Ci-dessous, l'émission de Médialogues concencée : "Media Crash : Qui a tué le débat public", 15.02.2022.
https://pages.rts.ch/la-1ere/programmes/medialogues/12831152-medialogues-du-15-02-2022.html
Ci-dessous, l'émission de Médialogues concencée : "Media Crash : Qui a tué le débat public", 15.02.2022.
https://pages.rts.ch/la-1ere/programmes/medialogues/12831152-medialogues-du-15-02-2022.html
Pour avoir dit lors d’un cours le 27 octobre, onze jours après l’assassinat de Samuel Paty : « L’islam ne reconnaît pas la liberté de conscience. C’est quand même absolument terrifiant », et évoqué « des religions sexuellement transmissibles », Mme L., prof de droit à la fac d’Aix-Marseille, a reçu des menaces de mort, avant d’être placée sous surveillance policière.
L’enseignante a déposé plainte le 6 janvier contre Mediapart pour « mise en danger de la vie d’autrui ». Le site d’information avait en effet publié le 8 décembre le nom de l’enseignante et qualifié ses propos d’« islamophobes...
(...)
Je vous cite le chapeau : « L'étude des féminicides révèle que les femmes sont l'objet de violences parce qu'elles sont culturellement placées dans une position politique subalterne vis-à-vis de l'homme hétéro-patriarcal. Mais aussi que les meurtres dans la sphère domestique ont lieu dans le cadre des relations hétérosexuelles. Pour rendre possible l'émancipation des femmes et des hommes, il faut se libérer de l'hétérosexualité. »
Le gauchisme racisé et sexisé est devenu littéralement fou. Au sens psychiatrique du terme.
[...]
Pendant que la France pleure les victimes de l’attentat de Nice et pense aux familles endeuillées, Mediapart publie l’article «Des attentats de “faible intensité” à très fortes répercussions». Dénonçant un titre «indécent», «honteux» et «ignoble», les internautes s’indignent.
Après l’attaque de la basilique Notre-Dame à Nice, Mediapart a publié une analyse sur le caratère des actes terroristes commis ces derniers temps. Expliquant que la plupart de ceux qui ont frappé la France ont été effectués au moyen d’une arme blanche, le journal a intitulé son article «Des attentats de "faible intensité" à très fortes répercussions».
#terrorisme Des attentats de «faible intensité» à très fortes répercussions. https://t.co/mxarV2waMQ
— Mediapart (@Mediapart) October 29, 2020
[...]
Rappel :
Gauche – Islam : l’union sacrée
La courte vidéo, relayée ces derniers jours sur les réseaux sociaux, suscite la polémique et scandalise de nombreux internautes. « Les gens se disent : “La démocratie est bloquée, donc essayons de la débloquer”. Et on peut en effet la débloquer en gueulant un bon coup, en sortant dans la rue et en tabassant des flics, enfin en tabassant, c’est un grand mot, vu comment ils sont protégés, c’est pas évident », y déclare le youtubeur Usul, chroniqueur de Mediapart et « commentateur politique marxiste » autoproclamé.
Alors que son intervieweuse lui fait remarquer que des « policiers sont blessés » au cours des manifestations, le militant d’extrême gauche répond : « Tous les métiers ont des risques. Ils ont choisi d’être flics ». Puis, il relativise les chiffres officiels et dénonce « cette sacralisation républicaine autour du flic, je suis flic, le machin, c’est dans le combat idéologique des dominants que ça arrange bien cette mythologie républicaine. »
À ses débuts, en 2011, Usul se contentait d’analyser l’univers du jeu vidéo sous un angle social et politique. « Il est souvent considéré comme un pionnier de l’analyse politique, sur Youtube mais aussi dans des conférences qu’il donne à l’Institut d’Études Politiques de Lyon, celui de Rennes ou encore à la Sorbonne »,assure même France Inter. Désormais, il officie depuis octobre à Mediapart, le site d’informations dirigé par Edwy Plenel.
En 2016, 26 policiers et gendarmes sont morts dans l'exercice de leur fonction en France, selon l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Et 18 721 policiers et gendarmes ont été blessés. L'année a aussi été marquée par l'assassinat djihadiste de Magnanville.
C l’hebdo – France 5 – 11/11/17
Via Fdesouche.com
"L'islamisme n'est pas un phénomène 'grave'."
Jade @Lindgaard , journaliste @Mediapart en 2017.
— Sabrina A. (@sabrinaaldj) 12 novembre 2017
Edwy Plenel, président et cofondateur de Mediapart, lance un appel pour la création d'une branche suisse de Mediapart après la mort de l'Hebdo sur la RadioTeleSuisse.
. @edwyplenel lance un appel pour la création d'une branche suisse de Mediapart après la mort de @lhebdo sur la @RadioTeleSuisse pic.twitter.com/hsl1jWH5Ru
— Darius Rochebin (@DariusRochebin) 31 mars 2017
Nos remerciements à Λlex Λ
Michel Garroté -- A propos des affaires d'évêques ayant couvert des prêtres pédophiles, affaires révélées par Mediapart et Cash Investigation, je ne partage pas la thèse du complot contre l’Eglise catholique. Je ne partage pas la thèse du complot, parce que je trouve un peu léger, de vouloir régler ainsi, la question. "Pédophilie dans l’Eglise : le poids du silence", tel est le titre de l'excellent documentaire d'investigation de Martin Boudot, repris dans l'émission 'Cash Investigation', en partenariat avec 'Mediapart' - émission accablante pour l'Eglise catholique et pour son pape - émission qui a été diffusée, mardi 21 mars 2017, à 20h55, sur France 2 ; et je précise que j'ai pris la peine de la regarder en entier.
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L'énorme mensonge du pape actuel :
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"Cela n'est jamais arrivé dans mon diocèse", dit le pape François à la page 64 de son livre d'entretien "Sur la terre comme au ciel" (Robert Laffont), à propos des prêtres pédophiles. Dans son pays natal, l’Argentine, le pape est très critiqué pour sa gestion du cas d’un prêtre condamné pour pédophilie. En 2010, archevêque de Buenos Aires, l'actuel pape a tenté de faire innocenter un homme d'Eglise. C'est l'affaire du père Julio Grassi, le plus grand scandale de pédophilie dans l'Eglise en Argentine. Si ce cas est si sensible dans le pays, c'est que l'institution a tout fait pour le disculper avec une contre-enquête de 2'600 pages : un document juridique confidentiel, interne à l'Eglise argentine. Ce travail a été commandé par la conférence épiscopale d'Argentine, et plus particulièrement par son président d'alors, le cardinal Bergoglio, aujourd'hui souverain pontife.
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Il me semble qu'une contre-enquête de 2'600 pages, montre, tout de même, que l'affaire a, au moins, été prise au sérieux, par le Cardinal Bergoglio de l'époque, devenu par la suite Pape François (prise au sérieux mais niée). "Cash Investigation" a cherché -- pendant huit mois -- à interviewer le pape. Des dizaines de demandes refusées. Pour ce qui me concerne, ce refus est une terrible erreur, car il va évidemment renforcer la thèse, selon laquelle, le pape, lorsqu'il était archevêque puis cardinal en Argentine, a effectivement couvert le prêtre pédophile en question.
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Lorsque Cash Investigation interpelle le pape François, lors d'une audition publique, celui-ci réagit comme un parrain ne supportant pas que l'on s'intéresse à ses affaires de familles. Il nie l'affaire du père Julio Grassi. Et avec Cash Investigation, nous savons maintenant que le pape souriant et tolérant est aussi un pape autoritaire et furieux lorsqu'on lui balance une terrible vérité à la figure.
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25 évêques ont couvert des prêtres auteurs d’abus sexuels :
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Sur Riposte catholique, Maximilien Bernard écrit notamment (lien en bas de page) : Alors que Mediapart révèle que 25 évêques auraient couvert pendant plusieurs années 32 prêtres auteurs d’abus sexuels, la Conférence des évêques de France estime que ce travail cherche plus à “accuser qu’à expliquer”. Cependant, la Conférence des évêques de France n’a pas accepté de répondre aux questions des enquêteurs de Mediapart, qui révèlent que vingt-cinq évêques auraient couvert pendant des années des prêtres pédophiles, délaissant ainsi 339 victimes présumées… Selon les représentants de l’Eglise en France, ce sont les “méthodes utilisées pour les interviews” qui sont en cause. “Il apparaît que la déontologie journalistique ne soit pas respectée et que cette émission soit plus préoccupée d’accuser que d’expliquer”.
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Maximilien Bernard : L’émission Cash Investigation est visée. Elle révèle dans une enquête diffusée mardi sur France 2 que depuis 1990, l’Eglise aurait déplacé plus de 90 prêtres impliqués dans des affaires de pédophilie. Le porte-parole des évêques confirme donc qu’aucun commentaire ne sera fait autour de ces affaires. Le site d’information affirme avoir établi ces accusations en se basant sur des centaines de documents, archives de presse, lettres manuscrites, rapports judiciaires et témoignages. La Conférence des Evêques de France (CEF) ne participera pas à l’émission d’Elise Lucet, Cash Investigation. La Conférence des Evêques de France a indiqué avoir refusé d’envoyer « un représentant officiel de l’Eglise » au débat qui suivra la diffusion du reportage.
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Maximilien Bernard : La CEF motive sa décision par « les méthodes utilisées pour les interviews ainsi que par divers renseignements obtenus sur cette émission ». Vincent Neymon, porte-parole adjoint de la Conférence des Evêques de France, a indiqué que les évêques n’avaient rien à cacher, ni ne voulaient défendre l’institution, mais souhaitaient que la « vérité soit faite clairement pour que tout le monde puisse comprendre ce qui s’est passé, et ce qui se passe maintenant et demain ». Vincent Neymon ajoute également que les évêques ont accueilli la journaliste à Lourdes en novembre dernier pour mener une interview avec Mgr Luc Crépy, évêque du Puy-en-Velay et responsable de la Cellule permanente de lutte contre la pédophilie. « Nous avons bien vu, et ce n’est qu’un exemple, que la méthode de Mme Lucet est une méthode de déstabilisation permanente, pour qu’ensuite le trouble de Mgr Crépy soit interprété comme un aveu de faiblesse ou une faille. Ce n’est pas déontologique ». La CEF qui accuse les médias, c’est à la limite du populisme… C’est donc bien fini le dialogue ?, conclut Maximilien Bernard sur Riposte catholique (lien en bas de page).
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Un étrange attachement aux lois morales :
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Pour revenir à ma remarque écrite plus haut, pas de complot contre l'Eglise, selon moi. En revanche, je note que des journalistes - généralement libertaires à l’excès et pas du tout préoccupés par la pédocriminalité - ont soudain manifesté, dans cette affaire, un étrange et indéfectible attachement aux lois morales en matière de sexualité (ma remarque ne vise pas les journalistes de Cash Investigation qui ont simplement fait leur travail).
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Mais pour les journalistes généralement libertaires, l’on voudra bien me pardonner de ne porter aucun crédit à cette bigoterie médiatique aussi surprenante qu’inattendue. Car rien qu’aux USA, il y a quelque 39 millions d’enfants victimes d’abus sexuels. Quarante à soixante pour cent de ces enfants ont été violés par des membres de leur famille, y compris les pères, les beaux-pères et les petits amis de la mère vivant au domicile.
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Et ne parlons pas de tous les autres laïcs (politiciens et cinéastes par exemple...), qui se partagent le solde de ce raz de marée pédocriminel, y compris dans des bordels de luxe qui prostituent des enfants et que la loi, curieusement, ne parvient pas à clore (sans doute y a-t-il des juges parmi les pédocriminels...).
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Larmes médiatiques guère convaincantes :
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J’aimerais ajouter que depuis que l'on parle de prêtres pédophiles, la caste des journaleux a consacré et consacre encore plus d’émotion à vilipender les prêtres pédocriminels qu’à témoigner sa compassion envers les victimes de cette pédocriminalité ecclésiastique. C’est peu dire que les larmes médiatiques ne furent, demeurent et resteront guère convaincantes. Ces larmes furent d’autant moins convaincantes (lorsqu'elles ont commencé) qu’elles visaient essentiellement (il y a quelques années) à exiger le mariage des prêtres et à exiger la démission de Benoît XVI.
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Crime, déni, hypocrisie et mensonge :
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Maintenant, toujours pour ce qui me concerne, la pédocriminalité ecclésiastique reste la chose la plus abominable que j’aie vécue au sein de l’Eglise catholique : crime, déni, hypocrisie et mensonge. L'Eglise va devoir continuer à recenser le nombre réel et effectif de victimes, sachant que les chiffres avancés par les médias valent ce que valent les chiffres médiatiques et médiatisés. Mais quand bien même le nombre réel et effectif de victimes serait-il inférieur à celui véhiculé par la rumeur et la fureur médiatique, ce nombre restera toujours trop élevé. Car un seul cas de pédocriminalité ecclésiastique est un cas de trop.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.riposte-catholique.fr/en-une/25-eveques-auraient-couvert-des-pretres-auteurs-dabus-sexuels
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Le site d'information devra payer au fisc une ardoise de 4,1 millions d'euros pour s'être autoappliqué un taux réduit de TVA entre 2008 et 2014.
L'espoir n'aura été que de courte durée. Après un premier vote, début décembre à l'Assemblée nationale, qui entrouvrait la voie à une forme d'amnistie fiscale pour plusieurs sites d'information en ligne condamnés à un redressement fiscal, les députés ont finalement rejeté cette option mardi soir, ce qui devrait notamment obliger Mediapart et Arrêt sur images à régler leurs ardoises.
En novembre dernier, l'administration fiscale a notifié aux sites d'Edwy Plenel et deDaniel Schneidermann des redressements de respectivement 4,2 millions d'euros et 540.000 euros pour non paiement de la TVA qui leur était applicable entre 2008 et 2013. Sur cette période, les deux «pure players», présents uniquement en ligne, devaient légalement s'acquitter d'un taux de TVA de 19,6 % correspondant à celui imposé aux services en ligne. Mais dès leur création, précisément en 2008, l'un et l'autre ont défendu l'idée qu'ils devaient être soumis au même taux que la presse imprimée, soit 2,1 %.
Une question de principe pour Edwy Plenel, qui demande alors un alignement sur le taux super-réduit de la presse papier au nom de la «neutralité» des supports. L'injustice, selon lui: que des éditeurs, qui ont pourtant une activité identique de diffusion de l'information, ne soient pas traités de la même manière. Son combat sera à l'origine de la création du Syndicat de la presse d'information indépendante en ligne (Spiil), qui compte aujourd'hui 148 membres, éditeurs de 175 titres de presse. Dès 2011, le Spiil a encouragé ses membres à s'appliquer eux-mêmes le taux réduit pour forcer le gouvernement à revoir sa copie. Et il a obtenu gain de cause, puisque le Parlement a voté l'alignement des taux en février 2014, autorisant Mediapart ou Arrêt sur images à appliquer, cette fois de façon tout à fait légale, le taux de 2,1 %. Au niveau européen aussi, même si la France a été condamnée pour avoir appliqué unilatéralement de nouvelles règles, Bruxelles a rouvert le dossier en vue d'un alignement des taux.
«Sur le fond, nous avons voulu dépassionner et rationaliser le débat», souligne Gabrielle Boeri-Charles, directrice du Spiil. Mais le sujet a vite été instrumentalisé. En novembre dernier, après les notifications du fisc, Mediapart et Arrêt sur images ont lancé des appels à la générosité de leurs lecteurs pour les soutenir financièrement. Et la classe politique s'est emparée du sujet. Le 12 novembre, des parlementaires de tous bords ont adressé une lettre au Président de la République pour trouver une solution.
Pendant ce temps, le Spiil s'est agité en coulisse pour que, dans le projet de loi de finances, une interprétation de la loi fasse valoir ses arguments. «Il y avait une incohérence à appliquer un taux de 19,6 % à des sites reconnus comme services de presse en ligne depuis la loi Hadopi du 12 juin 2009 et même, si l'on veut remonter plus loin, à des sites assimilés à des entreprises de presse, telles qu'elles sont définies dans la loi du 1er août 1986, c'est-à-dire neutres en termes de support», souligne Gabrielle Boeri-Charles. Pour le Spiil, le droit de la presse a ainsi rigoureusement aligné les droits et devoirs de la presse numérique sur ceux de la presse imprimée dès 1986. «Il y a donc une incohérence entre le droit de la presse et le droit fiscal. Il faut la rectifier», conclut la directrice du Spiil.
Si l'argument a pu faire mouche un soir d'hémicycle déserté, par onze voix de députés contre dix, il a été retoqué par les sénateurs puis à nouveau par l'Assemblée mardi soir, par 40 voix contre 22. Sur le terrain parlementaire, l'affaire semble donc pliée. Mais Mediapart ou Arrêt sur images ne comptent pas en rester là. L'un et l'autre ont choisi la procédure contentieuse. Arrêt sur image a fait appel de la décision du tribunal administratif de Paris qui a confirmé son redressement. Et Mediapart ainsi qu'Indigo Publications (La Lettre A, Presse News) vont à leur tour saisir le juge administratif. Soutenus par le Spiil, les trois éditeurs déposeront «dès que possible» des questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) auprès du Conseil constitutionnel et des questions préjudicielles auprès de la Cour de justice de l'Union européenne.