La pieuvre Soros. Série : “Soros, le Shelob du Nouvel Ordre Mondial” (I)

Article de Giampaolo Rossi paru dans il Giornale-it / traduction Danielle Borer pour Eurolibertés et lesobservateurs.ch

G. Rossi (photo) se défini lui-même ainsi :
« D’abord et surtout archéologue. Pour cette raison je m’occupe de politique et des médias. J’écris pour Il Giornale. A leurs risques et périls.»

 

 

 

LE SPÉCULATEUR

Chaque fois que l’on parle de George Soros, on est quasiment sûr d’être traité de « complotiste paranoïaque » ; c’est le meilleur moyen qu’ont trouvé les belles âmes de la conscience démocratique pour discréditer quiconque essaie d’expliquer le rôle des élites technocratiques dans la création et la manipulation des crises internationales qui bouleversent le monde.

De tous les Maîtres du Nouvel Ordre Mondial qui, du Moyen Orient à l’Europe, et même en Asie, s’amusent à déclencher des révolutions, des guerres, des crises économiques et à générer le chaos nécessaire à leurs projets de domination, George Soros est le plus connu, car, à la différence des autres, il cultive son rôle de manière arrogante et vaniteuse.

Financier d’origine hongroise, Soros est un spéculateur qui s’est enrichi en mettant à genou les économies du tiers monde ; et nous, Italiens, en savons quelque chose puisque en 1992 nous avons vu fondre nos réserves monétaires grâce à une attaque spéculative sur la Lire et sur la Livre Sterling, attaque qu’il avait orchestrée, et qui nous a sorti, avec la Grande Bretagne, du Système Monétaire Européen.

Soros est le théoricien d’une société globale où nous devrons tous être égaux, à l’exception de quelques personnes comme lui, plus égales que les autres et qui ont donc le droit d’imposer leurs règles (et l’égalité) à tous les autres.

LE PÉCHÉ MIGNON DE SOROS

Comme tout multimilliardaire qui se respecte, lui aussi a son petit vice : il ne collectionne pas de Ferraris, de châteaux en Europe, de trophées de golf ou des actrice d’Hollywood (peut-être que oui, mais ça, nous ne le savons pas…). Ce qui est certain, c’est qu’il collectionne des Fondations, des Thinks tanks, des ONG par le biais desquelles il déstabilise les gouvernements, manipule les médias et viole la souveraineté des États.

Pour accomplir tout cela, il se sert évidemment de son argent et de la Open Society Foundation, grâce à laquelle il distribue des milliards de dollars pour financer des partis d’opposition et des mouvements « démocratiques » dans le monde entier ou pour « embaucher » des militants des droits de l’homme, des intellectuels, des journalistes, des technocrates et pour financer des leaders politiques biens contents de satisfaire les plans de l’ami oligarque (Hillary Clinton en sait quelque chose, elle, dont Soros est un des principaux bailleur de fonds : 8 millions, pour 2015 seulement).

En somme, le plan de Soros ressemble à une véritable toile d’araignée tendue à travers le monde, qui, année après année, a engendré les révolutions de couleurs qui ont déstabilisé l’Europe post-soviétique (Serbie, Georgie, Ukraine et Kirghizistan), le Printemps arabe avec en prime les guerres en Libye et en Syrie, qui ont engendré l’Isis et la crise des migrants (voulue et favorisée par le même Soros).

Pour rendre ce travail le plus professionnel possible, Soros a également facilité la naissance d’une véritable multinationale pour « des révolutions à domicile » (évidemment non-violente); elle s’appelle CANVAS (Centre for Applied Non-Violent Action and Strategies). C’est une structure d’où des experts en révolutions sont envoyés dans les pays soutenus par des gouvernements peu appréciés des USA, donc par Soros (ou mieux, pas appréciés par Soros donc pas non plus par les USA); ces experts sont envoyés dans ces pays pour allumer la mèche de manifestations « démocratiques » qui se transforment presque toujours en bains de sang et en guerres civiles. C’est une organisation farcie de dollars provenant du gouvernement américain et de diverses fondations parmi lesquelles, évidemment, celle de Soros est en bonne place, comme l’a révélé Wikileaks.

SOROS EST SHELOB

Shelob2-300x246Pour comprendre Georges Soros, il faut lire Le Seigneur des Anneaux (ou au moins, pour les plus paresseux, voir le film). Vous l’avez à l’esprit ? Bien, alors je pense que vous savez de quoi je veux parler : Georges Soros est comme Shelob, « un être maléfique en forme d’araignée » pour qui « chaque être vivant est un repas et qui vomit du noir obscur » : comme lui, Soros étend de gigantesques et visqueuses toiles dans lesquelles il emprisonne ses victimes pour ensuite les dévorer. Les réseaux de mouvements et d’associations qu’il est capable de mobiliser, fort d’un pouvoir économique illimité, sont les toiles d’araignée de Shelob. Personne ne peut rivaliser avec Shelob dans sa faculté de tourmenter ce monde malheureux.

Mais comment peut-on vaincre cette horrible créature ? Avec la lumière : Shelob aime vivre dans l’obscurité, la lumière l’aveugle. La fiole offerte par Galadriel, qui garde prisonnière la lumière d’Earendil*, aveugle Shelob et repousse ses attaques.

galadrielMais laissons là la métaphore. La lumière, c’est la vérité et elle nous offre la possibilité d’ouvrir un espace d’information libre pour dire qui est Soros et ce qu’il fait réellement. Et cela a été révélé ces derniers jours avec la publication des 25 000 documents secrets de l’Open Society grâce au site DCLeaks qui fait la lumière sur la façon dont opère la structure tentaculaire de Soros, comment il manipule, comment il interagit à l’intérieur des crises internationales, comment il conditionne les choix des gouvernements et des médias.

LE PHILANTHROPE QUI HAIT POUTINE

Mais tout cela, on le pardonne à Soros/Shelob parce qu’il est aussi un philanthrope, littéralement un ami de l’humanité : la sienne. Et comme tous les philanthropes qui aiment l’humanité (notion abstraite), il hait les hommes, surtout ceux qui ne pensent pas comme lui.

Son ennemi numéro un est le leader russe Vladimir Poutine ; il nourrit une véritable obsession à son égard : il veut le voir détruit, vaincu. La faute de Poutine est de ne pas vouloir  soumettre la Russie au diktat du Nouvel Ordre Mondial préconisé par Soros.

Alors, depuis plus de dix ans, Soros essaie de faire dans le pays de Poutine ce qu’il a réussi à faire dans beaucoup d’autres pays; alimenter de feintes opposition démocratiques, fomenter des agitations, infiltrer des ONG financées directement par lui ou par Washington, manipuler les médias et renforcer les pressions internationales. N’oublions pas que Soros/Shelob est un des bailleurs de fonds de l’opération Panama Papers, l’enquête journalistique la plus truquée de l’histoire de l’information occidentales, et qu’il est le principal sponsor des sanctions contre Moscou qui, en réalité, est en train de mettre à genou les entreprises européennes.

Mais il arrive souvent aux personnes les plus illuminées d’être aveuglées par leur propre lumière. Soros doit avoir oublié une leçon historique de base : il ne faut jamais aller chatouiller les Russes dans leur propre maison ; il lui aurait suffit de le demander à Napoléon et à Hitler.

Donc, Poutine a d’abord expulsé de Russie une série d’ONG occidentales d’émanation directe de Soros, parmi lesquelles son Open Society, pour activités anticonstitutionelles et anti-nationales.

Ensuite les Russes, champions du monde dans la cyberguerre se sont déchaînés. Il y a un an déjà, un groupe de hacker ukrainiens pro-russes ont rendu publiques les mails secrets échangés entre Soros et le président ukrainien Poroshenko. Nous fûmes parmi les seuls à en parler en Italie ; c’est une lecture intéressante et utile (voir l’article en italien), car ce sont des nouvelles explosives que vous ne trouverez pas dans la libre information de notre pays (l’Italie,ndt). Les mails en question révèlent qui a manœuvré la crise en Ukraine, qui a déstabilisé cette région, qui est le criminel qui a fomenté une guerre civile qui cause des milliers de morts et qui est en train de sévir pour jeter l’Europe dans une nouvelle guerre froide contre la Russie qui, grâce aux majordomes de Washington et de Londres risque de devenir bientôt une guerre assez chaude.

Actuellement, selon les dires de certains, des services de renseignements proches de Moscou, formés dans le « Soros hack » auraient rendu publics des milliers de documents de l’Open Society.

LE MARIONNETISTE DE L’IMMIGRATION

Il ressort de l’analyse des documents publiés, la façon dont Soros cherche à influencer les politiques d’immigration à l’échelle mondiale, en manipulant l’opinion publique et en faisant pression sur les gouvernements occidentaux pour qu’ils considèrent que la « crise des réfugiés en Europe est devenue une nouvelle normalité » porteuse de « nouvelles opportunités ». Nous avons démontré plus d’une fois que cet exode de migrants (fruit des guerre et du chaos générés par l’Occident) est en train de démanteler le système social et l’identité de l’Europe ; ce n’est pas un accident de l’histoire, mais un plan précis des élites mondialistes pour construire un nouveau modèle de société en vue d’une domination économique et financière. Maintenant nous en avons des preuves supplémentaires.

LA LUMIERE DE GALADRIEL ?

Parmi les 25 000 documents dérobés, on y trouvera peut-être matière à découvrir non seulement le visage de Soros/Shelob, mais également celui de ses innombrables soutiens qui se trouvent dans les médias, dans les parlements, dans les universités, dans les centres de pouvoir d’Europe et des USA.

 

Le matériel de DCLeaks n’est certes pas la fiole de Galadriel, mais c’est au moins une brèche qui laisse passer un peu de lumière sur un des plus obscurs et néfastes systèmes de pouvoir de notre temps.

 

 


Giampaolo Rossi 

 

*« Eärendil était d’une beauté sans pareille, il avait sur le visage comme la lumière du paradis, alliant la beauté et la sagesse des Eldar à la force et à l’endurance des humains de jadis. » J. R. R. Tolkien, Le Silmarillion[1]

Une description d’Eärendil nouveau-né apparaît aussi dans les Contes perdus :« Maintenant ce nourrisson était de la plus grande beauté ; sa peau d’un blanc lumineux et ses yeux d’un bleu surpassant celui du ciel dans les pays du Sud — plus bleu encore que les saphirs du vêtement de Manwë. » J. R. R. Tolkien, La Chute de Gondolin[2]

Sur Twitter: @GiampaoloRossi

Une partie des liens donnés dans l’article renvoient à des publications en italien.

 

 

 

Les cent ans du Nouvel Ordre Mondial en Europe

Par Nicolas Bonnal

Nous fêterons dans quelques mois le centenaire de l’entrée en guerre des États-Unis aux côtés des « Alliés », et avec elle notre soumission à ces mêmes États-Unis, et l’avènement du « nouvel ordre mondial » que certains esprits pas très éclairés font mine de découvrir. Car déjà au lendemain de Waterloo…

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Soros et le CFR exploite la crise des réfugiés pour le Nouvel Ordre Mondial

Après avoir littéralement créé la crise des réfugiés du début à la fin – détruisant plusieurs pays du Moyen-Orient pour ensuite exiger que l’Europe accepte des millions de victimes déplacées – les élites internationalistes exploitent maintenant le chaos qu’elles ont déclenché pour pousser plus avant le mondialisme et l’étatisme. L’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient sont tous dans le collimateur du milliardaire George Soros (en photo), du gouvernement global promu par le Council on Foreign Relations, et d’autres forces mondialistes incontournables.

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Merci à Pierre H.

Dialogue avec Vladimir Poutine [vidéo]

Dans un documentaire du célèbre journaliste russe Vladimir Soloviev intitulé "L’ordre mondial" et diffusé le 20 décembre 2015, Vladimir Poutine évoque certaines questions concernant les relations internationales. Vidéo censurée par youtube. Publiée sur un réseau social (ru-tube) elle a été visionnée 60 000 fois en une demi-journée.

 

Merci à Didier

La société sans argent liquide comme étape vers l’économie totalitaire ?

À l’heure où les Grecs se sont rués vers les banques, quelques rappels utiles.

Comme à l’habitude, la décision de fermer les banques en Grèce avait été prise durant le week-end.

Au début de 2013, les dépôts dans les banques grecques atteignaient 220 milliards d’euros. A la fin avril 2015, ils n’étaient plus que de 175 milliards. Pendant ce temps, le cash gonflait les matelas pour atteindre 46 milliards, comme à la glorieuse époque de 2012.

société sans cash simone wapler

Qu’on fait les Grecs les plus endormis, ceux qui avaient oublié de retirer leur argent durant les laborieux pourparlers ? Ils ont fait la queue devant les distributeurs automatiques dès le samedi matin, tout au moins les Grecs qui possèdent une carte de retrait. Le 27 juin, la plupart des distributeurs étaient vides et le dimanche 28 juin, le cash devenait inaccessible si l’on en croit les nombreux messages avec photos postées sur Twitter.

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