Genève : un Algérien aurait volé l’Hospice général pour plus de 81’000 francs

Un quinquagénaire né en Algérie a été reconnu coupable, hier, d’une escroquerie aux prestations sociales.

Il était accusé d’avoir simultanément touché le revenu de solidarité active (RSA) français et de l’argent de l’Hospice général à Genève. Ce dernier lui réclame aujourd’hui le remboursement de 81 577 francs.

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Tribune de Genève

 

Genève : L’Hospice général ouvre la voie au foulard islamique

Par Mireille Vallette

 

Avec une désinvolture déconcertante, le secteur d’action sociale autorise le port du foulard à une collaboratrice, alors que le Conseil d’État dont il dépend y est opposé.

La nouvelle est révélée par Christine Bussat sur le site des «Déburqadères»: l’Hospice général qui distribue l’aide sociale à Genève, a engagé une stagiaire portant le foulard islamique dans l’un de ses centres d’action sociale communaux. Très fière de cette ouverture, l’institution propose dans un document interne une photo de groupe des nouveaux collaborateurs de l'institution et un portrait de l’heureuse pionnière.

Quelles sont les motifs de cette innovation? Réponse déconcertante de Bernard Manguin, responsable des relations publiques et médias: «Effectivement une étudiante portant un foulard effectue actuellement un stage dans un Centre d’action sociale. Cette étudiante ayant le visage découvert et remplissant toutes les conditions nécessaire, sa demande de stage a été acceptée.» La laïcité ne fait désormais plus partie des conditions d’engagement. Seul le niqab pourrait être refusé.

Mais il y a un hic! Le Conseil d’État genevois a rédigé un projet de loi actuellement discuté par le parlement, qui stipule: «Les collaborateurs visés par l'article 1 de la loi générale relative au personnel de l’administration cantonale (…) les collaborateurs des communes, ainsi que les collaborateurs des établissements publics ou privés exécutant des tâches déléguées par l’État, observent cette neutralité religieuse dans le cadre de leurs fonctions. Lorsqu’ils sont en contact avec le public, ils s'abstiennent de signaler leur appartenance religieuse par des propos ou des signes extérieurs. »

Le Conseil d’État veut donc proscrire à la fois les grandes croix que tentent d’imposer les chrétien(ne), et le foulard islamique. N’est-il donc pas étrange que l’Hospice général prenne une décision contraire à l’exécutif dont il dépend ?

«Cette décision est intervenue avant que nous ayons eu connaissance du projet de loi interdisant le port du foulard pour les fonctionnaires en lien avec le public», affirme Bernard Manguin. Vu que l’institution n’a pas l’habitude d’engager une stagiaire 18 mois avant le début de son activité (le projet de loi a été rendu public en novembre 2015), la réalité est plus prosaïque: l’Hospice général dans son grand élan de tolérance et d’ouverture a oublié ledit projet. Une fois convaincue de l’innocuité de cette demande, la direction a seulement demandé au personnel du centre concerné s’il y voyait un inconvénient. Il n’en a pas vu.

Mais Bernard Manguin rassure : « L’institution prendra bien évidemment les mesures nécessaires pour que son personnel adopte les comportements conformes à la nouvelle loi si cette dernière est adoptée. » Elle pourrait difficilement faire autrement.

Dans un organisme social, le port du foulard pose des problèmes spécifiques. D’abord, l’institution s’assied sur la laïcité de l’État. Ensuite, les musulmans qui demandent des prestations sociales auront tendance à faire pression pour être servis par une coreligionnaire. Enfin, comment convaincre les femmes musulmanes d’accepter un travail qui les oblige à ôter ce couvre-chef, alors que la professionnelles elle-même le porte? L’Hospice général considère-t-il désormais que les musulmanes victimes de cette «discrimination» doivent pouvoir vivre ad aeternam des deniers publics?

Sans compter bien sûr que ce symbole de discrimination des femmes dans l’islam choquera nombre de clients des centres d’action sociale… Qui resteront coi, vu qu’ils sont eux-mêmes dépendants pour leur survie économique des assistants sociaux.

Mireille Vallette via son blog Boulevard de l'islamisme

Genève: L’Hospice général veut imposer ses requérants d’asile au détriment de la population

L’Hospice général poursuit son souhait de réinstaller des logements pour requérants d’asile à Rigot, quoiqu’en dise la Ville.

Une démarche forte et symbolique. L’Hospice général, chargé de l’hébergement des personnes issues de l’asile à Genève, cherche des parcelles où construire de nouveaux foyers d’accueil. Celle où vient d’être érigé et inauguré un monument en hommage à Nelson Mandela, à quelques pas de la place des Nations, lui semble tout indiquée. La requête en autorisation de construire parue hier dans la Feuille d’avis officiel prévoit le déplacement de l’œuvre et l’installation de logements modulaires d’urgence provisoires. Clin d’œil supplémentaire, le terrain imaginé pour installer ce foyer de 370 lits est situé à quelques mètres seulement des baraquements qui ont hébergé le foyer Rigot et 90 requérants d’asile, qui ont été détruits en 2011.

Un parc, pas de migrants

Or en cinq ans, les abords de l’avenue de France ont changé de visage. La flamboyante Maison de la Paix y a pris ses quartiers, l’Opéra des Nations s’y est installé jusqu’à la fin de la rénovation du Grand-Théâtre, en 2018, et de nombreux bâtiments – comme le Collège Sismondi – y ont fait peau neuve.

Ainsi, Rémy Pagani, magistrat responsable des Constructions et de l’Aménagement en Ville de Genève, préférerait voir fleurir un espace public plutôt qu’un foyer pour requérants d’asile. «Le parc Rigot a été malmené ces dernières années, il doit pouvoir retrouver son aspect de parc digne de ce nom et être remis aux habitants, explique-t-il. Y installer des conteneurs va tendre les relations des autorités avec la population

L’Hospice général n’exclut pas la possibilité d’installer un foyer de plus à Montbrillant, sans pour autant renoncer à son projet de Rigot : «Je prends tout ce qu’on m’offre, poursuit Christophe Girod. Dans l’état actuel des choses nous avons un cruel besoin de places.» Le directeur rappelle que son institution aurait besoin de 1200 lits supplémentaires pour pouvoir loger l’ensemble des requérants d’asile cette année hors des abris PC. Près de 500 hommes sont encore logés dans des lieux souterrains; ils pourraient être 1000 d’ici à la fin de l’année selon les prévisions du Secrétariat d’Etat aux migrations.

L’ouverture de deux foyers dans le même secteur inquiète tout de même un peu Rémy Pagani: «Cela fera près de 600 personnes dont beaucoup d’enfants, calcule-t-il. Sans l’aide du Canton, il sera impossible de tous les intégrer dans les structures scolaires de cette région.»

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Suisse: Malgré l’opposition, l’Hospice général veut imposer 380 migrants à Thonex!

L'Hospice général veut construire 380 places d'hébergement provisoire sur le site de Belle-Idée. La commune thônésienne y est opposée.

Des bâtiments susceptibles d'accueillir 380 requérants d'asile pendant 10 ans: c'est ce que prévoit l'Hospice Général à Thônex. Sa demande d'autorisation de construire un centre d'hébergement provisoire a été publiée ce vendredi dans la Feuille d'avis officielle. Ces logements d'urgences devraient héberger des enfants notamment.

Les autorités communales s'opposent au projet et devraient déposer un recours. Elles précisent qu'elles ne refusent pas d'accueillir des migrants, mais pas dans de telles conditions. «Nous souhaitons un contrat de bail, car nous n'avons aucune certitude sur leur notion de temporaire», a précisé le Conseiller administratif délégué, Pascal Uehlinger. L'Hospice Général a déjà répondu qu'il s'engageait à respecter la durée du bail.

Thônex demande également la création d'un fonds commun entre toutes les communes genevoises. Objectif: financer les frais de voirie et de sécurité, notamment. Une demande refusée le mois passé par l'Etat. Ce dernier a précisé que la «très grande majorité des coûts seront pris en charge par le budget cantonal».

Début avril, l'exécutif thônésien s'était plaint d'un supposé manque d'information de la part de l’Hospice Général. Celui-ci avait sèchement répliqué qu'il avait fourni à la commune les précisions nécessaires, et ce à plusieurs reprises.

Trois autres projets de nouveaux centres d'hébergement sont à l'étude dans les communes de Veyrier, Onex et Genève. Deux autres ont déjà été réalisés, sur le site carougeois de l'Etoile-Praille et dans les anciens locaux d'ONUSIDA.

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Grâce à une alliance Gauche – PDC, Genève va devenir “une ville refuge”

Christian Hofer: Nous parlions de cette affaire déjà ici. On notera que c'est encore une alliance gauche-PDC qui a validé cette décision, la même alliance qui est à la base de l'élection d'une PBD incapable au Conseil fédéral. Rappelons encore que la dette de la ville de Genève se monte à 1,51 milliard de francs à la fin 2015 et que l'Hospice Général lui-même avouait qu'il ne pouvait plus faire face à l'arrivée des migrants. Et devinez que font les socialistes et le PDC?

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Hier, Genève a accepté l’idée de se déclarer «Ville de Refuge» et de soutenir l’objectif d’accueillir en Suisse 50 000 réfugiés, deux propositions contenues dans un appel national lancé par plus de septante personnalités – notamment du monde politique 1), et signé à ce jour par près de 5000 personnes. Ainsi, le Conseil municipal de la Ville de Genève a-t-il renvoyé en commission des finances une résolution socialiste reprenant les termes de cet appel. A savoir l’urgence de la crise migratoire et humanitaire et le concept de «Ville de Refuge», lancé par Barcelone et Madrid qui se sont déclarées comme telles. Un concept visant surtout à favoriser l’accueil de réfugiés par des privés ainsi que les réseaux de soutien.

PLR, UDC et MCG ont été minorisés grâce à l’alliance de la gauche et du PDC.

Le socialiste Emmanuel Deonna a affirmé que la Suisse avait la capacité d’accueillir 50 000 réfugiés. Le Vert Alfonso Gomez a, lui, pointé la faillite de l’Union européenne, accusée de manquer à son devoir d’asile. Genève doit prendre ses responsabilités, ajoute Morten Gisselbaek (Ensemble à Gauche).

Le MCG Daniel Sormanni accuse la gauche de privilégier les réfugiés aux chômeurs genevois et autres précarisés «de chez nous». Pour l’UDC Eric Bertinat, «nous sommes tous simplement débordés par les demandes et ne savons pas où loger ces personnes. Et en plus, la gauche refuse les solutions en abri PC!»

1. L’appel a notamment été signé par les conseillers nationaux Lisa Mazzone (Verts/GE), Chantal Galladé (PS/ZH), la conseillère aux Etats (PS/GE) Liliane Maury Pasquier ou
encore le conseiller d’Etat genevois Antonio Hodgers (Verts). www.change.org/p/appel-national-appel-national-pour-que-la-suisse-accueille-rapidement-50-000

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Genève: L’hospice général n’arrive plus à faire face à l’afflux de requérants

Plus 62% de demandes d’aide sociale en cinq ans, plus 1300 requérants d’asile à Genève en 2015 mais pas d’augmentation de budget pour l’Hospice général.

L’Hospice général se finance par son parc immobilier «qui a permis de compenser le manque de recettes mais qui est aujourd’hui compressé au maximum» et une subvention cantonale de 79 millions de francs par an, «inchangée depuis dix ans», constatent les délégués du personnel qui préfèrent rester anonymes. La Confédération verse également des fonds pour l’accueil des personnes issues de l’asile. «Mais celle-ci est absorbée par le logement en abris PC.» Ce qui a eu comme conséquence des suppressions de prestations pour les «cas Dublin»

Les craintes de suppression de postes émanent de l’annonce d’un budget déficitaire de 10 millions de francs pour 2016.

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