Vaud : Le plan vaudois d’aide à la presse de 6,3 millions de francs est approuvé grâce à la gauche

La droite ne croit pas que les jeunes reviendront à la presse payante, comme le gouvernement l’espère. Reste que la dépense de 6,3 millions sur cinq ans est largement approuvée.

[...]

La députée socialiste Valérie Induni a rembobiné le film devant ses collègues: son postulat en faveur d’une aide cantonale à la presse fait suite à la mort de «L’Hebdo» en février 2017. Presque quatre ans après, deux autres titres ont disparu: le quotidien «Le Matin» dans sa version papier, tout comme l’hebdomadaire gratuit «Le Régional», rappelle-t-elle.

[...]

24Heures.ch

36 postes supprimés au Temps et à L’Hebdo

Trente-six postes seront finalement supprimés dans les rédactions du Temps et de feu L'Hebdo. Vingt-cinq personnes sont licenciées, onze partent en retraite anticipée. Un plan social va être négocié.

Tôt jeudi, l'éditeur a commencé à convoquer journalistes et graphistes pour les informer de leur licenciement. Trente-six postes vont passer à la trappe, dont onze par retraite anticipée. «De plus, sept personnes, pigistes exclusifs de L'Hebdo, ont vu leur mandat se terminer», a expliqué Michel Danthe, président de la Société du personnel, confirmant une information de la RTS.

Source et article complet

Humilié par Zemmour, l’Hebdo pleurniche

Ou lorsque la gauche se dévore elle-même après une humiliation.

Cette gauche qui se prétend si supérieurement intelligente s'est fait remettre à sa place publiquement, sans aucune fausse note. Tout le monde a pu constater de quel côté se situait la médiocrité et la bêtise malgré l'arrogance et le surnombre des intervenants face à un Zemmour isolé mais magistral. La fable archi-usée de "la gauche plus intelligente que le méchant populiste" n'aura pas tenu une petite heure. Et cela laisse des traces chez les perdants. Sortez vos mouchoirs.

Dès lors, l'Hebdo s'évertue à chercher des boucs émissaires. D'autres auraient eu l'intelligence de ne plus se faire remarquer après une telle débâcle...

Notamment, ce journal choisit de tirer à boulets rouges sur sa grande amie, la RTS, osant même mettre en doute la pertinence de cette invitation et l'utilisation de la... redevance. Non vous ne rêvez pas.

Cette même redevance qui est très majoritairement utilisée pour promouvoir des "idées" de gauche est une chasse gardée voyez-vous. Pour l'Hebdo, il serait incompréhensible que cet argent permette de donner voix à une personnalité de droite trop habile, la liberté de parole n'étant réservée "qu'aux personnes du sérail". Ou comment se tirer une balle dans le pied. Merci l'Hebdo pour cet aveu.

Zemmour face à 3 personnes, ce n'était pas assez inégal. Le piège n'était pas assez bien ficelé. Mieux même, on a pu voir les protagonistes de gauche bégayer, ne trouver aucune issue, se répéter, espérant lamentablement que le calvaire prenne fin. La moraline et les formules étriquées n'ayant pas fait leur petit effet comme à l'accoutumée, on les voyait glisser inexorablement au fond du gouffre, le sentiment de pitié se disputant avec celui de la honte. Dans cet exercice, la journaliste de l'Hebdo, Isabelle Falconnier, a été d'une exemplarité parfaite, déniant au peuple le droit de penser par lui-même, un peuple "à qui il faut apprendre à penser" selon les critères de la doxa bien évidemment. Oui c'est ainsi que ces gens nous perçoivent. Cela ne vous rappelle rien?

Par conséquent, il ne reste plus que les articles "après coup", méthode lâche par excellence, lancés fiévreusement bien après la défaite en sachant que leur adversaire ne perdra pas son temps à leur répondre. Les auteurs espèrent ainsi naïvement qu'ils peuvent encore sauver la face. Il n'y a visiblement qu'eux pour y croire.

Risible

Merci la RTS...

Pourquoi donc cette invitation? Parce que Zemmour fait l’actualité jusque chez nous, parce qu’il est un bon client et qu’il assure le spectacle. Peut-être est-ce aussi une manière de donner des gages à ceux qui, à droite, viennent de lancer une nouvelle offensive pour abolir la redevance radio-TV – on sent une grande nervosité de la part de la SSR.

N’empêche, ce geste, quelques jours avant une votation historique, reste hautement discutable. Il y a en tout cas de meilleures manières de défendre la mission et la qualité d’un média de service public. Et le principe, vital à ce qu’on nous répète, de la redevance.

Source