- dont plusieurs écrits ont été récemment réédités aux éditions du Cerf, sous le titre "Défense du catholicisme populaire" -- rappelait que quand l’Église ne répondait plus à ces besoins populaires de voir reconnu et exprimé « le sacré, la crédulité, le goût du merveilleux, la superstition, la peur », ces besoins populaires allaient se satisfaire ailleurs, dans toutes sortes de fausses religiosités et d’idoles néo-païennes. Et il dénonçait, avec une vigueur de polémiste, « l’abandon religieux dans lequel est laissé le grand nombre parce qu’une petite caste impose une conception élitiste, sectaire, politicarde et cléricale de la religion ». Au nom d’une « foi adulte », l’Église des années 60 et 70 a tourné le dos au peuple, méprisant au passage, comme le notait déjà le père Bonnet, le « patriotisme populaire ».
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Aujourd’hui, au nom d’une foi vide de tout attachement à sa communauté naturelle, attachement dénoncé comme un communautarisme et comme une « crispation identitaire », un certain cléricalisme [gauchisant], laïc ou religieux, d’ailleurs beaucoup mieux représenté au sommet de la hiérarchie ecclésiale qu’à la base, l’Église semblant souffrir de la même coupure que le reste de la société entre les fidèles et les élites censées les guider, ce cléricalisme [gauchisant] veut poursuivre cette stratégie suicidaire, aboutissant à se couper du peuple au nom d’un mépris du « catholicisme culturel », regardé de haut, ajoute Laurent Dandrieu (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://fr.aleteia.org/2017/01/25/la-nouvelle-tentation-cathare/
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Laurent Dandrieu est l'auteur de "Église et immigration : le grand malaise", paru aux éditions Presses de la Renaissance en 2017.
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Vous êtes forcément un “nazi”

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Le gouvernement allemand indique, vendredi 26 février 2016, que les autorités du pays ne savent pas où se trouvent 13% du million de "migrants" enregistrés en 2015, ceux-ci ne s'étant pas présentés dans les foyers où ils devaient se rendre. Les causes possibles de l'absence de ces "migrants" pourraient être la poursuite du voyage vers un autre pays ou bien une plongée dans l'illégalité.
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C'est la version officielle. La claire vérité, c'est que plus de 130'000 "migrants" musulmans se sont évanouis dans la nature, sans compter les dizaines ou les centaines de milliers de "migrants" musulmans qui n'ont jamais été enregistrés.
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C'est donc le début -- ou plutôt la continuation -- d'une guerre asymétrique dans laquelle les djihadistes se fondent dans la masse. Le plus extraordinaire, c'est que nos médias s'acharnent toujours davantage contre ceux qui énoncent ces choses clairement : si vous craignez le chaos et la guerre civile en Europe et si vous osez le dire ou l'écrire, vous êtes forcément un "nazi"...
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Michel Garroté
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