Les marchés ou la patrie : il faut parfois choisir

Par Pascal Décaillet

Une mentalité de commis-voyageurs. Au plus haut niveau de notre pays. Une tyrannie du commerce extérieur qui, sous prétexte qu’un franc sur deux est gagné à l’étranger, tyrannise notre diplomatie. Ce qu’on fait pour nos exportateurs, on n’en fait pas le dixième pour nos paysans. Sous l’impulsion du PLR, qui tient à la fois nos Affaires étrangères et notre Economie, tout est organisé, en Suisse, pour la plus grande facilité de ceux qui font des affaires à l’étranger, sans contrepartie pour ceux qui, ayant choisi de demeurer attachés à un sol qu’ils aiment, labourent et produisent, travaillent à la qualité du terroir suisse, respectent l’environnement, nourrissent notre population. Toute la lecture de nos relations avec l’Europe est à placer dans ce contexte-là, qui procède de choix politiques très précis, dictés par une idéologie plus que jamais au pouvoir à Berne : celle du néo-libéralisme. D’abord les marchés, ensuite la patrie.

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Genève : Pas de livres chrétiens au marché de Noël…

Dans un village genevois, les livres chrétiens ne sont pas les bienvenus au marché de Noël, comme le dévoile le journal de l’UDF Impulsion.

Parmi les différents stands, proposant nourriture, boissons, souvenirs et autres objets divers, l’un d’entre eux voulait – entre autres – vendre des livres chrétiens.

Cela n’allait pas du goût des responsables qui s’y sont opposés catégoriquement. Ainsi, ce genre de livres ne peut pas être présent au marché… de Noël.

Devra-t-on le rebaptiser bientôt « marché d’hiver »? Une telle proposition pourrait venir de nos opposants, désirant enlever tout rapport au christianisme de l’événement, mais aussi des croyants eux-mêmes, ne se sentant plus représentés aucunement par la manifestation.

Un tel état de fait constitue, selon nous, une atteinte à la liberté d’expression, qui plus est à l’encontre des valeurs historiques du Canton de Genève.

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L’embargo russe touche sérieusement les marchés de l’UE

L’embargo russe sur les produits européens, introduit début août, commence à avoir un impact significatif sur les marchés de l'UE, écrit le journal Le Monde.

« Ces décisions politiques ne devraient pas affecter la vie des personnes ordinaires. C'est nous, les agriculteurs, qui payons pour la situation actuelle », rapporte Reuters en citant un agriculteur italien de 25 ans.

En raison des sanctions, les pays européens commencent à se livrer à une concurrence féroce les uns avec les autres pour le marché intérieur de l'UE.

En outre, les agriculteurs européens ne sont plus confiants que lorsque les sanctions sont levées, ils seront en mesure de repousser l'Amérique latine, la Turquie et la Chine de marché russe.

 

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