État islamique : L’horreur avant les décapitations

Dans une enquête fouillée, fondée sur les interviews d’anciens otages et autres témoins, The New York Times retrace le calvaire d’une vingtaine d’otages détenus par l’Etat islamique en Syrie.

Les otages sont sortis de leur cellule un par un.
Dans une pièce isolée, les ravisseurs leur posent à chacun trois questions très personnelles, technique classique utilisée pour fournir des preuves de vie lors des négociations de libération.
James Foley retourne dans la cellule qu’il partage avec une vingtaine d’autres otages occidentaux et fond en larmes de joie. Les questions que ses ravisseurs lui ont posées portent sur des détails si intimes (“Qui a pleuré au mariage de ton frère ?”, “Qui était le capitaine de ton équipe de foot au lycée ?”) qu’il sait qu’ils sont enfin en contact avec sa famille.

 

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L’assassin des journalistes américains décapités a été identifié

Le FBI a annoncé avoir démasqué l'homme qui a mis à mort James Foley et Steven Sotloff. L'enquête menée par les britanniques indique qu'il s'agit d'un londonien.

L'INFO. Les Etats-Unis ont identifié l'assassin des journalistes américains James Foley et Steven Sotloff, dont les meurtres par décapitation avaient été revendiqués par les djihadistes de l'Etat islamique, a indiqué jeudi le directeur du FBI, James Comey. "Nous l'avons identifié", a déclaré le patron de la police fédérale américaine lors d'un point de presse, en réponse à une question sur l'identité du meurtrier qui s'exprimait avec un accent britannique et dont le visage était dissimulé sur les vidéos de ces assassinats.

DécapitationJamesFoley

D’une communauté asiatique (NDLR Les Anglais dénomment souvent ainsi les Pakistanais)

De source gouvernementale européenne proche de l’enquête, on indique que, d’après son accent, l’homme est de Londres et sans doute d’une communauté d’immigrés asiatiques. L’enquête pour identifier l’homme est principalement le fait des autorités britanniques, ont fait savoir les Etats-Unis et l’Europe.

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Décapitation de James Foley : 3 Suspects identifiés liés à l’Is

Des experts de la linguistique ont réussi à déterminer que le bourreau de James Foley pourrait etre un immigrant Londonien en Syrie. Trois suspects ont été identifiés : Shajul Islam, un ancien médecin des services nationaux de santé. Abdel-Majed Abdel Bary, 23 ans, un ancien rappeur et  le troisième suspect est Aine Davis, 30 ans, de Hammersmith, à l’ouest de Londres, converti à l’islam.

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james foley

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Shajul Islam, ancien médecin des services nationaux de santé avait déjà été arrêté et accusé d’enlèvement du journaliste britannique John Cantlie en 2012, il  a malheureusement été libéré car Cantlie n’avait pas voulu témoigner, cependant son droit d’exercer la médecine lui avait été retiré. Son frère Razul de 21 ans a rejoint l’IS en Syrie.

Abdel-Majed Abdel Bary, 23 ans, un ancien rappeur est également suspect dans le crime odieux de John Foley.  Il y a quelques mois, Bary a  tweeté une photo de lui, tenant une tête coupée, il a rejoint l’IS en Syrie l’année dernière. Les linguistes affirment que Bary a un accent semblable au tueur de la vidéo.

Troisième suspect : Ancien trafiquant de drogue, Aine Davis, 30 ans, de Hammersmith, à l’ouest de Londres, s’est converti à l’islam et a rejoint les djihadistes en Syrie l’année dernière.

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Quand Libération et les autres médias mentaient à propos de James Foley

Les djihadistes de l’Etat Islamique ont annoncé avoir décapité le journaliste américain James Foley.

Celui-ci avait été enlevé depuis novembre 2012. A l’époque, les médias étaient favorables aux djihadistes, à l’image des Etats-Unis et de l’Union Européenne. De nombreux journaux – dont Libération - n’avaient pas hésité à attribuer l’enlèvement de James Foley aux troupes de Bachar al-Assad. Une manipulation de plus…

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La traque du djihadiste meurtrier de James Foley mène à Londres

La traque est en cours. Les services secrets britanniques, assistés par le FBI américain, sont engagés dans une course contre la montre pour identifier l’assassin en Syrie du journaliste américain James Foley. Il ne fait désormais aucun doute que cet homme, qui apparaît le corps et le visage entièrement dissimulés de noir sur la vidéo atroce de l’exécution, est un citoyen britannique.

 

Le Temps ( article complet réservé aux abonnés)

Le sacrifice de James Foley, un crime à deux lames

De Slobodan Despot

La mise en scène est minutieuse, pour ne pas dire esthétique, épurée à la japonaise. Un homme en orange agenouillé aux pieds d'un homme en noir; derrière eux, les dunes du désert à perte de vue. 1
L'homme en orange, c'est James Wright Foley, photoreporter américain, disparu en Syrie depuis 2012 et qui va être décapité devant la caméra après avoir lancé un dernier appel. L'homme en noir, sans visage, est son bourreau islamiste. Il va le saigner comme un animal et lui ôter la tête.

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