L’élue socialiste Lisa Bosia Mirra va faire appel de sa condamnation et n’a aucun remords vis-à-vis de la Suisse.

Nous en parlions déjà ici.

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Condamnée jeudi pour avoir aidé des migrants à passer la frontière suisse illégalement l’été dernier, l’élue tessinoise Lisa Bosia Mirra sort de son silence.

Des remords? Très peu pour elle. Alors que la justice tessinoise vient de la condamner à 80 jours-amendes, assortis d’un sursis de deux ans, l’élue socialiste Lisa Bosia Mirra persiste et signe.

Face à ses détracteurs politiques, pour qui la Suisse manque d’espace pour accueillir les demandeurs d’asile, la Tessinoise garde sa ligne. «Les réfugiés ne représentent qu’une minorité infime de la population, relève-t-elle. On parle beaucoup trop de cette problématique, qui est pourtant négligeable à l’échelle nationale. Les réfugiés sont des boucs émissaires trop faciles à cibler, comme ils n’ont pas les outils pour se défendre. On s’acharne contre ceux qui ne peuvent pas répondre aux attaques

Loin de s’avouer vaincue, Lisa Bosia Mirra compte faire appel de sa condamnation. «Je prépare le recours avec mon avocat. J’irai jusqu’au Tribunal fédéral s’il le faut», promet-elle.

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Nos remerciements à 

Rappel:

Neuchâtel: Détérioration brutale des comptes. Les coûts de l’asile pointés du doigt.

Suisse: La gauche soutient la parlementaire PS qui a fait entrer des clandestins. “Lisa Bosia Mirra est une héroïne!”

Christian Hofer: Article qui fait suite à cette affaire.

Évidemment ici, l'argument de l'état de droit n'existe plus. Subitement, violer la loi est considéré comme héroïque, argument qui n'était guère valable lorsqu'il s'agissait de limiter la libre circulation ou expulser les criminels étrangers vers certains pays. Cela démontre l'imposture de la gauche et sa nocivité.

A noter que cette parlementaire PS, favorable aux clandestins, a souhaité la mort des fils d'une autre député parce que celle-ci ne défendait que la cause des animaux.

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La nouvelle de l'arrestation de la députée socialiste Lisa Bosia Mirra a fait le tour de la Suisse ainsi que de l'Italie voisine. Celle-ci a été interceptée au passage de San Pietro di Stabio ce matin par les gardes-frontières alors qu'elle faisait la navette pour le transport de quatre migrants mineurs de l'Italie jusqu'en Suisse.

Certains ont appelé à sa démission, mais il y a aussi ceux qui le soutiennent, comme la conseillère nationale Ada Marra, qui, sur Twitter, en italien, exprime son "soutien à Lisa Bosia Mirra".

"Lorsque l'être humain est enfin mis en avant" écrit la socialiste vaudoise. "Même s'il y a un prix à payer."

La présidente des jeunes socialistes Tamara Funiciello écrit quant à elle, toujours sur Twitter, que "Lisa Bosia Mirra est une héroïne!" et invite à en faire de même. (Nd Christian Hofer: C'est donc une invitation à violer la loi par une personne politique censée défendre notre pays, sans qu'il y ait de conséquence!)

"Notre Lisa", écrit Nadia Pitta (Les Verts) sur Facebook, "Je viens d'être informée de ce qui vient d'arriver. J'ai lu le titre et je me suis assise. Alors j'ai essayé de mieux comprendre et j'ai cherché des informations. Il s'agissait de mineurs."

"Je voudrais savoir qui sont ces mineurs", poursuit l'ancienne socialiste. "Peut-être avaient-ils droit à l'asile mais ce droit leur a été refusé? Et peut-être que ce refus constitue une violation des conventions et des lois par les fonctionnaires? Où sont ces mineurs et quelle est leur histoire? Où sont leurs familles? Ces questions sont cruciales pour moi. Je veux savoir. Je ne tire pas de conclusions, encore moins les conclusions au parfum piétiste."

"Lisa est une personne que je respecte et que j'admire beaucoup, pour le cœur, la force et le courage. Et je respecte beaucoup ce qu'elle a fait et ce qu'elle fait. (...) "Lisa je t'embrasse et je serai toujours proche de toi."

Son compagnon de parti, Carlo Lepori, a, pour commenter l'affaire, eu recours à l'histoire, en évoquant Paul Grüninger: "Durant la période de l'Anschluss, de l'Autriche au Troisième Reich, et au début de la seconde guerre mondiale, quand le gouvernement fédéral suisse a fermé les frontières principalement face aux réfugiés juifs en provenance de l'Allemagne et de l'Autriche, Grüninger antidatait les entrées des fugitifs et falsifiait les documents nécessaires pour entrer en Suisse.

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Source Traduction Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

Députée socialiste, elle aide les migrants à entrer en Suisse

Aider les gens dans le besoin, c’est ce que fait depuis plus de vingt ans Lisa Bosia Mirral’assistante sociale de 44 ans. D’abord comme éducatrice pour personnes handicapées. Ensuite dans l’accueil des requérants d’asile, au sein de la section tessinoise de l’OSEO (Œuvre suisse d’entraide ouvrière).Elle est allée jusqu’à fonder l’Association Firdaus (paradis, en arabe), une ONG d’aide aux migrants.

Elle a grandi dans une famille qui considérait l’accueil comme une valeur phare: «Quand j’étais petite, on a accueilli à la maison une famille marocaine expulsée. Ensuite, j’ai épousé un ancien requérant d’asile, ajoute-t-elle.

La section cantonale de l’UDC l’accuse de ne pas respecter la loi et le travail des gardes-frontière. «Au-dessus de toute loi, il y a les droits humains», rétorque la militante.

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