Pourquoi n’y a-t-il pas de droite en France ?

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Je continue de penser que ni Pétain, ni De Gaulle, ni leurs successeurs, n’étaient réellement, sérieusement, concrètement, des hommes de droite et des défenseurs de l’économie libre de marché. Et je continue de penser que Pétain, De Gaulle et leurs successeurs avaient – et ont encore – une vision étatiste, socialiste, de l’économie et de la politique. Certes, il y a, en France, un débat sur la différence entre l’étatisme et le libéralisme. Mais ce débat aboutit toujours à condamner l’économie libre de marché et à augmenter les dépenses de l’Etat. Le débat tourne en rond et le vainqueur c’est la conception gauchisante de l’Etat et de la politique. Le régime de Pétain a collaboré avec l'occupant national-socialiste. De Gaulle, une fois au pouvoir, a collaboré avec les communistes français pro-soviétiques.
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Pendant la Seconde Guerre mondiale, Charles de Gaulle a choisi de s’installer à Londres et il a refusé de fournir des armes aux maquisards français. Lors de la libération de Paris, essentiellement par les Américains et leurs alliés, de Gaulle allégua, devant une foule jusque-là pétainiste à 99%, que la majorité des Français avaient contribué à combattre et à vaincre l’ennemi national-socialiste allemand. Par cette phrase, inexacte et anachronique, de Gaulle décréta, que la France pétainiste, était devenue gaulliste, en l’espace de quelques secondes, soit le temps de cette phrase.
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Après la Seconde Guerre mondiale, Charles de Gaulle a préféré s’allier au Parti Communiste Français et à l’URSS plutôt qu’à l’Otan et aux Etats-Unis. Enfin, Charles de Gaulle s’est rangé aux côtés du camp arabo-musulman, abandonnant Israël et alléguant que le peuple juif serait, selon lui, « un peuple dominateur et sûr de lui ». En clair, la France sous de Gaulle n’a pas été vraiment « dépétainisée », et, de ce fait, elle n’a pas été décontaminée de son antisémitisme et de sa judéophobie. De plus, à cause du général de Gaulle, la France, au lieu de reconnaître ses erreurs, a préféré détourner l’attention en cultivant, dès 1945, une américanophobie aussi ingrate qu’hypocrite.
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A ce propos, je continue de penser que la judéophobie a atteint son premier sommet avec la propagande antisémite sous Vichy et que depuis lors, la France a donné l’impression d’avoir changé sur cette question sans avoir vraiment changé. L'historien français et rabbin vivant en Israël, Alain Michel, estime cepedant : "Contrairement à l’Allemagne, Israël ou les Etats-Unis, où des débats existent sur la question de la Shoah, tout le monde parle d’une même voix en France. C’est devenu un problème affectif et idéologique. Il faut rendre cette question à l’histoire, car même si la mémoire est évidemment très importante, elle ne doit pas empêcher l’histoire d’avancer".
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Je peux comprendre le point de vue d'Alain Michel, exprimé lors de la polémique sur les propos de Zemmour et la déportation des Juifs Français sous Vichy. Le fait est que sous le régime de Vichy, la vie des Juifs, y compris celle des Juifs français, était un enfer. A supposer que beaucoup de Juifs français n’aient pas été déportés, il n’en demeure pas moins qu’ils ont été persécutés, au point que nombre d’entre eux ont tenté de se cacher. Or, lorsqu’on tente de se cacher, ce n’est pas pour rien. Et je persiste à penser qu'avec De Gaulle, avec la « politique arabe de la France », avec sa migration mahométane de peuplement, avec ses divers courants « antisionistes », essentiellement d’extrême-gauche, la France, en comparaison d’autres pays occidentaux, bat des records d’israélophobie et de judéophobie. Dernier point : en mai 1968, De Gaulle disparaît sans laisser d’adresse. Le gouvernement ignore où il se cache. C’est un fait unique dans l’histoire de la France contemporaine. En fait, De Gaulle (l'homme qui fuya à Londres durant la Seconde Guerre mondiale) s’était brièvement rendu (enfui ?) en…Allemagne cette fois.
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Sur Les 4 Vérités, le diplomate français Christian Lambert écrit notamment (extraits adaptés, avec mes commentaires publiés entre parenthèses ; voir lien vers source en bas de page) : C’est une vieille histoire qui remonte à 1940. En juin de cette année-là, la France écrasée en quelques semaines par l’armée allemande était en total désarroi. Avec 2 millions de prisonniers et des millions de Français sur les routes, en voiture, en carriole, à bicyclette et à pied, ne sachant où aller, le peuple français trouva un recours en la personne du maréchal Pétain, « vainqueur de Verdun ». Il appartenait à la droite classique qui était faite pour l’essentiel d’anciens combattants de la Première guerre mondiale, toujours très présente dans les esprits, ainsi que de maurrassiens royalistes, dans une France catholique, encore en grande partie rurale (Note de Michel Garroté - J'ignore si Pétain "appartenait à la droite classique". Il a collaboré avec l'ennemi national-socialiste, un régime qui selon moi n'appartenait pas à la "droite classique"...).
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Christian Lambert : Très rares étaient alors les Français qui connaissaient un « général de brigade à titre temporaire », du nom de De Gaulle qui, disait-on, était parti après la défaite se réfugier « chez les Anglais ». Dans le désordre général et bientôt la disette, son appel du 18 juin passa inaperçu. Cela n’échappa pas à De Gaulle, d’un orgueil hors du commun et d’une susceptibilité exceptionnelle. Il ne pardonna jamais à la droite, c’est-à-dire pour l’essentiel à la bourgeoisie, de l’avoir méconnu et dédaigné (Note de Michel Garroté - Donc De Gaulle n'était pas non plus de droite...).
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Christian Lambert : Il ne faut donc pas s’étonner que le Conseil national de la résistance, qui devait inspirer toute la politique française jusqu’à nos jours, ait été en grande partie influencé par le Parti communiste français, le plus inféodé à Mos­cou, le plus stalinien de tous, ainsi que, dans une moindre mesure, par la démocratie chrétienne, très sociale, pratiquement très à gauche. Aussi, logiquement, le « plus illustre des Français » s’entoura, dès son premier gouvernement, de ministres communistes, dont le secrétaire général du PC lui-même qui, déserteur en 1940, fut fait ministre d’État et, pour contrôler l’armée, François Billoux, ministre de l’Armement, plus quelques autres qui tous, jusqu’au 21 juin 1941, avaient été les collaborateurs empressés de l’occupant allemand.
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Christian Lambert : De Gaulle prit donc pour gouverner la France ce qu’on appelait des « collabos » qui, jusqu’en 1941, avaient été les agents de l’étranger et qui, depuis des années, avaient saboté l’effort de guerre, sabotage dont les conséquences furent meurtrières pour l’armée française. Bref, De Gaulle ramena au pouvoir ceux-là même qui avaient été les responsables de la débâcle de 1940. Pour autant, ces gens-là n’étaient pas tous impopulaires. On ne peut oublier qu’à l’époque, 30% de l’opinion était favorable au communisme stalinien.
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Christian Lambert : Le PCF obtenait 26% aux législatives de 1951, 25% aux législatives de 1956, 20% encore en 1978. Jacques Duclos, sénateur et pilier du Parti communiste, agent zélé du Komintern, obtient 21% des voix à la présidentielle de 1969. La dictature stalinienne, ses camps d’extermination, ses exécutions de masse étaient ou ignorées ou approuvées par une fraction de l’opinion admirative de la « patrie des travailleurs » et de son génial dirigeant, le « petit père du peuple » – pour l’appétit duquel un train passa dans toute la France, qui n’était pas encore sortie des privations, pour récolter jambons de Bayonne, saucissons et caisses de champagne.
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Christian Lambert : Sans doute, la France a-t-elle connu quelques hommes de droite, honnêtes et de bon sens, qui ont évité le pire : Antoine Pinay, Georges Pompidou, Raymond Barre, parmi quelques autres, mais De Gaulle ne les aimait pas. « Je n’ai pas sauvé la France, disait-il, pour la remettre à Pinay ». Ceci étant, Mitterrand, un temps fidèle « maréchaliste », en sympathie avec le Service d’ordre légionnaire, comprit très vite qu’il était impossible de diriger la France sans l’appui des communistes, dont il finit par obtenir à prix fort la collaboration.
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Christian Lambert : Par conséquent, il fut élu président de la république. Son gouvernement, à nouveau, comptait des communistes, dont Anicet Le Pors qui noyauta la fonction publique et fut fait conseiller d’État en récompense de ses « bons et loyaux services ». Il en fut ainsi jusqu’à l’effondrement de l’URSS en 1989, qui finançait un parti qui lui était tout dévoué. Dans ce contexte socialo-communiste, un Français tenta de recréer la droite.
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Christian Lambert : Ce fut Jean-Marie Le Pen, avec l’aide d’un avocat de renom, Jean Tixier-Vignancourt, mais il fut aussitôt mis au ban de la société et dénoncé par la presse comme étant un nazi. Les médias le caricaturaient toujours en chemine brune avec un brassard hitlérien. Il en est toujours ainsi. En France, quand on n’est pas à gauche, on risque de se faire traiter de nazi. Sa fille Mari­ne l’a bien compris. Cherchant le pouvoir, elle élabora, après un parricide politique fort peu élégant, un programme de gauche et même d’extrême gauche qui est payant puisqu’elle obtient presque 50% du vote ouvrier (Michel Garroté - Jean-Marie Le Pen n'a pas besoin d'être caricaturé. Il est, en lui-même, une caricature. Il est narcissique. Il est judéophobe. Il est étatiste. Il n'est pas de droite).
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Christian Lambert : Et le parti gaulliste ? Ce parti, qui voulait être un vaste rassemblement, a toujours été, en réalité, sous des sigles divers (UDR, RPR, UMP, LR…), un parti de gauche, disons pour ne pas choquer de centre gauche, en surenchère constante avec la gauche socialo-communiste. Il a notamment marqué la diplomatie française par une sourde, mais constante et profonde, hostilité envers les États-Unis, un mouvement de fond faisant pendant à une considération certaine pour la Russie, dont le régime était jugé comme un avatar passager (Michel Garroté - La France supporte mal d'avoir été libérée par des anglo-américains et elle ne leur a jamais exprimé sa gratitude, tout au contraire...).
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Christian Lambert : Il y a longtemps, ayant écrit que la France avait été libérée par les armées américaines et anglaises, je fus vivement pris à partie par un gaulliste « historique » : « Dire une chose pareille, a-t-il écrit, prouve que l’auteur de cette contre-vérité ne peut être qu’un agent stipendié de la CIA. La France s’est libérée elle-même ». Le parti gaulliste a milité également pour une augmentation des impôts et de l’immigration.
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Christian Lambert : Chirac, plus tiers-mondiste que tout le tiers-monde réuni, et l’un des responsables du regroupement familial, considérait les peuplades analphabètes au stade de la chasse et de la cueillette comme des « peuples premiers » montrant l’exemple et Alain Juppé, « le meilleur d’entre nous », augmenta l’ISF le jour même où il fut nommé Premier ministre. Il n’y a entre le gaullisme politicien et le socialisme marxiste qu’une opposition alimentaire pour s’emparer des situations avantageuses et autres privilèges dans la haute administration, les grandes entreprises et la banque.
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Christian Lambert : Votre analyse est sévère, ai-je entendu souvent. À cela, je réponds qu’une politique ne se juge pas aux commentaires innombrables auxquels elle donne lieu, mais à ses résultats. Les résultats sont là : un chômage massif, 5,7 millions de personnes inemployées, dont 45% pour des durées longues, et, dans les 730 zones de non droit de la France démocratique, 50% des jeunes sans emploi, alors qu’en Allemagne et en Grande-Bretagne, c’est le plein-emploi. L’industrie se vend à la découpe. Alsthom, Lafarge, Alcatel ont été achetés par des groupes étrangers. Et, chez Areva, où en est-on ?
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Christian Lambert : L’immigration est, elle aussi, massive, avec des centaines de milliers de nouveaux immigrés par an en France, grâce en partie aux 650'000 visas délivrés chaque année aux Maghrébins, avec mention spéciale pour les 3,5 millions de binationaux qui connaissent sur le bout des doigts la CAF, ses allocations et la carte vitale. Dans ces conditions, la dette publique dépassera 100% du PIB en 2017, condamnant la France, le pays le plus imposé du monde, au défaut, dès que les taux d’intérêt remonteront, entraînant alors probablement l’éclatement de la zone euro.
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Christian Lambert : La guerre que l’islam mène contre l’Occident coûte cher et imposera sans doute une hausse de la fiscalité. Ce bilan, les Français le connaissent. Ils en ont par-dessus la tête de cette incurie. 74% d’entre eux ne veulent plus entendre parler, ni de Hollande, ni de Sarkozy, conclut le diplomate français Christian Lambert sur Les 4 Vérités (fin des extraits adaptés, avec mes commentaires publiés entre parenthèses ; voir lien vers source en bas de page).
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Avec une introduction et les commentaires de Michel Garroté
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http://www.les4verites.com/culture-4v/il-ny-a-plus-de-droite-en-france-depuis-70-ans
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Appel du 18 juin – De Gaulle : un imposteur ?


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Pendant la Seconde Guerre mondiale, Charles de Gaulle a choisi de s’installer à Londres et il a refusé de fournir des armes aux maquisards français. Lors de la libération de Paris, essentiellement par les Américains et leurs alliés, de Gaulle allégua, devant une foule jusque-là pétainiste à 99%, que la majorité des Français avaient contribué à combattre et à vaincre l’ennemi national-socialiste allemand. Par cette phrase, inexacte et anachronique, de Gaulle décréta, que la France pétainiste, était devenue gaulliste, en l’espace de quelques secondes, soit le temps de cette phrase.

Après la Seconde Guerre mondiale, Charles de Gaulle a préféré s’allier au Parti Communiste Français et à l’URSS plutôt qu’à l’Otan et aux Etats-Unis. Enfin, Charles de Gaulle s’est rangé aux côtés du camp arabo-musulman, abandonnant Israël et alléguant que le peuple juif serait, selon lui, « un peuple dominateur et sûr de lui ». En clair, la France sous de Gaulle n’a pas été vraiment « dépétainisée », et, de ce fait, elle n’a pas été décontaminée de son antisémitisme et de sa judéophobie. De plus, à cause du général de Gaulle, la France, au lieu de reconnaître ses erreurs, a préféré détourner l’attention en cultivant, dès 1945, une américanophobie aussi ingrate qu’hypocrite.

A ce propos, je continue de penser que la judéophobie a atteint son premier sommet avec la propagande antisémite sous Vichy et que depuis lors, la France a donné l’impression d’avoir changé sur cette question sans avoir vraiment changé. Avec De Gaulle, avec la « politique arabe de la France », avec sa migration mahométane de peuplement, avec ses divers courants « antisionistes », essentiellement d’extrême-gauche, la France, en comparaison d’autres pays occidentaux, bat des records d’israélophobie en particulier et de judéophobie en général. Dernier point : en mai 1968, De Gaulle disparaît sans laisser d’adresse. Le gouvernement ignore où il se cache. C’est un fait unique dans l’histoire de la France contemporaine. En fait, De Gaulle s’était brièvement rendu en…Allemagne.

Concernant De Gaulle, le journaliste et auteur Manuel Gomez, sur Boulevard Voltaire, écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La fuite de De Gaulle est une « désertion face à l’ennemi en temps de guerre ». Un acte pour lequel des dizaines de soldats ont été fusillés. Le 16 juin, de retour de Londres, de Gaulle rejoint Bordeaux, nouveau siège de repli du gouvernement français. Paul Reynaud vient de démissionner et Philippe Pétain est appelé pour le remplacer. Le général « à titre temporaire » (1) espère beaucoup de la constitution de la nouvelle équipe gouvernementale, pour le moins qu’il soit reconduit à son poste de sous-secrétaire d’État, mais pourquoi pas un ministère plus important, compte tenu de ce qu’il croit être ses bonnes relations avec le Pétain.

Daladier s’y oppose fermement (« Si de Gaulle entre, je sors ») et c’est Baudouin qui est nommé au poste qu’il espérait, celui de sous-secrétaire d’État à la guerre. Le général « à titre temporaire » écrit à Paul Reynaud une lettre dans laquelle il lui exprime son désarroi de ne pas être retenu dans le prochain gouvernement. Il lui demande un poste : que l’on fasse au moins de lui le chef du corps cuirassé. Il n’est pas entendu. Infiniment déçu, et après maintes hésitations, de Gaulle, accompagné par son aide de camp Geoffroy Chodron de Courcel, repart le soir même vers la capitale britannique sur le De Havilland Flamingo.

Dans l’avion qui le ramène vers Londres, il est accompagné par le général Edward Louis Spears, envoyé spécial de Winston Churchill, qui souhaitait surtout les venues de Paul Reynaud et Georges Mandel, mais Spears n’a pas réussi à les convaincre. De Gaulle, qui n’était pas attendu, déclare à Spears : « C’est bon, ils ne veulent pas de moi ! Dans ces conditions je fous le camp à Londres ». Il s’agit là d’un point très important, car si de Gaulle s’était vu confier un poste ministériel, ou même sa reconduction comme sous-secrétaire d’État, il serait resté à Bordeaux et aurait fait partie du premier gouvernement Pétain. Quelle aurait été sa véritable conduite dans la suite des événements ? Cela, nous ne le saurons jamais.

Bien des années plus tard, en 1967, il se confiera à Roger Stéphane : « Et pourquoi ne pas l’avouer, il y avait l’ambition, j’étais un ambitieux politique et il y a eu la rencontre de la circonstance et de l’ambition ». Le gouvernement français lui ordonne de rentrer en France, « sous peine d’être jugé comme déserteur ». De Gaulle écrit au général Weygand, chef des armées, le 20 juin 1940 : « Mon général, j’ai reçu votre ordre de rentrer en France. Je me suis donc tout de suite enquis du moyen de le faire car je n’ai, bien entendu, aucune résolution que de servir en combattant » (Mémoires de guerre, 1954). Il est important de signaler que, le 16 juin, l’armistice n’est pas encore signé, que donc la France est toujours en guerre et que la fuite de De Gaulle est une « désertion face à l’ennemi en temps de guerre », acte pour lequel des dizaines de soldats ont été fusillés.

Depuis 1958, cette lettre est supprimée, occultée par tous les historiens officiels du gaullisme qui nous livrent donc une Histoire de France revue et corrigée. Si de Gaulle avait pu se procurer un moyen de transport, que les autorités britanniques lui ont refusé, il serait revenu à Bordeaux. Et c’en était fini de Londres et de son faux « appel du 18 juin », conclut Manuel Gomez (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

(1) Le 1er juin 1940, de Gaulle est nommé général de brigade à titre temporaire. Il m’a été impossible de me procurer le décret qui a nommé de Gaulle dans ses droits de général de brigade à titre définitif : à quelle date et par qui a-t-il été signé ? C’est le mystère total. Le ministère des armées étant dans l’incapacité de fournir ce renseignement pourtant capital que j’ai réclamé il y a quelques années. Et, comme par hasard, le dossier militaire de De Gaulle a disparu au ministère de la Guerre à la libération de Paris, en 1944.

Post-scriptum : en 2012, Manuel Gomez déclarait à Riposte laïque, concernant De Gaulle et l’Algérie : « Mon livre sur de Gaulle n’est pas uniquement un livre de critiques, il analyse la psychologie d’un homme. Il dénonce des impostures, des forfaitures et des crimes prouvés. Je passe sur des zones d’ombre, telle l’élimination de Jean Moulin par exemple, faute de preuves. J’implique la responsabilité de de Gaulle dans le drame de Mers-el-Kebir, dans l’opération meurtrière sur Dakar et la Syrie, dans les attentats contre Darlan et Giraud et, bien entendu, son exploitation de l’affaire algérienne afin de reprendre le pouvoir absolu en métropole. Plus que quiconque il méritait  sa comparution pour crimes contre l’humanité, lui et sa gouvernance (Messmer, Joxe, etc.) concernant le massacre programmé de plus de 60’000 harkis et 3’000 ‘Français d’Oranie’ en vertu des ordres donnés par lui-même à l’armée française » (voir lien vers source en bas de page).

Qui est Manuel Gomez : Né à Bab-el-Oued (Alger). Elève du Lycée Bugeaud. Engagé par Albert Camus à l’âge de 15 ans comme pigiste au quotidien Alger Républicain. Puis chef de rubrique à La Dépêche d’Algérie, correspondant régional de L’Aurore à Alger. Ensuite à la rédaction parisienne de L’Aurore (chroniqueur judiciaire sur la période des procès des généraux et des barricades d’Alger) et du quotidien spécialisé Paris-Turf. Correspondant du « Méridional » de Marseille.

Michel Garroté, 18 juin 2015

Sources :

http://www.bvoltaire.fr/manuelgomez/de-gaulle-limposteur,182682

http://ripostelaique.com/manuel-gomez-je-ne-pardonnerai-jamais-a-de-gaulle-le-massacre-des-harkis-et-des-francais-doranie.html