L’UE c’est l’URSS du temps présent

   
Vladimir Poutine reste "l'homme le plus puissant du monde", devant Donald Trump et Angela Merkel, selon le classement 2016 du magazine 'Forbes', édition du mercredi 14 décembre 2016. A 64 ans, raconte 'Forbes', le président russe remporte le classement du magazine américain pour la quatrième année consécutive. 'Forbes' me laisse totalement indifférent.
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En revanche, je dirai que Poutine (avec Trump tout de même, mais ça c'est au-dessus des forces de 'Forbes'), est, non pas "l'homme le plus puissant du monde" (formule stupide qui ne veut rien dire), mais l'un des chefs d'Etat du monde le plus intelligent : c'est lui qui a considérablement affaibli l'EI en Syrie, et, soit dit en passant, il n'est pas responsable des massacres à Alep, contrairement aux allégations mensongères de nos médias.
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De nos médias qui semblent soutenir, avec un plaisir jouissif, les terroristes musulmans de tous poils qui sévissent - ont sévi et séviront encore - à Alep et ailleurs. Je reviendrai, pour Les Observateurs, une fois encore, et, tout prochainement, sur ce qui se passe réellement à Alep, preuves et sources à l'appui.
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Par ailleurs, je note avec plaisir que lors d’une conférence de presse à Belgrade, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov (qui lui aussi, à l'égal de Poutine, est un homme intelligent), a comparé l’UE à l’URSS : « L'Union européenne délivre des instructions par écrit à ses différents Etats membres, associés ou candidats, indiquant l'attitude à adopter et les déclarations à faire concernant la Russie. Il est exigé à chacun de ces pays de condamner 'l'annexion de la Crimée' ou 'l'occupation de l'Est ukrainien' ».
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C’est une « approche absurde » des relations internationales. Si le rapprochement de l’UE avec la Serbie ou le Monténégro ne sont motivés que par la volonté de s'opposer à la Russie, « c'est une impasse, une voie sans issue ». « Cette manière de privilégier les intérêts idéologiques sur les intérêts économiques ou essentiels des pays membres fait penser à l'Union soviétique », a ajouté Sergueï Lavrov.
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En résumé et en conclusion, je dirai que l'Union Européenne, c'est l'URSS du temps présent. Que Poutine et Lavrov sont des hommes intelligents. Et que nos gouvernants, ainsi que nos médias, sont, lamentablement, en-dessous de tout. Quelle triste année que l'année 2016... Vivement 2017 dont je souhaite qu'elle soit "l'année coup de balai"...
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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