« Nous venons en paix », mais en Italie, le Père Noël doit céder la place à Mahomet

« Nous venons en paix », c’est la chronique de Novopress.info de choses vues sur le web et les réseaux sociaux à propos de nos chers « migrants »/« réfugiés »/Bisounours… une petite pastille de vérité dans un océan de propagande aux bons sentiments… mais chut… PADAMALGAM !
Aujourd’hui, passage par l’Italie, où une fête du père Noël pour les enfants de Civitanova a dû, sur injonction des autorités, céder la place à un cortège en l’honneur de Mahomet. Les « migrants » viennent bien en paix, du moment qu’on leur cède tout.

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Similitudes entre Mahomet et Hitler, par Sami Aldeeb

 

Après les événements de Paris, les questions suivantes se posent:

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– L’islam est-il une religion de paix ou une religion de guerre?
– Mahomet est-il une miséricorde ou une malédiction pour l’univers? 

Les événements de Paris ne resteront pas sans conséquences. Aux yeux de Daesh, ils font partie d’une série d’attentats à l’explosif dont il menace les pays occidentaux, en déclarant depuis longtemps déjà qu’il a réussi à infiltrer plusieurs milliers de ses membres parmi les réfugiés qui déferlent aujourd’hui sur les pays européens. Ces événements affecteront la position des pays européens face aux réfugiés innocents qui veulent échapper à la mort, chercher un havre de paix. Ils auront aussi une incidence négative sur les relations occidentales avec les communautés musulmanes dans les États d’où sont partis de nombreux musulmans pour répandre la destruction dans les pays arabes et musulmans, sous la bannière de Mohammed, au sein de groupes terroristes tels que Daesh et autres. À présent, certains de ces criminels sont de retour dans les pays européens qui les ont accueillis, éduqués et aidés financièrement, pays qualifiés de mécréants, pour les détruire comme ils ont détruit les pays arabes et musulmans. Tous les pays occidentaux s’attendaient aux événements de Paris, et ont pris des mesures pour les éviter, en vain.  Le groupe qui a perpétré ces attentats ne compte même pas dix personnes. Qu’en sera-t-il quand des groupes plus importants organiseront des attentats similaires dans les pays occidentaux?

Ce qui est arrivé à Paris est certes atroce, mais n’est d’aucune manière comparable à ce que commettent ces gangs criminels sous la bannière de Mahomet dans les pays arabes et musulmans. Les événements de Paris représente à peine un millionième des morts et des destructions que subissent l’Irak, la Syrie, la Libye, l’Égypte, la Somalie, l’Afghanistan et autres. Des musulmans s’y acharnent quotidiennement contre leurs coreligionnaires, détruisant leurs maisons de leurs propres mains. Les pays occidentaux assument une part de la responsabilité du fait qu’ils arment et financent des mouvements criminels en Syrie et dans d’autres pays, tout comme ils ont contribué à la création d’Al-Qaeda sous le prétexte de lutter contre l’Union soviétique. Et l’Arabie saoudite, les autres États du Golfe et la Turquie ne sont pas moins responsables, car ils sont les principaux bailleurs de fonds et fournisseurs d’armes des terroristes du monde entier. Des milliers de leurs citoyens sont impliqués dans des actes criminels en Irak, en Syrie et ailleurs …. toujours sous la bannière de Mohammed.

Revenons donc aux questions auxquelles il faut trouver une réponse si nous voulons aider les musulmans et l’humanité à vivre en paix et à sortir du chaos, aujourd’hui et à l’avenir:

– L’islam est-il une religion de paix ou une religion de guerre?
– Mahomet est-il une miséricorde ou une malédiction pour l’univers?

Pour y répondre, il faut examiner l’aspect suivant:

Tout homme, toute religion, tout système peut changer
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Qui parmi nous n’a pas fait cette expérience? Quelqu’un qu’on pensait un ami sincère et paisible, qui devient avec le temps un ennemi exécrable? Cette expérience se répète même quotidiennement.

Des sources indiquent que le célèbre peintre Léonard de Vinci, après avoir peint le Christ dans sa fameuse fresque “Le dernier repas”, a cherché un modèle pour représenter Judas, qui a trahi le Christ. Après d’une longue recherche, il a trouvé une personne peu amène, possédant les traits caractéristiques de Judas. Lorsqu’il s’est mis en face de lui pour le dessiner, son modèle attira son attention sur le fait qu’il était assis au même endroit qu’il y a quelque temps … lorsqu’il servait de modèle pour le Christ, dans le même tableau. Cette personne qui ressemblait au Christ pacifique et doux s’était transformée avec le temps, acquérant les caractéristiques d’un criminel, d’un traître.

Beaucoup de gens ne savent pas que Hitler, qui selon certaines sources est d’origine juive, a vécu une vie misérable à Vienne, avec pour tout revenu une aide accordée par le gouvernement aux orphelins et une maigre pension de sa mère.  Au début, il voulait devenir peintre, mais a été refusé à deux reprises par l’Académie des Beaux-Arts, en 1907 et 1908. Ensuite, il a tenté de devenir architecte, mais comme il n’avait pas achevé ses études, il n’a pas pu réaliser ce vœu non plus. Lorsque sa mère mourut d’un cancer, il a dû se contenter de la rente d’orphelin de l’État jusqu’à ce qu’il ait hérité une certaine somme d’une de ses tantes. Il a à nouveau tenté de faire de la peinture, mais il a gaspillé son argent, se retrouvant dans un refuge pour les sans-abri.

En 1913, il a hérité de son père et a quitté Vienne pour Munich, où il a été arrêté pour s’être soustrait au service militaire. Mais il a bientôt été dispensé à cause de son inaptitude physique. Puis il a rejoint volontairement l’armée, a servi en France et en Belgique et a obtenu deux distinctions militaires pour sa bravoure. Il a ensuite été hospitalisé après un diagnostic d’hystérie. À ce moment, il s’est convaincu que sa raison d’être consistait à “sauver l’Allemagne” et détruire les Juifs. Après la fin de la 1ère Guerre mondiale, il est entré en politique, a rejoint le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (le Parti nazi), a obtenu le titre de Führer et a été nommé chef dudit parti. Son parti a tenté un coup militaire contre le gouvernement, mais il a échoué et Hitler a été jeté en prison en 1923. C’est là qu’il a rédigé son tristement célèbre “Mein Kampf”.

Après sa sortie de prison et la réhabilitation du Parti nazi, celui-ci s’est scindé en deux, et les opposants de Hitler ont tenté de le détrôner de son poste de chef du parti, mais sans succès.  Je ne vais pas m’attarder davantage sur sa vie, dont les temps forts sont bien sûr le déclenchement de la 2e Guerre mondiale et ses crimes contre les juifs et autres groupes.

En novembre 1941, il a rencontré le Grand mufti Amine Al-Husseini, qui était l’un de ses admirateurs, de même que Hitler admirait le concept du jihad chez les musulmans. Le mufti lui a fourni une division musulmane pour combattre dans les rangs de l’armée allemande. Mais Hitler se méfiait des musulmans, craignant qu’ils ne se tournent contre lui. Hitler a conduit son pays à la guerre contre les pays voisins afin de les dominer, mais la guerre s’est terminée par la défaite de l’Allemagne et sa destruction par ses ennemis.

Retour à Mahomet
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L’observateur de la biographie de Mahomet peut y trouver de grandes similitudes avec celle de Hitler. Comme Hitler, Mahomet était d’abord pauvre et vivait grâce à ​​l’aide de son épouse Khadija. Comme lui, il était atteint d’hystérie, ce qui l’a amené à rêver de sauver les Arabes, dominer le monde entier. Comme lui, il a émigré — de la Mecque, sa ville natale, à Médine, où il a imposé son pouvoir. Comme lui, il détestait les juifs. Comme lui, il a laissé un livre, le Coran, comparable à «Mein Kampf». Comme lui, il a envahi les contrées voisines et détruit leurs civilisations. Et comme lui, il a exterminé les Juifs.
L’Islam fondé par Mahomet a connu une grande expansion sur les ruines des civilisations voisines, a fait des butins de guerre, a enlevé des femmes et a tué ses opposants, notamment par le génocide de près de 80 millions d’Hindous, parce qu’ils n’appartiennent pas aux gens du Livre.

Aujourd’hui, l’État islamique (Daesh), sous la même bannière que Mohammed, cherche à perpétuer le rêve de Mahomet: dominer le monde, en menaçant de détruire et d’occuper Washington, Moscou, Rome, Paris, Londres et Bruxelles (capitale de la Belgique et de l’Union européenne) comme l’avait fait Mohammed avec la civilisation de la Perse et d’autres régions. Beaucoup de mouvements sunnites et chiites ne cachent pas leur volonté de dominer tous les pays du monde, de les soumettre par la force, en imposant la jizya (tribut) aux adeptes des religions monothéistes, en exterminant les adeptes des autres croyances et en réduisant leurs femmes en esclavage. Daesh est à ce titre une réincarnation du “Mahomet de Médine”. Cet État islamique est dirigé par un calife, c’est-à-dire un successeur du prophète Mahomet, portant la bannière du Prophète Mahomet, et appliquant les enseignements du Coran établi par Mahomet.

Et maintenant, face à la menace posée par Daesh, les pays exposés au danger s’organisent pour détruire Daesh, comme cela est arrivé avec l’Allemagne hitlérienne pendant la 2e Guerre mondiale. Cela pourrait conduire à l’élimination de l’Islam lui-même, comme ce fut le cas avec le nazisme.

Retour aux questions
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– L’islam est-il une religion de paix ou une religion de guerre?
– Mahomet est-il une miséricorde ou une malédiction pour l’univers?

Les explications susmentionnées nous obligent à établir une distinction entre les périodes dont nous parlons:

Modèle du peintre italien:
Nous nous trouvons ici face à la même personne mais après un changement radical. Dans la première période, il s’agissait d’une bonne personne, au point d’inspirer au peintre la figure pacifique et douce du Christ. Dans la seconde période, la même personne, sous l’effet des circonstances, s’était transformée en un criminel inspirant au peintre la figure de Judas, le traître.

Hitler:
Durant son séjour à Vienne, il était un homme pauvre et paisible. Mais après son émigration à Munich, son passage en prison, son hystérie et son accession à la direction du Parti nazi, il est devenu un criminel, qui a conduit l’Allemagne de catastrophe en catastrophe.

Mahomet:
Quand il résidait à La Mecque, marié à Khadija, qui subvenait à ses besoins, il était un homme bon, qui se retirait volontiers dans une grotte pour prier; il était alors surnommé le “fidèle et véridique”. Les chapitres mecquois et sa biographie le montrent clairement. Le verset 68:4 dit de lui: “Tu es d’une grande moralité”, et le verset 21:107  ajoute qu’il a été envoyé comme “une miséricorde pour l’univers”. Ces deux versets sont mecquois.
Mais après la mort de Khadija, et son émigration de La Mecque à Médine, Mahomet a complètement changé. Il est devenu coureur de femmes et chef de bandits, a effectué des razzias pour dépouiller les autres tribus de leurs biens, a perpétré des massacres de masse et réduit des femmes et des enfants en esclavage. Cela est clairement démontré par les chapitres médinois du Coran et la biographie de Mahomet.

Aujourd’hui, Daesh et les autres mouvements terroristes, les Frères musulmans, Al-Azhar et les écoles religieuses chiites suivent les enseignements du Mahomet de Médine et du Coran de Médine, en négligeant le Mahomet de La Mecque et le Coran de La Mecque.

Pour sortir de ce pétrin, les musulmans doivent donc:

– Suivre le Mahomet de La Mecque, “le fidèle et véridique» mari de Khadija, et le Coran de La Mecque.
– Jeter par-dessus bord le Coran de Médine et le Mahomet militaire de Médine, coureur de femmes, massacreur, pilleur et esclavagiste.

C’est d’ailleurs ce qu’avait proposé le regretté Mahmoud Mohamed Taha, Dieu ait son âme, qui a été pendu à la demande d’Al-Azhar.

Sami Aldeeb, Professeur des universités
Directeur du Centre de droit arabe et musulman
Traducteur du Coran en français et auteur de nombreux ouvrages
www.sami-aldeeb.com
www.blog.sami-aldeeb.com

Version originale arabe de cet article

Pourquoi les violeurs musulmans préfèrent les blondes. Historique.

Le sadisme islamique sauvage envers les femmes britanniques et scandinaves trouve son origine chez Mahomet.

 Le penchant musulman pour les femmes «blanches» à des fins d’exploitation sexuelle, – une épidémie qui sévit actuellement en Europe, et en particulier en Grande-Bretagne et en Scandinavie – est aussi vieux que l’Islam lui-même, et remonte à Mahomet.

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Pays-Bas : Geert Wilders diffuse des caricatures de Mahomet à la télévision

Le député anti-islam Geert Wilders a diffusé mercredi des caricatures du prophète Mahomet à la télévision publique néerlandaise lors d’un temps d’antenne réservé aux partis politiques.

La dizaine de caricatures a été diffusée dans un spot d’une durée de 2 minutes 44 sur la chaîne publique NOS : « la violence ne peut gagner sur la liberté d’expression », a affirmé le député

Le clip de Geert Wilders diffusé à la télévision :

Source

Aux sources de l’islam, la folle histoire des judéonazaréens

L’islam s’est constitué progressivement durant plusieurs siècles. Son origine est due à une secte qui avait pour doctrine la reconquête de Jérusalem, la reconstruction du Temple et l’arrivée du Messie Jésus.

Où et quand est né l’islam? Comment cette religion a-t-elle évolué jusqu’à la cristallisation de ses textes fondateurs? Le père Edouard-Marie Gallez a fait un travail historique magistral, synthétisé dans sa thèse.* Il a assemblé les pièces d’un vaste puzzle qui rejoint les travaux de nombreux autres chercheurs. L’un de ses admirateurs et ami, «Olaf», a écrit «Le grand secret de l’islam» qui vulgarise cette approche scientifique.
Cette présentation d’un ouvrage particulièrement complexe est forcément sommaire. Je ne prétends ici que donner envie d’aller à la source. Et c’est facile: «Le grand secret de l’islam» est accessible en ligne, avec moult références et mentions de documents historiques.
C’est au début de l’ère chrétienne que se noue le fil de cette histoire. Jésus apparait en Israël vers l’an 27, dans une configuration marquée par le polythéisme et la présence déjà longue du judaïsme. Jésus est lui-même rabbin, il connait parfaitement la Torah et les écritures et enseigne dans les synagogues. Mais son discours se révèle totalement nouveau. Ses adeptes se multiplient.
A cette époque, les courants spirituels sont multiples, l’effervescence religieuse extrême et souvent meurtrière.
Avant et après la mort de Jésus, de plus en plus d’hébreux adhèrent au message de Jésus, ce sont les judéo-chrétiens. Persécutions et dispersion des apôtres rendent nécessaire une fixation par écrit du canevas de l’enseignement tel qu’il était récité par cœur à Jérusalem. C’est l’apôtre Mathieu qui en est chargé.
Ce sont les judéonazaréens qui joueront un rôle central dans la naissance de l’islam. Après 70 (destruction du temple de Jérusalem et répression), ils partent en exil et y resteront, d’abord sur le plateau du Golan, puis en Syrie, au nord d’Alep. Ils développent une nouvelle approche qui rompt radicalement avec le judéo-christianisme. Ils se considèrent comme les juifs véritables et comme les seuls vrais disciples de Jésus. Ils conservent la Torah, la vénération du temple et de la terre promise, se considèrent comme le peuple élu par Dieu.
Pour eux, Jésus n’est pas d’origine divine, n’a pas été exécuté, il a été enlevé par Dieu vers le ciel. Il est le Messie qui viendra à la libération -par les armes- de la Terre sainte et de Jérusalem rétablir la vraie foi et le vrai culte du temple. Avec lui à leur tête, les judéonazaréens sauveront le monde du mal. Ce courant accuse les judéo-chrétiens d’avoir associé à Dieu un fils et un esprit saint: «je témoigne de ce que Dieu est un et il n’y a pas de Dieu excepté lui». (Paroles de l’apôtre Pierre dans les Homélies Pseudoclémentines). Une profession de foi que l’on a retrouvée gravée sur des linteaux de portes datant des 3e et 4e siècles en Syrie.

Mahomet, propagandiste judéonazaréen
Après une vaine tentative de reconquête, entre 269 et 272, la secte réalise que s’allier aux arabes locaux, combattants aguerris, garantirait des combats plus efficaces. Parmi ces arabes se trouve la tribu des Qoréchite installée à Lattaquié en Syrie.
Les judéonazaréens s’attellent à convaincre les groupes arabes nomades de leur projet de reconquête messianiste. Nous sommes au VIe siècle. Leur thème principal de prédication : Nous sommes juifs et partageons le même illustre ancêtre, Abraham, fondateur de la vraie religion. Nous sommes cousins, nous sommes frères. Nous formons une même communauté, une même «oumma», nous devons donc partager la même vraie religion. Nous vous conduirons, et ensemble nous libèrerons Jérusalem et la Terre sainte. Le Messie reviendra alors et son retour fera de nous et de vous ses élus dans son nouveau royaume.
Les propagandiste judéonazaréens, de langue syro-araméenne, expliquent leur croyance aux arabes, forment des prédicateurs parmi eux, leur traduisent des textes. Ils réalisent de petits manuels, des aide-mémoires en arabe, des livres liturgiques qui présentent des lectures et commentaires de textes sacrés, les «lectionnaires». Ces feuillets-aide-mémoire joueront un rôle capital. Ils étaient appelés qur’ân (coran). Le nom désignera plus tard le nouveau livre sacré des arabes.
Mahomet est un surnom, on ne connait pas son nom. Selon Gallez, il est probablement né en Syrie dans la tribu des Qoréchites. On ne sait s’il est né chrétien ou dans une famille judéonazaréenne, il a en tout cas été le propagandiste de cette doctrine et deviendra un chef de guerre à son service.

A la mort du futur prophète, l’islam n’est pas né
En 614, les arabes et les judéonazaréens aident les Perses conduits par le général Romizanès à prendre Jérusalem, mais le général cède le gouvernement aux juifs locaux et expulse les judéonazaréens et leurs alliés. «C’est sans doute à cette époque que le chef arabe gagne le surnom de Muhammad.»
Lorsque les Romains conduits par Héraclius reprennent le dessus sur les Perses, les Qoréchites et les judéonazaréens craignent leur vengeance. Ils s’enfuient à Médine, une oasis du désert de Syrie où une importante communauté judéonazaréenne est installée. Les membres de l’oumma s’appelleront désormais «les émigrés». Ce sera l’an 1 de l’Hégire selon l’histoire musulmane revue et corrigée. La communauté soumet d’autres tribus par les armes et se renforce. Des sources historiques relatent la prédication de Mahomet, qui s’oppose radicalement au discours musulman. Il envoie sans succès des troupes à la conquête de la «Terre promise» et meurt à Médine entre 629 et 634. Les sources musulmanes relatives au prophète datent de près de deux siècles après sa mort.
Le premier calife, Abu Bakr, poursuit le projet judéonazaréen. Omar son successeur conquiert la Palestine vers 637. Les vainqueurs rebâtissent le temple et attendent le Messie. Il tarde...
Trois ans plus tard, les arabes ont compris: ils se sont fait berner. Ils se débarrassent des judéonazaréens. Mais les arabes possèdent un royaume et poursuivent leurs conquêtes. Une justification religieuse qui reprenne la promesse messianiste est impérative. Les califes vont alors forger au cours des siècles un nouveau message destiné à légitimer l’extension de leurs terres et leur pouvoir.

Trier, supprimer, modifier…
L’islam, son prophète, ses hadiths, sa biographie se modèleront progressivement jusqu’à une cohérence approximative de la doctrine. Il faudra pour cela tordre l’histoire, effacer certains protagonistes, faire disparaitre de nombreuses traces, inventer des lieux et des événements.
«Mais avant qu’elle ne prenne forme comme doctrine, il faudra plus de 100 ans et avant qu’elle ne s’impose et ne se structure définitivement, au moins deux siècles de plus.»
Pour la religion en devenir, les arabes sont désormais le peuple élu. Ses créateurs effacent le souvenir de l’alliance avec les judéonazaréens, et même la présence historique de la secte. Ils reformulent la promesse messianiste. L’objectif impose de rassembler les textes, notes et aide mémoires des prédicateurs, de modifier, supprimer, ajouter, réinterpréter. Et de faire disparaître le nom même des judéonazaréens qui deviendront dans les textes les chrétiens.
Ces manipulations ne vont pas sans incohérences. Elles suscitent des résistances et des contestations qui vont conduire à la première guerre civile (fitna) entre arabes. Elle ne cessera pas jusqu’à aujourd’hui.
L’effacement des judéonazaréens doit beaucoup au calife Otman (644-656). Les juifs et les chrétiens qui forment l’écrasante majorité du nouvel empire mettent en évidence les faiblesses des justifications religieuses des arabes. Eux possèdent des livres savamment organisés à l’appui de leurs croyances. La nécessité d’un livre pour les nouveaux élus se fait jour.

D’un calife à l’autre, l’histoire recréée
Les feuillets et les textes qui structurent la nouvelle religion sont collectés, et ceux qui ne la servent pas sont détruits. Otman organise un système de domination par la prédation: répartition du butin -biens et esclaves-, levée d’un impôt sur les populations conquises. Les territoires occupés jouissent d’une relative liberté religieuse tant qu’ils paient l’impôt. Les « Coran d’Otman » (sous la forme de feuillets) sont les premiers de cette religion. Ils ont disparu.
Le calife Muawiya (661-680) transfère sa capitale de Médine à Damas. La destruction et la sélection de textes se poursuivent. Il s’agit de créer un corpus plus pratique que les collections de feuillets.
Pour remplacer le rôle de Jérusalem et de son temple, Muawiya invente un sanctuaire arabe, vierge de toute influence extérieure: ce sera La Mecque. Cette localisation est dès l’origine l’objet de nombreuses contestations. La Mecque est un choix absurde: elle est désertique, sans végétation pour les troupeaux, sans gibier. C’est une cuvette entourée de collines et de montagnes sujette à des inondations régulières. Elle ne se situe pas sur l’itinéraire des caravanes. Elle est censée avoir subsisté depuis Abraham, mais aucun chroniqueur, aucun document historique ou vestige archéologique n’atteste de son existence jusqu’à la fin du 7e
siècle, soit plusieurs dizaines d’années après la mort de Mahomet.
C’est vers les années 680 que Mahomet est qualifié d’envoyé de Dieu. Un nouveau rôle lui est attribué. Ibn al-Zubayr qui établit son califat à la Mecque est le premier à se réclamer de lui. Des pièces à son effigie représentent le premier témoignage «islamique» de l’histoire à mentionner Mahomet.
Le calife Abd Al-Malik (685-705) est le personnage-clé de l’unification de l’empire arabe et de la construction du proto-islam. Il récupère à son profit l’image de Mahomet et c’est sous son règne que la paternité du Coran est attribuée au nouveau prophète. Al-Malik intègrera La Mecque à sa doctrine religieuse, fera reconstruire le sanctuaire sous la forme approximative d’un cube. Il lie les éléments fondateurs du futur islam. La religion nouvelle commence à afficher une certaine cohérence pour la première fois depuis l’escamotage, en 640, du fondement judéonazaréen.

Une succession de manipulations
Les manipulations se succèdent, « chaque calife tentant à la fois de contrôler l’oumma par la force et de justifier son pouvoir par cette logique à rebours de la reconstruction de la religion et de l’histoire ».
L’invention, probablement au 9e siècle, du «voyage nocturne» de Mahomet depuis la Mecque permet de témoigner du passage du prophète à Jérusalem, légitimant par là son statut de ville sainte et la dévotion rendue au Dôme du Rocher. Mahomet monte au ciel pour y recevoir la révélation qui justifie le caractère sacré et absolu du Coran. Un accord céleste permet de mentionner un livre préexistant à sa dictée, verset par verset, à Mahomet.
La diffusion du Coran rend désormais difficile des ajouts. Il faudra construire autour du texte une tradition extérieure. Au long des siècles qui suivent vont proliférer d’innombrables Hadiths (paroles et actions du prophète) qui vont être triés selon les intérêts politiques des gouvernants et cristalliser cette tradition. Ils vont enjoliver, voire recréer le personnage historique et les évènements du proto islam. Ils expliqueront a posteriori un texte coranique souvent incompréhensible.
Parallèlement est écrite la Sira, la biographie officielle de Mahomet, de sa généalogie et de tous les événements de l’époque. Produite sous l’autorité du calife, elle donne des clés de lecture du Coran.
A la chute de la dynastie omeyade en 750, Bagdad est choisie comme capitale par la dynastie abbasside qui règnera jusqu’au XIIIe siècle. C’est durant la première partie de ce pouvoir, que l’islam tel que nous le connaissons aujourd’hui est modelé.

La doctrine se fossilise
La cristallisation de l’islam a lieu aux alentours du Xe siècle. Parallèlement aux Hadiths et à la Sira, la charia est élaborée «qui ressemble déjà beaucoup à ce qu’elle est aujourd’hui».
Après le règne d’une série de califes de Bagdad qui ont favorisé le développement des arts, des techniques et de la pensée, trois décisions majeures sont prises au Xe siècle, qui vont fossiliser la doctrine: l’affirmation du dogme du Coran incréé; la doctrine de l’abrogation (pour supprimer les contradictions du Coran); la fermeture de l’effort de réflexion et du travail d’interprétation.
Avec la sacralisation absolue de Mahomet, l’islam a très peu évolué dans sa doctrine. Sa pratique en revanche a varié au cours des époques et des lieux. Mais pour les musulmans pieux, le choix aujourd’hui encore consiste à choisir entre l’islam moderne du Xe siècle et l’islam rigoriste du VIIe (source du salafisme). «Cela revient à condamner chaque génération à refaire perpétuellement ce que l’islam pense avoir été, à répéter le fantasme construit par des siècles de manipulations.»
L’imposture de la tradition musulmane est mise à jour par ce travail de Gallez qui s’appuie sur bien d’autres scientifiques. Mais « il reste beaucoup à faire aux chercheurs pour démêler les différentes couches de réécriture et de manipulation des textes et du discours islamique. »

Mireille Vallette

*Parue sous le titre Le Messie et son Prophète, 2 vol., 2005-2010.

Mahomet : « Je commence à avoir peur de me dessiner moi-même »

NDR : la minute de détente

Il lui aura fallu cinq jours. Cinq jours pour enfin réagir après l’horreur qui a eu lieu mercredi dernier dans les locaux de Charlie Hebdo. Mahomet, THE prophète de l’Islam donne enfin son point de vue sur cette tragédie et fait part de la « frousse de chacal » qui s’est emparée de lui depuis.

Maho’, première question : comment ça va ?

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Désinformation de nos médias: «Le messager de Dieu n’aimait pas faire couler le sang»

Dans un tel contexte, forcément très lourd, l’imam Mouwafac el-Rifai a évoqué, lors de son prêche, différents épisodes de la vie du prophète Mahomet au cours desquels ce dernier, insulté ou malmené par d’autres personnes, avait refusé de se venger. «Le messager de Dieu n’aimait pas faire couler le sang», a-t-il notamment déclaré, en référence au massacre de «Charlie Hebdo», dans tous les esprits. «Ces gens qui tuent salissent l’image de la communauté», ajoutait-il encore au cours d’un discours enflammé, tenu en français et en arabe, et plus long que d’habitude.

 

Source

La réalité:

Peu après, Mahomet assiégea la cité des Banu Qurayza qui se rendirent avant la famine.Ibn Ishaq rapporte en page 464 :

Puis on les fit descendre. L'Envoyé de Dieu les a enfermés dans le quartier de Bint al-Hârith à al-Madînah ; Bint al-Hârith est une femme de Banû al-Najjar. Puis l'Envoyé d'Allâh alla au marché d'al-Madînah qui est encore aujourd'hui son marché, et a fait creuser des fossés. Il les fit venir, et les fit décapiter dans ces fossés, on les fit venir à lui par groupes. Parmi eux se trouvèrent l'ennemi de Dieu Huyayy Ibn 'Akhtab, et Ka'b b. 'Asad leur chef. Ils étaient au nombre de six cents, ou de sept cents ; celui qui multiplie leur nombre dit qu'ils étaient entre huit cents et neuf cents. Pendant qu'on les amenait à l'Envoyé d'Allâh par groupes, ils dirent à Ka'b b. Asad : « Ô Ka'b ! Qu'est-ce qu'on fera de nous ? ». Il répondit : « Est-ce que vous êtes incapables de réfléchir ? Ne voyez-vous pas que le crieur ne cesse pas de crier, et que celui d'entre nous qu'on envoie ne retourne pas ? C'est bien sûr le massacre. » Cela continua jusqu'à ce que l'Envoyé d'Allâh en finît avec eux.
 
Tous les hommes (600 à 800) furent décapités. Les femmes et les enfants furent réduits à l'esclavage. Pour se rendre compte de la manière dont ils différenciaient un enfant (à asservir) d'un homme (à tuer), le hadith d'Abu Dawood 38.4390 explique :

Raconté par Atiyyah al-Qurazi : « J'étais parmi les captifs de Banu Qurayzah. Ils (les Disciples) nous ont examinés, et ceux dont les poils (pubiens) avaient commencé à pousser furent tués, et ceux qui n'en avaient pas ne furent pas tués. J'étais parmi ceux dont les poils n'avaient pas poussé. »