Jean-Luc Mélenchon : «Personne ne me touche, ma personne est sacrée» (Vidéo)

Les policiers se sont rendus dès 07H00 aux sièges de La France insoumise (LFI) et du Parti de gauche, ainsi que chez Jean-Luc Mélenchon et d'anciens assistants de ce dernier. Outre le député, «près de 15 personnes» de son entourage ont été perquisitionnées, a indiqué à l'AFP son avocat, Me Mathieu Davy, qui a dénoncé une opération «sans précédent dans le milieu politique qui pourrait s'apparenter à une mission antiterroriste».

 

 

 

 

«Voilà le début du nouveau ministre de l'Intérieur (Christophe Castaner) et du ministre de la Justice (Nicole Belloubet), voilà ce qu'ils sont en train de faire dans tout le pays, pour intimider et faire peur», a-t-il protesté. Dans une vidéo postée sur le réseau social, on peut entendre Mélenchon vociférer à l'encontre des policiers: «Personne ne me touche, ma personne est sacrée, je suis un parlementaire». Il enfile ensuite son écharpe d'élu. (vidéo ci-dessus).

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20Minutes.ch

Migrants : Mélenchon veut la « dissolution » de Génération identitaire et appelle à manifester pour soutenir l’Aquarius

L’ONG SOS Méditerranée a appelé les citoyens à former une «vague orange» lors d’une journée de soutien ce samedi en Europe à l’Aquarius, son bateau de secours aux migrants en mer, arrivé jeudi à Marseille et menacé de rester à quai faute de pavillon.

(…) Le 22 septembre, le Panama a annoncé son intention de retirer son pavillon au bateau, déjà privé d’immatriculation par Gibraltar, pour «non-respect» des «procédures juridiques internationales» concernant le sauvetage des migrants en mer.

Le Figaro

 

 

 

 

Via Fdesouche.com

Flirter avec le PS tout en courtisant les patriotes : les contradictions de Jean-Luc Mélenchon

Les dernières prises de positions de Jean-Luc Mélenchon, leader de la France insoumise, ne font, semble-t-il, plus de doute pour les européennes, en misant sur une union de la gauche. Au risque de se mettre à dos une partie de son électorat ?

Jean-Luc Mélenchon tient peut-être là une revanche sur le Parti socialiste (PS). Ce PS qui l'a désavoué en 2008 lors du congrès de Reims et contre lequel il a toujours conservé un vif ressentiment, particulièrement à l'égard de son Secrétaire général de l'époque, un certain François Hollande. 

Désormais, La France insoumise (LFI), dont il est le leader, fait figure de l'une des principales forces d'opposition à Emmanuel Macron, que ce soit par les débats vifs qu'elle sait mener à l'Assemblée nationale, ou par sa présence dans les médias. Face à un PS qui cherche sa voie et se débat au bord du gouffre, Jean-Luc Mélenchon sent bien qu'il peut conquérir une frange des électeurs restés fidèles à son ancien parti.

Sa venue le 9 septembre à l'université d'été du courant l'Union et l'espoir, mené par Emmanuel Maurel – aile gauche du PS – n'est pas un hasard. Depuis plusieurs mois, Emmanuel Maurel fait des appels du pied à l'ancien candidat à la présidentielle, quitte à froisser une bonne partie du PS. Avec émotion, Jean-Luc Mélenchon a appelé cette aile gauche du PS «à bifurquer» vers la France insoumise : «Que finisse cette longue solitude pour moi, d'avoir été séparé de ma famille intellectuelle et affective.» «Mes amis, vous me manquez», a-t-il également ajouté.

Emmanuel Maurel a, quant à lui, répondu chaleureusement à ces signaux : «Parce que nous avons l'intuition que les causes communes, les causes que nous défendons, sont plus importantes que ce qui pourrait nous différencier ou nous séparer (...) oui à un dialogue exigeant.»

Ces retrouvailles signifient peut-être la fin pour Jean-Luc Mélenchon de la stratégie menée lors de la présidentielle 2017 et qui lui a offert plus de 19% des voix au premier tour. Dans les discours, ses harangues dépassaient en effet la notion de gauche pour privilégier la défense de la patrie, de la nation et du peuple... ainsi qu'une rupture plus qu'assumée avec le parti de la rose, distanciation oblige avec le quinquennat de François Hollande.

Et pour cause, durant la campagne pour les législatives de 2017, Jean-Luc Mélenchon estimait que «le mot "gauche" [était] devenu une étiquette confuse qui désign[ait] des gens comme Manuel Valls, tantôt socialiste, tantôt En Marche».

Une tactique qu'il a poursuivie jusqu'à récemment. Avant le lancement de «la marée populaire» le 26 mai 2018, Jean-Luc Mélenchon voulait mobiliser au-delà de la gauche, comme il l'avait affirmé au cours d'un entretien sur LCI : «Je développe depuis un grand moment l'idée que l'union de la petite gauche ne mobilise personne. Face aux attaques, il faut une réponse de masse. Je me bats pour une unité populaire qui décloisonne les mondes politique, syndical et associatif».

A son grand regret, François Cocq, orateur national de LFI, confirmait début juillet sur son blog le changement de ligne de La France insoumise : «La ligne stratégique dite "populiste" a été rangée ce week-end [devant le congrès du Parti de gauche] au placard pour laisser place au "leadership à gauche". Je considère pour ma part qu’il s’agit là d’une erreur terrible et d’un profond retour en arrière.»

A cette période, Jean-Luc Mélenchon appelait même Benoît Hamon à une réconciliation politique.

Dans cette nouvelle perspective qui viserait une union de la gauche, Jean-Luc Mélenchon doit donc ménager les susceptibilités, en vue d'une éventuelle alliance pour les élections européennes de 2019. Cet exercice n'est pas sans difficultés, comme en témoigne le cas de Djordje Kuzmanovic.

Dernièrement, sur la question migratoire, cet orateur national de La France insoumise sur les questions internationales et de défense, dénonçait les vagues migratoires qui feraient le profit des capitalistes. Dans l'Obs du 8 septembre, il argumentait en effet : «Sur la question migratoire, la bonne conscience de gauche empêche de réfléchir [...] Plutôt que de répéter, naïvement, qu’il faut "accueillir tout le monde", il s’agit d’aller à l’encontre des politiques ultralibérales – ce que la social-démocratie a renoncé à faire [...] C’est une analyse purement marxiste : le capital se constitue une armée de réserve. Lorsqu’il est possible de mal payer des travailleurs sans papiers, il y a une pression à la baisse sur les salaires [...] S’il y a un appel d’air, il vient du patronat qui maximise ses profits en exploitant la misère du monde.»

Dans les mêmes colonnes du magazine, Clémentine Autain, députée de LFI, sur une autre ligne politique que Djordje Kuzmanovic, estimait : «Je ne voudrais pas, par exemple, qu’on puisse laisser entendre que les immigrés prennent le travail des populations déjà installées. Si l’on jette un regard en arrière, on s’aperçoit que les flux d’immigration élevés correspondent plutôt à des périodes de croissance économique [...] A chaque fois que nous donnons des gages sur le fond au discours de l’extrême droite, je pense que nous perdons notre âme et des plumes.»

Deux lignes qui semblent irréconciliables. Et Jean-Luc Mélenchon a semblé trancher en désavouant Djordje Kuzmanovic en envoyant un message à l'Obs le 12 septembre : «Le point de vue qu’il [Djordje Kuzmanovic] exprime sur l’immigration est strictement personnel. Il engage des polémiques qui ne sont pas les miennes.»

Et pourtant... Jean-Luc Mélenchon estimait lui-même, le 25 août lors d'un meeting à Marseille, que «les vagues migratoires [pouvaient] poser de nombreux problèmes aux sociétés d'accueil quand certains en profitent pour baisser les salaires.» «Nous disons honte à ceux qui organisent l'immigration par les traités de libre-échange et qui l'utilisent ensuite pour faire pression sur les salaires», ajoutait-il alors. Une pensée qui semble très proche de celle de Djordje Kuzmanovic. Pourquoi alors un tel revirement ?

Jean-Luc Mélenchon pratique-t-il le «en même temps» macronien ?

Cette prise de distance témoigne de la volonté, de la part du député des Bouches-du-Rhône, de s'attirer l'aile gauche du PS, plus favorable à la ligne défendue par Clémentine Autain. Si la rupture avec le Parti communiste semble profonde, LFI n'essaierait-elle pas de «draguer» les hamonistes et les écologistes (EELV) ? Du 23 au 26 août 2018, lors de leur université de rentrée, les insoumis ont notamment conviéplusieurs membres de EELV, de Génération.s et du Parti socialiste.

Pour autant, Jean-Luc Mélenchon ne semble pas en accord sur tous les sujets avec ceux qu'il courtise. Contrairement à cette gauche plutôt favorable à l'Union européenne, dont les hamonistes nourrissent l'espoir d'une réforme «à traité constant», le leader insoumis ne renonce pas à défendre une ligne que l'on pourrait qualifier de souverainiste, qui s'éloigne de celle défendue par la gauche traditionnelle. Le 25 août, Jean-Luc Mélenchon a de nouveau critiqué la position de ces (possibles) futurs alliés.

Finalement, Jean-Luc Mélenchon ne flirterait-il pas avec le «en même temps», en espérant à la fois une union de la gauche et une union des patriotes de toutes rives pour atteindre une victoire électorale prochaine ?

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Violences du 1er mai à Paris : Mélenchon se distingue en accusant «des bandes d’extrême droite»

Nous en parlions déjà ici.

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Le leader des Insoumis a commenté à sa façon les violences en amont du cortège du 1er mai attribuées aux Black Blocs d’extrême gauche.

Jean-Luc Mélenchon avait choisi Marseille pour défiler lors de ce 1ermai. En tant que député de la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, difficile en effet pour le dirigeant de la France Insoumise de ne pas manifester dans la cité phocéenne. Mais l’ex-candidat à l’élection présidentielle n’a pas oublié de commenter les incidents qui ont émaillé le cortège parisien.

 

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« Insupportables violences contre la manifestation du premier mai. Sans doute des bandes d’extrême droite. #1er mai » a-t-il réagi sur son comte twitter. Une déclaration étonnante alors que la Préfecture de Police de Paris a précisé avoir interpellé environ 200 « Black Blocs » à l’issue des affrontements. Des « Black Blocs » plutôt classés à l’extrême gauche historiquement.

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Source et article complet

Nos remerciements à Antoine

 

Jean-Luc Mélenchon s’en prend vivement à la Suisse

Jean-Luc Mélenchon a parlé de la Suisse en termes peu élogieux durant 10 minutes lundi à la tribune de l'Assemblée nationale, évoquant sa fiscalité "inadmissible", sa "moralité suspecte" et une "zone de non droit".

S'exprimant lors d'un débat concernant l'accord relatif à l'aéroport de Bâle-Mulhouse, le député de la France insoumise (FI) a longuement détaillé les pratiques fiscales helvétiques particulièrement défavorables à la France à ses yeux, certes devant une audience très clairsemée.

Selon Jean-Luc Mélenchon, "personne n'est dupe de ce qu'est la Suisse dans l'univers de l'évasion fiscale, de la fraude et des trafics". "Le 4e paradis fiscal au monde", a-t-il ajouté.

"Qualité de l'air particulière"

Le député FI a en outre évoqué "la qualité de l'air particulière" de la Suisse "puisque la moitié des milliardaires français y sont installés" pour éviter de payer des impôts.

"La relation fiscale avec la Suisse doit changer, puissent les dirigeants suisses entendre la voix des Français tant qu'elle est énoncée avec bonhomie, tranquillité et patience", a encore tonné le politicien.

"Nous avons le devoir de demander des comptes aux Suisses", a-il conclu, interpellant le gouvernement français.

"Centre international du blanchiment"

Jean-Luc Mélenchon a encore qualifié la Suisse de "centre international du blanchiment" avec ses 245 entrepôts douaniers et 20 ports francs qui sont des "zones de non droit".Le député a notamment insisté sur le port franc de Genève, qui est à ses yeux une "sorte d'équivalent de la caverne d'Ali Baba". Il assure que des milliers d'oeuvres d'art volées en Irak et en Syrie y dorment sans que personne ne s'en préoccupe.

 

Source RTS

Mélenchon reproche à Macron d’avoir participé à la messe pour Johnny Hallyday dans l’église de la Madeleine car c’est « contre-républicain »

Samedi, jour anniversaire de la loi de 1905 sur la laïcite de l'État, le président de la République, chanoine de Latran, participe à une messe dans l'église de la Madeleine, monument religieux contre-républicain, où la prostituée de l'évangile implore le pardon du Christ. En face, l'assemblée nationale. Les rue qui mènent à ce bâtiment portent les noms des avocats de louis XVI et Marie-Antoinette. On voit ici ce que vaut la laïcité républicaine de certains. Rappelons que Clémenceau, vainqueur de la grande guerre, refusa d'entrer à Notre-Dame pour le «Te Deum» de la victoire. Mais là, évidemment...

 

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Jean-Luc Mélenchon s’attaque au drapeau européen car c’est un symbole chrétien

Depuis quelques jours, les députés de La France Insoumise réclament la suppression du drapeau européen à l'intérieur de l'hémicycle du Palais Bourbon. Pour Jean-Luc Mélenchon, ce drapeau n'a pas sa place à l'Assemblée Nationale car il serait un « emblème confessionnel ».

Le drapeau européen, ce symbole chrétien qui dérange Jean-Luc Mélenchon

« Monsieur le Président, vous n’avez pas le droit d’imposer à la France un emblème européen confessionnel », c'est par ces mots que le leader de La France Insoumise, Jean-Luc-Mélenchon, a contesté dans un communiqué, ce mercredi, la volonté d'Emmanuel Macron de reconnaître le statut du drapeau européen lors du prochain Conseil européen les 19 et 20 octobre prochains.

Pour Jean-Luc Mélenchon, l'opposition de La France Insoumise à ce drapeau n'est pas du au fait qu'il soit le drapeau de l'Union Européenne mais qu'il soit un symbole confessionnel, en l'occurence chrétien :

« Je rappelle que notre opposition à cet emblème ne tient pas au fait qu’il prétend être celui de l’Europe, mais parce qu’il exprime une vision confessionnelle de l’Union, et cela à l’heure où plus que jamais religion et politique doivent être séparées. »

Le drapeau européen, la vierge Marie et les racines chrétiennes de l'Europe

Adopté en 1955 par le Conseil de l'Europe, le drapeau européen a été fortement inspiré par la religion chrétienne. En 1950, le Conseil de l'Europe demande à une commission de créer un drapeau qui évoquerait « les valeurs spirituelles et morales qui sont le patrimoine commun des peuples qui le composent ». Après plusieurs essais, c'est finalement le drapeau créé par un fonctionnaire européen, Arsène Heitz, fervent catholique, qui sera retenu.

Après l'adoption de ce drapeau, Arsène Heitz reconnaîtra que celui-ci a été inspiré par la médaille miraculeuse de la vierge Marie avec sa couronne de douze étoiles.

Ce drapeau sera adopté en 1983 par le Parlement Européen.

Jordi Vives, Les Observateurs

« Nique la France »: Mélenchon prend la défense de Danièle Onobo “Elle a été agressée par des racistes.”

 

Amitié, affection et respect pour le sang-froid de Danièle Obono, députée de Paris, agressée sur les plateaux de télé par des chiens de garde médiatiques qui ne se rendent même plus compte que leur machisme est teinté d'une forme de racisme insupportable.

Solidarité avec elle face au déchaînement de haine venant de l'extrême droite ainsi déclenché par les employés des neuf milliardaires qui contrôlent 90 % de la presse. JLM

 

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Mélenchon et l’islamo-gauchisme violent

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Michel Garroté - Mélenchon a comparé les musulmans aux protestants et aux juifs persécutés tandis qu'Alain Juppé évoque l'identité heureuse du pays. Ces deux positions, quoique différentes, laissent perplexes Gilles-William Goldnadel (Gilles-William Goldnadel est avocat et écrivain. Il est président de l'association France-Israël). Toutes les semaines, il décrypte l'actualité pour FigaroVox.
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Gilles-William Goldnadel : Au risque de lasser, d'année en année et d'article en article, j'ai soutenu que l'idéologie islamo-gauchisante rendait fou ou stupide ses tenants et tétanisait ou égarait ses victimes. La semaine écoulée n'a pas, hélas, cruellement invalidé mes observations. Prenez Jean-Luc Mélenchon, on pouvait tout dire de lui, et je ne m'en suis pas privé, sauf que c'est un imbécile. Ce que je n'ai jamais dit ou penser. Il m'est arrivé de me laisser aller à moquer ce révolutionnaire d'opérette, gardien du temple à la manière du savetier Simon, et se prenant pour l'héritier testamentaire de Maximilien Robespierre.
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Gilles-William Goldnadel : J'ai pu, par mauvais temps, lui demander si le camarade Chavez, qu'il affectionnait tant, ne lui manquait pas de temps en temps. Je me suis surpris parfois à sourire lorsque j'ai vu ce sénateur installé s'auto-décerner le titre d'insoumis institutionnel. Mais depuis le tweet que l'intéressé a publié le 25 août à 7h46, mon jugement sur le jugement du lider maximo du front de gauche est ébranlé. Car écoutez bien ce gazouillis inouï en pleine affaire du Burkini : « dans notre pays, on a persécuté les juifs, puis les protestants et aujourd'hui les musulmans. La solution, c'est la laïcité ». C'est étrange à avouer : mais après le massacre d'enfants juifs à Toulouse, après le Bataclan, après l'hyper kasher, après Nice, après Rouen et autres drames sanglants, le martyre musulman ne m'avait pas frappé .
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Gilles-William Goldnadel : Je veux bien, et j'exige même, que les musulmans ne soient pas accablés dans leur globalité, mais que par une plenelisation absurde des esprits, on assassine la vérité, n'est acceptable ni moralement ni politiquement. La vérité est simple à énoncer: les musulmans ne sont pas les victimes désignées et c'est dans leurs rangs que se recrutent les bourreaux. Établir la moindre équivalence entre la Saint-Barthélemy et la rafle du Vel' d'Hiv' d'une part, et la verbalisation d'une femme au Burkini d'autre part, mérite le prix Plenel pour cette nouvelle théorie de la relativité. Passons sur l'offense faite aux vraies victimes, ils en ont, dans la folie du temps, la triste habitude. Mais cette saillie absurde est de nature, en favorisant la dialectique du ressentiment, à accroître les détestations entre communautés. Car rien n'est plus facile à persuader quelqu'un, même contre l'évidence aveuglante, qu'il est une victime qui mérite vengeance.
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Gilles-William Goldnadel : Cette sorte de coquecigrue est également susceptible de dissuader la communauté musulmane organisée à faire enfin cet examen critique qu'elle renâcle toujours à entreprendre, à raison principalement de ses divisions. Cette mauvaise fadaise ne pouvait pas lui donner un meilleur prétexte. Depuis le 25 août, 7h47, l'intelligence de Monsieur Mélenchon me pose donc problème. Je ne me permettrai certainement pas de soumettre à la même question le maire de Bordeaux, dont le brio n'est jamais en défaut, mais son attitude me laisse tout de même perplexe. J'aimerais d'abord comprendre ce qui vaut à Alain Juppé cette franche assurance satisfaite, lorsqu'il évoque l'identité française et le regroupement familial. Après tout, il est l'héritier le plus fidèle et le plus légitime de Jacques Chirac qui fut Premier ministre, lorsque le regroupement familial fut décidé pour le plus grand plaisir des rois du BTP.
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Gilles-William Goldnadel : Pas question ici d'islamo-gauchisme mais plutôt d'inconscience d'un capitalisme sans âme, dont les tenants, disait Lénine, achèteraient la corde pour se pendre, pour peu que ce fut une bonne affaire. J'ai toujours pensé que la droite républicaine aurait dû faire l'inventaire du chiraquisme. Celui-ci viendra bien un jour. Mais du passé cruel faisons à présent table rase: Alain Juppé considère que la proposition émise par Nicolas Sarkozy de suspendre le regroupement familial serait attentatoire à l'humanité. C'est là où la philosophie morale et politique du girondin m'échappe.
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Gilles-William Goldnadel : La France connaît actuellement une sorte de révolution culturelle des esprits dont Alain Juppé, qui affecte le calme et la sérénité, ne semble pas conscient: pour avoir vu leur identité et leur sécurité gravement attaquées, et partant leur dignité, les Français ne supportent plus l'emprise de l'islam politique et la poursuite de l'immigration massive et imposée. La tragi-comédie du burkini, n'en constitue qu'un des symptômes irritants les plus superficiels. Dans ce contexte épidermique mais aussi existentiel , après qu'il est acquis que c'est bien le regroupement familial qui est responsable de l'impossibilité d'endiguer un phénomène migratoire déstructurant, l'invocation placide de la notion d'humanité au seul bénéfice de l'Autre, n'est-elle pas le signe que les esprits les mieux structurés peuvent eux aussi être frappés ?
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Gilles-William Goldnadel : Autrement dit, pour qu'elle raison morale impérieuse, la sollicitude et la compassion ne devraient-elle pas aussi être tournées vers le peuple français, à la sécurité compromise et à l'identité malheureuse parce que gravement menacée ? À l'heure où l'on organise en France, évidemment dans le silence des organisations antiracistes, des camps de «décolonisation» interdits aux Français d'origine, colonisateurs innommables mais colonisés innommés, une humanité bien ordonnée devrait peut-être commencer à être accordée aux véritables indigènes de la république, conclut Gilles-William Goldnadel.
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http://premium.lefigaro.fr/vox/politique/2016/08/29/31001-20160829ARTFIG00117-le-camarade-melenchon-converti-a-l-islamo-gauchisme.php
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Le gauchiste Jean-Luc Mélenchon fait l’éloge du Pape: “Il fait un meilleur travail que l’Internationale socialiste”

Rappel: Le Pape n'a accueilli que des musulmans alors que les Chrétiens sont les véritables cibles des jihadistes.

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On a connu les leaders de la gauche radicale plus durs dans leur appréciation des actions du Saint-Siège. Dans un billet posté dimanche sur son blog et intitulé «Vive le pape», le candidat à l'élection présidentielle Jean-Luc Mélenchon semble avoir été touché par la décision du pape François, en visite sur l'île de Lesbos samedi, de quitter la Grèce accompagné de douze réfugiés en provenance de Syrie. «Décidément l'Église a vraiment élu un chrétien cette fois-ci!», salue le fondateur du Parti de gauche.

Critiqué plus ou moins directement ce week-end par Marion Maréchal-Le Pen sur RTL ou par le proche de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux, le «coup» du pape a ses limites, admet l'ancien sénateur. «Je sais très bien tout ce que l'on peut objecter», concède-t-il, se disant lui-même opposé à «la libre installation des migrants». Avant de s'enthousiasmer tout de même: «Le pape met tout le monde au pied du mur spectaculairement, directement et magnifiquement». «Voilà pourquoi je salue le geste du pape avec ardeur. Au-delà de toutes les raisons d'agir et de militer, il y en a une plus forte que toutes. Le geste du pape la fait éclater sous les yeux du présent glauque: nous formons la même humanité!», salue encore le prétendant à l'Élysée.

Le pape, «mieux que l'Internationale socialiste»

Jean-Luc Mélenchon ne s'est pas toujours montré aussi bienveillant vis-à-vis du successeur de Saint-Pierre. Ennovembre 2014 notamment, l'eurodéputé s'était ému de voir le pape invité à prononcer un discours devant le Parlement européen à Strasbourg. «J'aurais préféré que vous y soyez venu faire une messe dans la sublime cathédrale de Strasbourg, ce qui est dans vos devoirs, plutôt qu'un discours à notre tribune humaine, ce qui contrarie les nôtres», écrivait-il, mettant en avant la primauté des valeurs de laïcité.

L'ancienne ministre communiste Marie-Georges Buffet, invitée sur LCP au lendemain de cette déclaration, avait invité Jean-Luc Mélenchon à réviser son jugement sur le souverain pontife. «Je vais lire un petit passage à Jean-Luc Mélenchon, un petit clin d'œil. C'est la déclaration du pape François le 1er mai. Il disait, le pape François: ‘Ne pas verser un salaire juste, ne pas donner du travail parce que l'on regarde dans une entreprise que les profits, tout cela est contraire à Dieu'. Eh bien je trouve que beaucoup de gens devraient écouter le pape François», avait suggéré la députée PCF. Un conseil que semble alors avoir suivi le chef de file du Parti de gauche: dès le 9 septembre 2015, Jean-Luc Mélenchon confiait à Gala préférer le pape François à François Hollande... Le pape «fait un meilleur travail que l'Internationale socialiste qui ignore les pauvres et cajole les riches», avait-il jugé.

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